IN ANY DICTATORSHIP, PEOPLE IN THE RULING CAMP ARE CLINICALLY ILL ! DANS TOUTE DICTATURE, LES GENS DU CAMP DU POUVOIR SONT CLINIQUEMENT MALADES !
English version
Dear readers, this is unfortunately the kind of schizophrenia
many people who support the Bongos are suffering from. The Bongos have been in
power for 55 years; this means that for generations, many Gabonese are used to having
two different lives: a) a public life where they profess to be supporters of
the regime and act accordingly with enormous zeal; b) then a private life where
they hate the Bongos in secret; laugh at them with disdain; and wish for them
to be kicked out.
This schizophrenic
existence that has lasted for 55 years, has left deep scars in the collective
psyche of many people. That’s why many intellectuals like Guy Rossatanga-Rignault,
can at the same time support the Bongos, and write idealistic books about the
rule of law and democracy. That’s why such intellectuals openly practice the
doctrine of “Post-truth”, i.e. a way of thinking that says that when they are
within Gabon, truth doesn't matter, and they can switch off their morality and
live a big lie in which acceptance of corruption is granted, where they suspend
their belief in democracy and human rights as being futile notions.
Increasingly, this cynicism
is something that is completely accepted in Gabon and people who practice it
are deeply ill.
Version française
Chers lecteurs, imaginez
avoir été un étudiant brillant, diplômé d’une grande université comme La
Sorbonne, Oxford, etc. ; avoir parcouru le monde, vécu à Paris, New York,
Londres, etc.; avoir eu accès à de bonnes routes, à de bons hôpitaux et à
l’électricité permanente et à l’eau potable en tout temps. Imaginez ensuite
retourner au Gabon, voir les mauvaises conditions dans le pays et conclure que
tout va bien et que les Bongos font du bon travail.
Chers lecteurs, c’est
malheureusement le genre de schizophrénie dont souffrent de nombreuses
personnes qui soutiennent les Bongos. Les Bongos sont au pouvoir depuis 55 ans
; cela signifie que depuis des générations, de nombreux Gabonais sont habitués
à avoir deux vies différentes : a) une vie publique où ils se disent partisans
du régime et agissent en conséquence avec un énorme zèle ; b) puis une vie
privée où ils haïssent les Bongos en secret ; rient d’eux avec dédain ; et
souhaitent qu’ils soient renversés.
Cette existence
schizophrénique qui dure depuis 55 ans, a laissé de profondes cicatrices dans
la psyché collective de nombreuses personnes. C’est pourquoi de beaucoup d’intellectuels
comme Guy Rossatanga-Rignault, peuvent en même temps soutenir les Bongos, et
écrire des livres idéalistes sur l’État de droit et la démocratie. C’est
pourquoi ces intellectuels pratiquent ouvertement la doctrine de la «
post-vérité », c’est-à-dire une façon de penser qui dit que lorsqu’ils sont au
Gabon, la vérité n’a pas d’importance, et ils peuvent éteindre leur moralité et
vivre un grand mensonge dans lequel l’acceptation de la corruption est
accordée, où ils suspendent leur croyance en la démocratie et en l’Etat de
droit comme étant des notions futiles.
De plus en plus, ce
cynisme est quelque chose qui est complètement accepté au Gabon et les gens qui
le pratiquent sont profondément malades.
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