ALI BONGO A PANAFRICANIST? ARE YOU KIDDING? ALI BONGO PANAFRICANISTE ? VOUS VOULEZ RIRE !
English version
To think that Ali Bongo could be an apostle of pan-Africanism is so ridiculous that we should not even have to explain why this characterization is impossible to do.
However, out of respect for our readership, we would like to refer them to the Ethiopiques magazine n ° 87, to discover the article by Célestine Colette Fouellefak KANA whose title is: " CHEIKH ANTA DIOP LE PANAFRICANISTE : UN REPERE POUR L’AFRIQUE ET SA JEUNESSE? "This article states:
Panafricanism is defined as a political and cultural movement which, considering Africa, Africans and their descendants from Africa as a single ensemble, aims to regenerate and unify Africa, and to foster a sense of solidarity among Populations of the African world ... There is an African personality that is common to all black men and women; This personality contains specific values of wisdom, intelligence, sensitivity. Black peoples are the most ancient peoples of the earth. They are dedicated to unity and a common future of power and glory ... This pan-African ideology therefore refuses any idea of assimilation, of integration into the universe of the dominator. This ideology of the refusal of all assimilation is a motivating force of extraordinary power. History holds that the African nationalist movement took extraordinary proportions as a result of Pan-Africanism. Similarly, the Soweto insurgents (June 1967) died because they refused to accept africaans education in the black high schools. What about the rash Cameroonian Um Nyobé at the UN in 1952 pronouncing his preference for a political independence of Cameroon? From Marcus Garvey to Thabo Mbeki via Nkwame Nkrumah and Cheikh Anta Diop, all have advocated a continental Pan-African federal state, an African renaissance. This idea of pan-Africanism, of which Nkrumah is the modern prophet, is an idea as old as the massive overseas deportation of Africans. It is the invisible part, secret, that of the history of the black peoples. Many blacks were deported, many died, others survived. These most diverse men fought with fanaticism against their deportation, refusing the separation from their land of origin. In the night of slavery miraculously, the deported people continued to live, to create, to invent their dream.
When one reads these passages, when one is somewhat educated about pan-Africanism, how can one classify Ali Bongo among pan-Africanists?
We will not give up!
Version française
Soupçonner Ali Bongo de panafricanisme est d’un ridicule si évident que nous ne devrions même pas expliquer pourquoi cette caractérisation est impossible à faire.
Mais par respect à notre lectorat, nous voudrons les renvoyer à la consultation de la revue Ethiopiques n°87, y découvrir l’article de Célestine Colette Fouellefak KANA dont le titre est : « CHEIKH ANTA DIOP LE PANAFRICANISTE : UN REPERE POUR L’AFRIQUE ET SA JEUNESSE ? » On peut lire ceci dans cet article :
Le panafricanisme se définit comme mouvement politique et culturel qui, considérant l’Afrique, les Africains et leurs descendants d’Afrique comme un seul ensemble, vise à régénérer et à unifier l’Afrique, ainsi qu’à encourager un sentiment de solidarité entre les populations du monde africain… Il existe une personnalité africaine qui est commune à tous les hommes, toutes les femmes de race noire ; cette personnalité recèle des valeurs spécifiques de sagesse, d’intelligence, de sensibilité. Les peuples noirs sont les peuples les plus anciens de la terre. Ils sont voués à l’unité et à un avenir commun de puissance et de gloire… Cette idéologie panafricaine refuse par conséquent toute idée d’assimilation, d’intégration à l’univers du dominateur. Cette idéologie du refus de toute assimilation est une force motivationnelle d’une extraordinaire puissance. L’histoire retient que le mouvement nationaliste africain a pris une ampleur extraordinaire à la suite du panafricanisme. De même, les insurgés de Soweto (juin 1967) sont morts parce qu’ils refusaient d’accepter l’enseignement africaans dans les collèges noirs. Que dire encore du téméraire Camerounais Um Nyobé à l’ONU en 1952 se prononçant pour une indépendance politique du Cameroun ? De Marcus Garvey à Thabo Mbeki en passant par Nkwame Nkrumah et Cheikh Anta Diop, tous ont prôné un Etat fédéral panafricain continental, une renaissance africaine. Cette idée du panafricanisme dont Nkrumah est le prophète moderne est une idée aussi vieille que la déportation massive outre-mer des Africains. C’est la partie invisible, sécrète, celle de l’histoire des peuples noirs. Bien des Noirs ont été déportés, beaucoup sont morts, d’autres ont survécu. Ces hommes les plus divers ont combattu avec fanatisme leur déportation, refusant la séparation d’avec leur terre d’origine. Dans la nuit de l’esclavage miraculeusement, le peuple déporté continuait à vivre, à créer, à inventer son rêve.
Quand on a lu ces passages, quand on est un peu éduqué sur le panafricanisme, comment peut-on classer Ali Bongo parmi les panafricanistes ?
On ne lâche rien !
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