THE RECURRENT ATAVISMES OF SOME GABONESE ARE IN CONTRADICTION WITH THE NECESSITY OF OUR PROGRESS. LES RÉCURRENTS ATAVISMES DE CERTAINS GABONAIS SONT EN CONTRADICTION AVEC LA NÉCESSITÉ DE NOTRE PROGRÈS
English version
In countries where good governance has been in place, people and governments have long understood that transparency in all areas is the best detergent to ensure that countries are as clean and as egalitarian as possible for all. But some Gabonese, obviously, would not want this procedure to apply to Gabon.
You may remember that when Gregory Ngbwa-Mintsa joined as a civil plaintiff, the ill-gotten gains suit which is ongoing in France, the main reproach that the Bongo regime made to him was his association with "foreign NGOs" and "smearing the honor of Gabon". As if it were possible to further smear a country whose leaders had long since covered with the most repugnant filth.
Dear readers, in the USA, two white journalists and a black night watchman, were at the origin of the discovery of the Watergate scandal that drove down President Richard Nixon. No one accused them of wanting to tarnish the image of their country, on the contrary!
In France, we have recently witnessed the Bettencourt affair, without anyone saying that those who wanted to see more clearly into it smeared the image of France and of Sarkozy. On the contrary!
In Gabonese memory, all the big state scandals have always been stifled. This is systematic in our country. As proof, the Elf scandal was revealed in France, the investigation was made in France, only French citizens went to prison. Elf was dissolved and absorbed into Total; People like Le Floch-Prigent went to prison etc. In Gabon, on the other hand, nothing, no repercussion, except the dissolution of the FIBA and its transformation into BGFI, with always at its head, the same Henri Claude Oyima who would not even be worried because he was nephew of Omar Bongo.
In this context, we note that in the face of the progress of the case of the ill-gotten gains, some in the regime's camp still raise the specter of crass nationalism by saying that France should not meddle in the affairs of Gabon. Yes but when the Bongos buy 34 luxury properties in France, with our public money, why do those who complain today not say anything? If the Gabonese are not in a position to clean up their own governance, should we let the situation continue to rot?
The complaint of the ill-gotten gains is beneficial to us because, as Gregory Ngbwa-Mintsa understood before anyone else, it allows us to expose corruption and impunity on a large scale in our country, before a serious jurisdiction that cannot be Intimidated by the dictators who rule us. It's as simple as that !
The mechanism of this complaint will enable us in the long run, to win the case and to seek redress for the prejudice suffered by the Gabonese people. It will be a strong contribution to the application of good governance in Gabon.
We will not give up!
Version française
Dans les pays où s’applique la bonne gouvernance, les populations et les gouvernants ont depuis déjà longtemps, compris que la transparence dans tous les domaines soit le meilleur détergent pour garantir que les pays soit propres et aussi égalitaires devant la loi que possible pour tout le monde. Mais certains Gabonais, visiblement, ne voudraient pas que ce mode opératoire s’applique au Gabon.
L’histoire retiendra que lorsque Gregory Ngbwa-Mintsa se porta partie civile dans la plainte des biens mal acquis qui suit son cours en France, le principal reproche que le régime Bongo lui fit, se releva être son association avec des « ONG étrangères » pour soit disant « salir l’honneur du Gabon ». Comme si on pouvait salir davantage un pays dont les dirigeants l’avaient depuis longtemps recouvert des plus répugnantes immondices.
Chers lecteurs, aux USA, deux journalistes blancs et un veilleur de nuit noir, sont à l’origine de la découverte du scandale du Watergate qui fit chuter le Président Richard Nixon. Personne ne les accusa de vouloir ternir l’image de leur pays, au contraire !
En France, nous avons été récemment témoins de l’affaire Bettencourt, sans que personne ne disent que ceux qui voulaient y voir plus clair salissaient l’image de la France et de Sarkozy. Au contraire !
De mémoire de Gabonais, tous les gros scandales d’Etat ont toujours été étouffés. Cela est systématique dans notre pays. Pour preuve, le scandale Elf a été révélé en France, l’enquête a été faite en France, seuls les Français ont fait la prison. Elf a été dissoute et absorbée dans Total ; des gens comme Le Floch-Prigent ont fait la prison etc. Au Gabon, par contre, rien, aucune répercussion, si ce n’est la dissolution de la FIBA et sa mutation en BGFI, avec toujours à sa tête, le même Henri Claude Oyima qui ne sera même pas inquiété car neveu d’Omar Bongo.
Dans ce contexte, nous remarquons que devant les avancées de l’affaire de biens mal acquis, certains dans le camp du régime viennent encore brandir le spectre du nationalisme de bas étages en disant que la France ne devrait pas se mêler des affaires du Gabon. On veut bien, mais quand les Bongo vont acheter 34 propriétés de luxe en France, avec notre trésorerie, pourquoi ceux qui se plaignent aujourd’hui ne disent jamais rien ? Quand les Gabonais ne sont pas en mesure d’assainir leur propre gouvernance, doit-on laisser la situation continuer de pourrir ?
La plainte des biens mal acquis est salutaire pour nous car, comme l’avait compris Gregory Ngbwa-Mintsa avant tout le monde, elle nous permet de dénoncer la corruption et l’impunité à grande échelle chez nous, devant une juridiction sérieuse que ne peuvent intimider les dictateurs qui nous dirigent. C’est aussi simple que cela !
Le mécanisme de cette plainte nous permettra à terme, d’obtenir gain de cause et de solliciter une réparation des préjudices subis par le peuple Gabonais. Ce sera une forte contribution à l’application de la bonne gouvernance au Gabon.
On ne lâche rien !
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