GABON IS THE COUNTRY OF POST-TRUTH! LE GABON EST LE PAYS PAR EXELLENCE DE LA POST-VÉRITÉ!
English version
Gabon has a government that, worryingly, plays
with the phenomenon of post-truth, that is to say that the regime does not care
about the factual truths relating to contingent and real events; but has fictitious
and false truths, the creation of which obeys the need of the regime to present
many of its fables to the Gabonese people. At this game, the master is Alain
Claude Bilie-By-Nze.
De facto truths, for every rational person, are
established truths; but before the Bongo regime, practicing post-truth, any
embarrassing event must be reduced to the rank of vulgar opinions to which the
regime decides that the Gabonese people must not subscribe.
For example, according to the regime, through the
voice of Alain Claude Bilie-By-Nze, Bruno Mboulou-Beka was not killed by the
bullets of the regime's militias, but by knife following a neighborhood brawl;
even if all the clues indicate that he was shot in the head. The regime even
found a forensic pathologist who made a false televised statement about it.
Similarly, for Billie-By-Nze and his friends, there
never was an assault on Jean Ping's headquarters, despite the bullet holes and
the many testimonies of dozens of deaths. To all this Bilie-Bi-Nze replied:
"Where are the bodies?" It is the same answer that in his time
Jean-Boniface Assele had addressed to Germain Mba's wife, after his
brother-in-law Albert Bongo had him murdered. Jean-Boniface Assele, in his
capacity as boss of the police, had told the young widow that he could not open
an investigation because there was no body and that she had to go home to wait
for her husband to return quietly from his going arounds; while the crying wife
showed him her own wounds, telling him that some Europeans had shot her husband
in the night and picked up his body. Fifty-one years later, Germain Mba has
never returned from these nocturnal escapades and Jean-Boniface Assele will
certainly die quietly in his bed, after having spent his life sleeping with half
of the women of a certain generation in Libreville. Thus
is life in the middle of post-truth.
Dear readers, lies are at the heart of all
totalitarian societies, because they always have the reflex to try to falsify
reality, and spread these systematic lies as truths that only take place in
this geographical space and therefore create a post-truth that blurs the
boundaries between truths and lies in the country.
In a country like Gabon, everything is now relative.
What is unacceptable elsewhere is becoming plausible in Gabon. Mathematically,
it is impossible for a population registered on the electoral lists, to double
in number in one night and to vote 99.95% for a single candidate. This is
impossible everywhere except in Gabon. The proof, Marie-Madeleine Mborantsuo
told us that all this was in line with electoral standards in Gabon. We inform
you that this lady, Marie-Madeleine Mborantsuo, builds churches in Gabon that
they sanctify with the name of her parents whom she elevates to the rank of
saints by the way. With this, we are both post-truth and post-religiosity.
Relativism in Gabon means that everything is now
worthwhile. The mother of Mary Madeleine Mborantsuo may well be called Saint
Berthe, because she is well worth as much as Mother Theresa, because she gave
birth to her extraordinary daughter who has done so much for Gabon.
In Gabon, there is unfortunately no longer a
common reality of national plurality; there is only the reality that the Bongos
want; and we must accept it despite its absurdity. In
Gabon, welcome to the land of "alternative" truths!
Version française
Le Gabon a un gouvernement
qui de façon inquiétante, joue du phénomène de post-vérité, c’est-à-dire que le
régime n’a cure des vérités de fait relatifs à des événements contingents et réel ;
mais a une vérité fictive et mensongère, dont la création obéit à la nécessité du
régime à présenter une de ses fables au peuple Gabonais. A ce jeu, le maitre
est Alain Claude Bilie-By-Nze.
Les vérités de fait, sont pour
toute personne rationnelle, des vérités établies ; mais devant le régime
Bongo, pratiquant la post-vérité, tout évènement gênant doit être rabaissé au
rang de vulgaires opinions auxquelles le régime décide que les Gabonais ne
doivent point souscrire.
Par exemple, d’après le régime,
par la voix d’Alain Claude Bilie-By-Nze, Bruno Mboulou-Beka n’a pas été tue par
les balles des milices du régime, mais par une arme blanche suite à une rixe de
quartier ; même si tous les indices indiquent qu’il a reçu une balle en
pleine tête. Le régime a même trouvé un médecin légiste qui a fait une fausse déclaration
télévisée à ce sujet.
De même, pour Billie-By-Nze
et ses amis, il n’a jamais eu d’assaut au QG de Jean Ping, et ce malgré les
impacts de balles et les nombreux témoignages de morts par dizaines. A tout
ceci Bilie-Bi-Nze a répondu : « ou sont les corps ? » C’est la même réponse
qu’en son temps Jean-Boniface Assele avait adressé à l’épouse de Germain Mba,
après que son beau-frère Albert Bongo l’ait fait assassiner. Jean-Boniface
Assele, en sa qualité de patron de la police, avait dit à la jeune veuve qu’il
ne pouvait ouvrir une enquête car il n’y avait pas de corps et qu’elle devait
rentrer à la maison attendre que son époux rentre tranquillement de ses balades
; alors que l’épouse en pleurs lui montrait ses propres blessures, en lui
disant que des européens avaient abattu son mari dans la nuit et avaient
ramassé son corps. Cinquante et un an plus tard, Germain Mba n’est jamais
rentré de ces balades nocturnes et Jean-Boniface Assele mourra certainement
tranquillement dans son lit, après avoir passé sa vie à coucher la moitié des
femmes d’une certaine génération à Libreville. Ainsi vit-on en pleine post vérité.
Chers lecteurs, le mensonge
est au cœur de toutes les sociétés totalitaires, car elles ont toujours le réflexe
de tenter de falsifier le réel, et répandre ce mensonge systématique en vérité qui
n’a cours que dans cet espace géographique et créé donc une post-vérité qui brouille
les frontières entre le vrai et le faux dans le pays.
Dans un pays comme le Gabon,
tout est relatif désormais. Ce qui est inacceptable ailleurs devient plausible
au Gabon. Mathématiquement, il est impossible qu’une population en registrée
sur les listes électorales, double en nombre en une nuit et vote à 99,95% pour
un seul candidat. C’est impossible partout sauf au Gabon. La preuve, Marie-Madeleine
Mborantsuo nous a dit que tout ceci était conforme aux normes électorales au Gabon.
Nous vous signalons que cette dame, Marie-Madeleine Mborantsuo, construit des églises
au Gabon qu’elles sanctifient du nom de ses parents qu’elle élève au rang de
saints au passage. Avec elle on est à la fois dans la post-vérité et la post religiosité.
Le relativisme au Gabon,
fait que tout se vaut désormais. La mère de Marie-Madeleine Mborantsuo peut
bien se faire appeler Sainte Berthe, car elle vaut bien mère Theresa, du fait d’avoir
mis au monde son extraordinaire fille qui a tant fait pour le Gabon.
Au Gabon, il n’y a
malheureusement plus de réalité commune à la pluralité nationale ; il n’y
a plus que la réalité que veulent les Bongo ; et nous devons l’accepter en
dépit de son absurdité. Au Gabon, bienvenue au pays des vérités
"alternatives"!
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