ETHICS AND GOVERNANCE: HOW TO EXPLAIN THE MAINTENANCE AT THE TOP OF THE STATE OF ACCROMBESSI AND INCIDENTALY, OF SEYDOU OF KANE? ETHIC ET GOUVERNANCE : COMMENT EXPLIQUER LE MAINTIEN AU SOMMET DE L’ÉTAT D’ACCROMBESSI ET ACCESSOIREMENT, DE SEYDOU KANE ?
English version
Maixent Accrombessi and Seydou Kane are cited in a case of embezzlement and corruption. Maixent Accrombessi despite a proven involvement in corruption in France, remains the chief of staff of Ali Bongo. Seydou Kane meanwhile, on the last 4 May, mandated by Ali Bongo and accompanied by Robert Bourgi, met Nicholas Sarkozy at the UMP headquarters in Paris. When one considers the place given to these scammers in Ali Bongo’s formal and informal governance unit, one must conclude that this regime does not care about ethics.
Ali Bongo certainly thinks that a nation, a public administration, could be managed as a private entity; by allowing the introduction of false documents in constitutional proceedings such as a presidential election; or by assigning sovereignty positions to friends, on an emotional bases or reward for services rendered, ignoring the criteria of competence, ethics, patriotism etc.
For most Gabonese, the evils plaguing the country remain unresolved: ineffective institutions, a system of plunder and bleeding of our main resources that is becoming more devastating, the squandering of our finances in silly things like the New York Forum Africa, the grabbing and selling of land to sulfurous foreign interests, etc. When the Gabonese people find that the people who run the country are crooks, how can they believe that a forger like Ali Bongo, coupled with a crook like Accrombessi, assisted by a scoundrel such as Seydou Kane, would be able to put the countries on a path that would be productive, efficient and above all respectful of the ethics of governance?
A country governed without ethics, will never know development. Even in Mainland China, the government of the Chinese Communist Party has its unscrupulous members shot to prevent corruption from compromising the astronomical development of that nation. We do not welcome these draconian measures obviously, but we note this example to illustrate the fact that even the Chinese dictatorship has preserved Confucian ethics in its race for development. But the Gabonese dictatorship installs thugs to the head of the state.
Considering that no ethics means no development, is it so surprising to see the recurring failures of a system that is struggling to break with bad governance practices? Could a triumvirate of crooks made of Ali Bongo, Maixent Accrombessi and Seydou Kane, take steps to strengthen ethics and accountability in the public service?
International bodies such as the UN, the EU and even the AU, require that their affiliated states focus more carefully to ensure good governance and reduce corruption. But how can a country governed by criminals evade corruption, nepotism, embezzlement, influence peddling, use of public positions for personal enrichment, favoritism of relatives or friends , bias, absenteeism, late arrivals at work, abuse of public property, etc.
Maintaining people like Ali Bongo, Maixent Accrombessi and company and the head of Gabon, irreparably erodes the country's ability to move towards a state where ethics and good governance are the norm.
Version française
Maixent Accrombessi et Seydou Kane sont cités dans une affaire de détournement et de corruption. Maixent Accrombessi malgré une implication de corruption prouvée en France, reste le directeur de cabinet d’Ali Bongo. Seydou Kane quant à lui, le 4 Mai dernier, mandaté par Ali Bongo et accompagné par Robert Bourgi, rencontrait Nicholas Sarkozy au siège de l’UMP à Paris. Quand on voit la place qu’occupent ces escrocs dans l’appareil officiel et officieux de gouvernance d’Ali Bongo, on doit obligatoirement conclure que ce régime n’a que faire de l’éthique.
Ali Bongo pense certainement qu’on puisse gérer une nation, une administration publique, comme un bien privé ; en se permettant d’introduire des faux papiers dans des procédures constitutionnelles comme une élection présidentielle ; ou encore en attribuant des postes de souveraineté à des amis, sur des bases affectives ou de récompense pour services rendus, faisant fi des critères de compétence, d’éthique, de patriotisme etc.
Pour la majorité des Gabonais, les maux qui minent le pays restent entiers : des institutions inefficaces, un système de pillage et d’hémorragie de nos principales ressources qui est de plus en plus dévastateur, la dilapidation de nos finances dans des bêtises comme le New York Forum Africa, l’accaparement et le bradage du foncier à de sulfureux intérêts étrangers, etc. Quand les Gabonais constatent que les gens qui dirigent le pays sont des escrocs, comment peuvent-ils croire qu’un faussaire comme Ali Bongo, doublé d’un escroc comme Accrombessi, secondé d’un malfaiteur comme Seydou Kane, seraient capables de mettre le pays sur une trajectoire productive, efficace et surtout respectueuse de l’éthique de gouvernance?
Un pays gouverné sans éthique, ne connaitra jamais le développement. Même en Chine Populaire, le gouvernement du parti communiste chinois fait fusiller ses membres indélicats pour éviter que la corruption vienne compromettre le développement astronomique de cette nation. Nous ne saluons pas ces mesures draconiennes évidemment, mais nous relevons cet exemple pour illustrer le fait que même la dictature chinoise a su préserver l’éthique confucéenne dans sa course au développement. Mais la dictature Gabonaise installe des malfrats à la tête de l’Etat.
Si on considère que pas d’éthique, pas de développement, est-il donc étonnant de constater les échecs récurrents d’un régime qui peine à rompre avec les pratiques de mal gouvernance ? Un triumvirat d’escrocs fait d’Ali Bongo, de Maixent Accrombessi et de Seydou Kane, peut-il prendre des mesures pour renforcer l'éthique et la responsabilité dans le service public ?
Les organismes internationaux comme l’ONU ou L’UE et même l’UA, exigent que les Etats qui leur sont affiliés s'attachent plus scrupuleusement à assurer une bonne gouvernance et à réduire les pratiques de corruption. Mais comment un pays gouverné par des malfaiteurs peut-il se soustraire de la corruption, du népotisme, des détournement de fonds, du trafic d'influence, de l'utilisation des positions publiques pour enrichissement personnel, du favoritisme de parents ou d'amis, de la partialité et des passe-droits, de l'absentéisme, des arrivées tardives au travail, de l'abus des biens publics, etc.
Le maintien de gens comme Ali Bongo, Maixent Accrombessi et compagnie à la tête du Gabon érode irrémédiablement la capacité du pays à progresser vers un Etat où l’éthique et la bonne gouvernance sont de rigueur.
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