PRESS RELEASE OF THE FREE CIVIL SOCIETY ABOUT THE COLLUSION BETWEEN THE UNDP AND THE ALI BONGO’S REGIME. COMMUNIQUÉ DE LA SOCIÉTE CIVILE LIBRE SUR LA COLLUSION DU PNUD AVEC LE RÉGIME ALI BONGO

Les membres de la Société Civile Libre (photo: M. Libama)





English version

The free civil society of our country has issued a statement of primary importance, ringing the alarm bells about the complicity between the UNDP office in Gabon and the corrupt regime of Ali Bongo; both trying to hide the predatory system of plundering our public finances. Below is the press release:



PRESS BRIEFING OF THE FREE CIVIL SOCIETY ON THE INTERNATIONAL DAY OF THE FIGHT AGAINST CORRUPTION

The day of 9 December was dedicated by the UN as a commemorative day for the fight against corruption, fight that was legally sealed by the development and adoption of several UN conventions signed and ratified by the Republic of Gabon since 2003. They are:
- The Merida Convention;
- The Palermo Convention;
- The MAPUTO Convention (U.A);
- Regulation N° 1/03 of the CEMAC-UMAC adopted on 3 April 2003 in Yaoundé.

While the world celebrates this day, we find that the government, the National Commission for the Fight against Illicit enrichment, the National Agency for Financial Investigation and the UNDP have ignored the celebration of this important day, despite the large budget allocated for this purpose (25 million CFA francs were given to the National Commission).

Furthermore, we see the eagerness of the UNDP Representative to exclude from the National Strategy for the Fight against Corruption and Money Laundering the three NGOs that have been elected by their peers to represent them in the Steering Committee, the Coordination Committee, I am talking about the NGO ''You do not buy me”, BrainForest and ROLBG. Thus, as we announced it as a premonition on the day of its launch by the Prime Minister, Head of Government, of the National Strategy, to date the Steering Committee is still not functional, its president and members representing the ministerial departments have still not been appointed by the Head of State!

This is the perfect proof of the public authorities refusing to initiate a real fight against corruption and money laundering in Gabon, despite the huge sums invested by the taxpayer, about 1.35 billion CFA francs managed by UNDP and the National Commission for the Fight against illicit enrichment.
Faced with the resignation of the state to bring UNDP to order, a simple executing outfit, the Free Civil Society condemns this complicity which aims to bury the developed Strategy to curb corruption in GABON.

This lack of strategy encourages the exponential rise of the harmful effects of corruption in our country.

Never have our economic resources been plundered this much. Never have budgets announced with fanfare since 2009, been deboned in full sight of everyone and with impunity as to lead the country into bankruptcy. Because of corruption in high places encouraged to be endemic, the 'country is on the ground' like pathetic Greece.

Mass unemployment is the norm, causing the rapid impoverishment of low-income populations.

Instead of celebrating this day with pomp, the State and UNDP have chosen inertia, lethargy and resignation before this cancerous gangrene that is plunging our country into the abyss of poverty and misery.

Thus, we are calling on the national and international community-on the resigned option that our country and UNDP the technical partner, have taken, which seriously undermines its economic future due to the refusal of future investors to come to a corrupt country.

It is because of them that this important day is ignored in Gabon.

I thank you

The Free Civil Society




Version française

La société civile libre de notre pays vient de publier un communiqué de première importance, tirant la sonnette d’alarme sur les complicités entre le bureau du PNUD au Gabon et le régime corrompu d’ALI Bongo; qui s’arrangent pour camoufler le système de prédation de nos finances publiques. Ci-dessous, le communiqué :



POINT DE PRESSE DE LA SOCIÉTÉ CIVILE LIBRE SUR LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

La journée du 09 décembre a été consacrée par l’ONU comme la journée commémorative de lutte contre la corruption, lutte qui a été scellée au plan juridique par l’élaboration et l’adoption de plusieurs conventions onusiennes signées et ratifiées par la République Gabonaise depuis 2003. Il s’agit : 
- de la Convention de Mérida ;
- de la Convention de Palerme ;
- de la Convention de MAPUTO (U.A) ;
- du Règlement N°1/03 CEMAC-UMAC du 03 avril 2003 adopté à Yaoundé. 

Au moment où le monde entier célèbre cette journée, nous constatons que les pouvoirs publics, la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement illicite, l’Agence Nationale d’Investigation Financière et le PNUD ont passé sous silence la célébration de cette importante journée, malgré l’important Budget alloué à cet effet (25.000.000 F ont été donnés à la Commission Nationale).

En outre, nous constatons l’acharnement de la Représentante du PNUD à exclure de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption et le blanchiment des capitaux des 3 ONGS qui ont été élues par leurs pairs pour les représenter au sein du Comité de Pilotage, du Comité de Coordination, j’ai cité l’ONG ‘’On ne m’achète pas’’, BrainForest et le ROLBG. Aussi, tel que nous l’avions annoncé par prémonition le jour du lancement par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Stratégie Nationale, jusqu’à ce jour, le Comité de Pilotage n’est toujours pas fonctionnel, son président et les membres représentant les Départements ministériels n’ont toujours pas été nommés par le Chef de l’Etat !

C’est la preuve parfaite du refus des autorités publiques d’amorcer une véritable lutte contre la Corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon, malgré les sommes colossales investies par le contribuable, soit 1.350.000.000 F gérés par le PNUD et la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement illicite.
Face à cette démission de l’Etat à ramener à l’ordre le PNUD, simple organe technique d’exécution la Société Civile Libre condamne cette complicité qui vise à enterrer la Stratégie mise au point pour endiguer la Corruption au GABON. 

Cette absence de Stratégie encourage la montée exponentielle des effets néfastes de la Corruption dans notre pays.

Jamais nos ressources économiques n’ont été autant pillées. Jamais les budgets annoncés en fanfare depuis 2009 n’ont été désossés au vu et au su de tout le monde et en toute impunité au point d’entraîner la quasi-cessation de paiement du pays. Du fait de la corruption encouragée en haut lieu à être endémique, le ‘’pays est par terre’’ à l’instar de la pathétique Grèce.

Le chômage de masse s’installe provoquant la paupérisation rapide des populations à faible revenu.

Plutôt que de célébrer avec faste cette journée l’Etat et le PNUD ont choisi l’inertie, la léthargie et la démission face à cette gangrène cancéreuse qui enfonce notre pays dans les abysses de la pauvreté et de la misère.

Aussi, interpellons-nous la Communauté internationale et nationale sur l’option démissionnaire qu’a pris notre pays et notre partenaire technique le PNUD, ce qui compromet gravement son avenir économique du fait du refus des investisseurs à venir dans un pays corrompu.

C’est à cause d’eux que cette importante journée est passée sous silence au Gabon. 

Je vous remercie

La Société Civile Libre

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