SMALL PRECISION MR. JEAN-GASPARD NTOUTOUME-AYI; FOR THE NAZIS AS FOR THE INMATES OF AJEV, "I WAS ONLY FOLLOWING ORDERS" CANNOT BE AN EXCUSE! PETITE PRÉCISION MONSIEUR JEAN-GASPARD NTOUTOUME-AYI ; POUR LES NAZIS COMME POUR LES INCARCÉRÉS DE L’AJEV, « JE N’OBEÏSSAIS QU’AUX ORDRES » NE SAURAIT ÊTRE UNE EXCUSE!
English version
In a recent article published in Gabonreview, our
intellectually truculent compatriot Jean-Gaspard Ntoutoume-Ayi, makes an
indictment against the arbitrariness that surrounded the trial of the members
of Ajev who supposedly misappropriated public funds.
This blog agrees with 80% of the argument of Mr.
Jean Gaspard Ntoutoume-Ayi who describes the regime in power in Gabon as the
creator of the environment that allowed the members of Ajev to illustrate
themselves in the embezzlement of public money.
The 20% that we have a problem with is the one
that would present the members of the Ajev as having almost been victims who
only scrupulously followed orders from their hierarchy. It is here that we
abandon all intellectual solidarity with Mr. Jean Gaspard Ntoutoume-Ayi.
Mister Jean Gaspard
Ntoutoume-Ayi makes reference to the request for clemency made by one of the
key architects of the Holocaust during his trial in Jerusalem in 1961. During
this trial, Adolf Eichmann requested clemency on the basis that he was not the
leader and was only following orders; that he was a mere instrument in the Nazi
bureaucracy. The judges rejected his pleas under the reasoning that “being
ordinary is no protection when doing great evil”. On 1 June 1962 at age 56, he
was executed by hanging in Ayalon Prison of Ramla, Israel.
What we should be asking for is a trial for Sylvia and Noureddin
Bongo.
Version française
Dans un récent article paru
dans Gabonreview, notre intellectuellement truculent compatriote Jean-Gaspard
Ntoutoume-Ayi, fait un réquisitoire contre l’arbitraire qui a émaillé le procès
des membres de l’Ajev ayant soi-disant détournés des fonds publics.
Ce blog est d’accord avec 80%
de l’argumentaire de Monsieur Jean Gaspard Ntoutoume-Ayi qui décrit le régime
au pouvoir au Gabon comme étant le créateur de l’environnement qui a permis aux
membres de l’Ajev de s’illustrer dans les détournements de l’argent public.
Le 20% qui nous pose problème
est celui qui présenterait les membres de l’Ajev comme ayant presqu’été des
victimes qui ne faisaient que suivre scrupuleusement des ordres venant de leur hiérarchie.
C’est ici que nous abandonnons toute solidarité intellectuelle avec Monsieur Jean
Gaspard Ntoutoume-Ayi.
Monsieur Jean Gaspard
Ntoutoume-Ayi fait référence à la demande de clémence formulée par l’un des
principaux architectes de l’Holocauste lors de son procès à Jérusalem en 1961.
Au cours de ce procès, Adolf Eichmann avait plaidé pour sa clémence au motif
qu’il n’était pas le leader et qu’il ne faisait que suivre des ordres ; qu’il
n’était qu’un simple instrument dans la bureaucratie nazie. Les juges ont
rejeté ses plaidoyers au motif qu'« être ordinaire n’est pas une protection
lorsqu’on fait un grand mal ». Le 1er juin 1962, à l’âge de 56 ans, il fut
exécuté par pendaison à la prison d’Ayalon à Ramla, en Israël.
La position de ce blog
est que le mal peut souvent être banal et bureaucratique. C’est souvent fait
par des gens ordinaires. La réalité est que, tout comme dans le cas d’Eichmann,
les membres de l’Ajev ont volontairement participé au vol massif d’argent public.
Le seul problème pour nous, est que c’est tout le régime Bongo qui devrait être
en prison, pas seulement les membres de l’Ajev. On ne peut pas voler de
l’argent et ensuite prétendre ne pas être un voleur. Les membres d’Ajev
savaient exactement ce qu’ils faisaient. Ils ont pris l’argent, ont joui du
pouvoir, sont devenus arrogants comme les Bongos, etc. Ils ne peuvent prétendre
à aucune forme de clémence, si ce n’est que les vrais criminels soient ceux qui
les ont placés dans ces fonctions: les Bongos!
Le membre d’Ajev a-t-il
montré, à quel que moment que ce soit, lors de leur procès, des remords de culpabilité
pour leur rôle dans ces vols de fonds publics qui devraient servir à la
construction de routes, des écoles et des hôpitaux? Ce blog n’a vu aucune
preuve de cela. Chers lecteurs, oui, les Bongos sont les criminels qui ont créé
les conditions qui ont permis aux membres de l’Ajev de voler cet argent ; mais
ce n’est pas une excuse pour diminuer la responsabilité des membres d’Ajev.
Ce que nous devrions
demander, c’est un procès contre Sylvia et Noureddin Bongo-Valentin.
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