IT IS CLEAR THAT EVEN INTERNALLY, THE BONGO REGIME IS AFRAID OF COMPETENT PEOPLE! IL EST CLAIR QUE MÊME EN INTERNE, LE RÉGIME BONGO A PEUR DES GENS COMPÉTENTS !
English Version
On Wednesday, October
24, 2018, Ali Bongo was struck in Riyadh, Saudi Arabia, by a stroke that now keeps
him in the role of absent, if not intermittent, president.
At the time, the
French daily Le Monde informed us that to ensure the continuity of the State
during Ali Bongo's disability, a troika had been set up. It was composed of:
Frédéric Bongo, the director general of the special services of the Republican
Guard at the time, and especially brother of Ali Bongo; Brice Laccruche-Alihanga,
Ali Bongo's chief of staff at the time; and finally, Marie-Madeleine
Mborantsuo, the president of the Constitutional Court who is still in office.
It is here, dear readers, that we realize how much this regime fears the
competent Gabonese.
Indeed, at a time
when the country needed stability at the top of the State, the regime
demonstrated its distrust of competent Gabonese and technocrats, by entrusting
the country exclusively to two members of the Bongo family and a third whose
level of education boils down to an associated degree obtained painfully in a
rather suspicious school in Libreville.
In other countries,
constitutional mechanisms would have been respected and the country would have
been entrusted during the incapacity of its president, to recognized,
experienced and credible officials; in Gabon none of that, they would not call
upon the many technocrats who abound in the country; they will entrust the
direction of the country to the holder of an associate degree, Brice
Laccruche-Alihanga, who will surround himself in turn with his friends, all as
inexperienced as him, and the country would be pillaged by those who are now
called the BLA boys.
Dear readers, the
Bongo regime preferred to entrust the country to the inexperienced BLA boys, instead
of to more politically mature Gabonese with a clean record of service. Worse;
even within the regime, the Bla boys were preferred to the more competent
pedegists.
The question that
comes to mind is to ask why this regime fears competent people so much? This
phobia is certainly not unrelated to the immobility in which our country finds
itself. The character trait of the regime seems to be that it is absolutely
indifferent to Gabonese talents, and therefore does not encourage or seek them.
The consequence is
that the regime does not even try to create working conditions conducive to the
emergence of national skills and talents. In reality, this regime even prefers
to isolate them, eliminate them professionally, and discourage them to break their
morale.
In Gabon, the regime
does not allow potentially competent people to surpass themselves and create an
emulation that would maintain a high level of competitiveness among nationals.
It is perhaps also because of this state of affairs that the Gabonese have come
to not appreciate and admire each other; to not recognize the success of
others; to devalue our academics and technicians and to disparage our
intellectuals. The regime has ensured that Gabonese have become increasingly
pessimistic and negativists.
The first project of
any regime wishing to succeed the Bongos should be that of developing national
talents and trusting them by assigning them with the management of the country.
This will create healthy emulation. It will be necessary to start by giving, in
Gabon, a better value to work by remunerating it properly on the basis of
universally recognized criteria such as: the level of knowledge and
qualifications, the quality of work, the respect of commitments, the behavior
in society and the respect of others. Excellence must be rewarded, and botching
must be punished.
Gabon must change and
this will only be possible without the Bongos.
Version française
Le mercredi 24 octobre 2018, Ali Bongo avait été foudroyé
à Riyad en Arabie Saoudite, par un accident vasculaire cérébral (AVC) qui le
tient désormais dans le rôle de président absent, sinon intermittent.
A l’époque, le quotidien français le Monde nous
avait informé que pour assurer la continuité de l’Etat pendant l’invalidité d’Ali
Bongo, une troïka avait été mise en place. Elle était composée de : Frédéric
Bongo, le directeur général des services spéciaux de la Garde républicaine de l’époque,
et surtout frère d’Ali Bongo ; de Brice Laccruche-Alihanga, le directeur
de cabinet d’Ali Bongo de l’époque ; et enfin de Marie-Madeleine
Mborantsuo, la présidente de la Cour constitutionnelle qui est toujours en fonction.
C’est ici chers lecteurs, que l’on s’aperçoit à quel point ce régime craint les
Gabonais compétents.
En effet, au moment où le pays avait besoin stabilité
au sommet de l’Etat, le régime a démontré sa méfiance des Gabonais compétents et
technocrates, en confiant le pays exclusivement a deux membres de la famille
Bongo et a un troisième dont le niveau d’étude se résume à un BTS obtenu péniblement
dans une école assez suspecte de Libreville.
Dans d’autres pays, les mécanismes constitutionnels
auraient été respectés et le pays aurait été confié pendant l’incapacité de son
président, à des responsables reconnus, chevronnés et crédibles ; au Gabon
que nenni, on ne fera pas appel aux nombreux technocrates dont regorge le pays ;
on confiera la direction du pays au titulaire d’un BTS, Brice
Laccruche-Alihanga, qui va s’entourer à son tour de ses copains tous aussi inexpérimentés
que lui, et le pays va être mis en coupes réglées par ce que l’on appelle désormais
les BLA boys.
Chers lecteurs, le régime Bongo a préféré confier
le pays aux inexpérimentés BLA boys, qu’à des Gabonais plus politiquement
matures et ayant des états de service ne souffrant que de peu de contestation.
Pire ; même au sein du régime, les Bla boys ont été préférés aux pédégistes
plus compétents.
La question qu’il revient de se poser est celle de
savoir pourquoi ce régime craint tant les gens compétents ? Cette phobie n’est
certainement pas étrangère à l’immobilisme dans lequel se trouve notre pays. Le
trait de caractère du régime
semble être qu’il soit absolument indifférent aux talents Gabonais, et donc ne
les encourage pas et ne les cherche pas.
La conséquence est que le régime n’essaie même
pas de créer des conditions de travail propices à l'émergence des compétences et
des talents nationaux. En réalité, ce régime préfère même les isoler, les
éliminer professionnellement, et les décourager pour casser leur moral.
Au Gabon, le régime ne
permet aux gens potentiellement compétents de se surpasser et de créer une
émulation qui maintiendrait un niveau élevé de compétitivité chez les nationaux.
C'est peut-être aussi à cause de cet état de fait que les Gabonais en sont arrivés
à ne pas s’apprécier et s’admirer entre eux ; à ne pas reconnaître la réussite
des autres ; à dévaloriser nos universitaires et techniciens et à médire
de nos intellectuels. Le régime a fait en sorte que les Gabonais soient devenus
de plus en plus pessimistes et négativistes.
Le premier chantier de
tout régime voulant succéder aux Bongo devrait être celui de la mise en valeur
des talents nationaux et de leur faire confiance en leur confiant la gestion du
pays. Cela créera une saine émulation. Il va falloir commencer par donner, au
Gabon, une meilleure valeur au travail en le rémunérant correctement sur la
base de critères universellement reconnus tels que : le niveau des
connaissances et les qualifications, la qualité du travail, le respect des
engagements, le comportement en société et le respect des autres. Il faut récompenser
l’excellence et sanctionner le bâclage.
Le Gabon doit changer et
cela ne sera possible que sans les Bongo.
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