CAN A COUNTRY BE CONTINUALLY RULED AGAINST THE WILL OF THE PEOPLE? PEUT-ON DIRIGER UN PAYS CONTINUELLEMENT CONTRE LA VOLONTÉ DU PEUPLE ?

English translation

In 1863, the American President Abraham Lincoln said his government was going to be a government of the people, by the people and of the people. History shows us that in countries that function well and are democratic, the people always appear as the instigator of their government.

But in Gabon, the people and the government are the opposite of each other. Indeed, the Gabonese people observe that the rulers do not use good governance, apply any principle of democracy and flout the sovereignty of the people by robbing them of their votes. Despite this situation, Ali Bongo wants to drag on to power.

Ali Bongo's action is now limited to repression or corruption. Things are so rotten between the regime and the population that anything Ali Bongo could undertake today would be rejected by the Gabonese people. We've had enough! There is no osmosis in Gabon between the rulers and the governed and this is felt every day.

The Gabonese people are no longer willing to endure being led by just any individual claiming to be President of the Republic. After 50 years of Bongos in power, an unbridgeable wall has been erected between the regime and the people. Since then, the Gabonese people have lived permanently this disenchantment and this deep break.

By imposing themselves upon us against our will, the Bongos continually break our dreams; at the same time, the dream of a whole people. Moreover, one should not be a great analyst to see that all the countries that have the same system of governance as Gabon have similar difficulties because this system generates devastating problems for the stability and progress of the countries, such as widespread corruption, abuse of power, and so on.

We cannot be ruled against our will. We will not give up!

Version française

En 1863, le Président américain Abraham Lincoln disait que son gouvernement allait être un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. L’histoire nous montre que dans les pays qui fonctionnent bien et sont démocratiques, le peuple apparait toujours comme l'instigateur de son gouvernement.

Mais chez nous au Gabon, le peuple et le gouvernement sont aux antipodes l’un de l’autre. En effet, le peuple Gabonais constate que les gouvernants n’usent nullement de bonne gouvernance, n’appliquent aucun principe de démocratie et bafouent la souveraineté du peuple en lui volant ses suffrages. Malgré cette situation, Ali Bongo veut s’éterniser au pouvoir.

L'action d’Ali Bongo se limite désormais à la répression ou à la corruption. Les choses sont si pourries entre le régime et la population que tout ce qu’Ali Bongo pourrait entreprendre aujourd’hui serait rejeté par le peuple Gabonais. Nous en avons assez ! Il n’y a aucune osmose au Gabon entre gouvernants et gouvernés et cela se ressent tous les jours.

Les Gabonais ne sont plus disposés à supporter d’être dirigés par n'importe quel individu se prétendant président de la République. Après 50 ans de pouvoir Bongo, un mur infranchissable s’est érigé entre le régime et le peuple. Depuis les Gabonais vivent en permanence ce désamour et cette profonde rupture.

En s’imposant à nous contre notre volonté, les Bongo brisent continuellement nos rêves ; par la même occasion, le rêve de tout un peuple. D'ailleurs, il ne faut pas être un grand analyste pour constater que tous les pays qui connaissent le même système de gouvernance que le Gabon, ont des difficultés semblables, car ce système est générateur de problèmes dévastateurs pour la stabilité et progrès des pays, à l'instar de la corruption généralisée, l'abus du pouvoir, etc.

On ne peut nous diriger contre notre gré. Nous ne lâcherons rien !