THE CULPABILITY OF GABONESE INTELLECTUALS. LA CULPABILITÉ DES INTELLECTUELS GABONAIS
English version
“For the first time the President of the Republic Head of State has put four Ministers from Woleu-Ntem, with big departments. Furthermore, there is a Prime Minister. A bong ye Woleu-Ntem, mia bera yi dze? A bong ye Woleu-Ntem, mia bera yi dze? (children of Woleu-Ntem what else do you want?)”
The above sentence is surprising; it pushes us to seek explanations. The most serious is that it was not said by a Gabonese from below; by one of those misguided provincial and under educated Gabonese. No, this was said by one of those presented to us as models; those they say are urban, highly educated and modern. By one of those who are responsible for driving our country forward. This sentence was pronounced almost 2 years ago in Oyem by the current Prime Minister of Gabon, Daniel Ona-Ondo! Should we laugh or cry?
Daniel Ona Ondo has the rank of full professor of economics; he cannot be accused of not knowing what a republican State is; what democracy is, what a people should expect from their leaders. When a Stare official, in addition to being a university professor, who can be regarded as an intellectual, says such things, what chance has the country to develop?
Ultimately it is not the peasants of our provinces or the unemployed of our shanty towns who limit our progress; but those who are supposed to know more than us, those who are purported to guide us. It is not an under-educated countryman who asked the people of Woleu-Ntem to not want anything else in life, because they had four ministers in the government; but the Prime Minister of a nation whose regime promised the populations of reaching emerging nation status by 2025.
Dear readers, it would be good if our journalists ask Daniel Ona Ondo to explain this quote because it is of paramount importance. In our opinion, this statement embodies not knowledge or intellectualism, but mediocrity. If the intellectual is defined as any individual concerned about the things of the mind and social phenomena; by uttering this phrase, Daniel Ona Ondo is automatically disqualified! If a ruler is the one who detects the problems of society and attempts to find solutions, by pronouncing that sentence, Daniel Ona Ondo is offside! If a prime minister must play the role of guardian of public morals and be recognizable by their integrity and sense of dedication for the triumph of justice in society; by uttering this phrase, Daniel Ona Ondo can only be a failure!
When you listen to or read the words of Daniel Ona Ondo, one wonders what this regime does to people yet who have normally good sense, to the point of making them lose the spirit of discipline and make them unable to appreciate the country's problems and propose solutions leading to a bright future for all Gabonese. To paraphrase Professor Albert Ondo Ossa, when you listen to regime’s people sucht as Daniel Ona Ondo, you understand why Gabon is underdeveloped!
Version française
«Pour la première fois le Président de la République Chef de l’Etat a mis quatre Ministres au Woleu-Ntem, avec des portes feuilles importants. En plus de de ça, il y a un Premier Ministre. A bong ye Woleu-Ntem, mia bera yi dzé? A bong ye Woleu-Ntem, mia bera yi dzé? (enfants du Woleu-Ntem qu'est-ce que vous voulez encore?)»
La phrase ci-dessus surprend; elle nous pousse à chercher des explications. Le plus grave est qu’elle n’a pas été dite par un Gabonais d'en bas; par un de ces gabonais provinciaux égarés et sous éduqués. Non, elle a été prononcée par un de ceux qu’on nous présente comme modèles; ceux qu’on dit urbains, hautement éduqués et modernes. Par un de ceux qui ont la charge de conduire notre pays à bon port. Cette phrase a été prononcée il y a bientôt 2 ans à Oyem par l’actuel premier ministre du Gabon, Daniel Ona-Ondo! Faut-il en rire ou en pleurer?
Daniel Ona Ondo a le grade de professeur agrégé d’économie ; on ne peut pas l’accuser de ne pas savoir ce qu’est un Etat républicain, ce qu’est la démocratie, ce qu’un peuple doit attendre de ses dirigeants. Quand un responsables du pouvoir d'Etat, de surcroît enseignant d’université, que l’on peut considérer comme un intellectuel, dit des choses pareilles, quelle chance a le pays de se développer?
En définitive, ce ne sont pas les paysans de nos provinces, ou les sans-emplois de nos mapanes, qui limitent notre progrès ; mais bien ceux qui sont supposés en savoir plus que nous, ceux qui sont présumés nous guider. Ce n'est pas un campagnard sous-éduqué qui a demandé aux Woleu-Ntemois de ne plus rien vouloir d’autre de la vie, puisqu’ils avaient 4 ministres dans le gouvernement, mais le premier ministre d’une nation dont le régime a promis aux populations l’atteinte du statut de nation émergente en 2025.
Chers lecteurs, il serait bon que nos journalistes demandent à Daniel Ona Ondo d’expliquer cette citation car elle est d’importance capitale. A notre avis, cette déclaration incarne non pas la connaissance ou l’intellectualisme, mais la médiocrité. Si l’intellectuel se définit comme tout individu préoccupé par les choses de l’esprit et les phénomènes sociaux; en prononçant cette phrase, Daniel Ona Ondo se disqualifie d’office! Si un gouvernant est celui qui décèle les problèmes de sa société et tente d’y apporter des solutions, en prononçant cette phrase, Daniel Ona Ondo se met hors-jeu! Si un premier ministre doit jouer le rôle de gardien de la morale publique et être reconnaissable par son intégrité et son sens du dévouement pour le triomphe de la justice dans sa société; en prononçant cette phrase, Daniel Ona Ondo ne peut être qu’un échec!
Quand on écoute ou on lit les propos de Daniel Ona Ondo, on se demande ce que fait ce régime aux gens pourtant normalement dotés de bons sens, au point de leur faire perdre l’esprit de rigueur et les rendre incapables de passer au crible les problèmes du pays et proposer des solutions promettant un avenir radieux à tous les Gabonais. Comme pour paraphraser le Professeur Albert Ondo Ossa, quand on écoute des gens du régime comme Daniel Ona Ondo, on comprend pourquoi le Gabon est sous développé !
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