YOU CANNOT BUILD A COUNTRY ON THE BASIS OF DECEPTION. GABON COLLAPSES BECAUSE OF THE ILLEGITIMACY OF THOSE WHO RUN IT! ON NE PEUT BÂTIR UN PAYS SUR LA BASE DE L’IMPOSTURE. LE GABON S’ÉCROULE Â CAUSE DE L’ILLÉGIMITE DE CEUX QUI LE DIRIGENT !
English Version
The signs are there
in front of us. Only the willfully blind still refuse to see them. The many
palpable frustrations of the Gabonese are the result of their disenchantment
with this regime that governs them and therefore with all that it embodies.
In the cottages,
Gabonese make a mockery of Ali Bongo, a head of state not only illegitimate,
but practically invisible since his stroke in 2018. He is no more than a parody
of a Head of State in the minds of citizens.
The regime is trying
to hide this derision, by the repressive apparatus and the deployment of an
important propaganda system reminding the Gabonese that Ali Bongo exists. From
there, calls for Ali Bongo’s candidacy to succeed himself, by people like
Franck Nguema, increasingly resonate as an insult to the dignity of the
Gabonese people. This servility in the face of deception no longer impresses
anyone in Gabon and everyone knows the result of such attitudes after 55 years
of this regime.
Who says imposture
necessarily speaks of fraud, of nefarious practices in which one takes refuge
to maintain the illusion. Since 1967, the Bongos have not stopped promising the
Gabonese people that thanks to them, Gabon would go from a peasant country to
an industrial country. That our countryside and villages would become modern
cities; that our muddy and tortuous roads would be rectified, widened and
paved. That there would be a school and a university for every student who
would bother to want to study; and that each patient will have a hospital
responding to their ailments. What about the power lines that would illuminate
the entire territory?
Dear readers,
planning and achieving all this is a challenge that does not adapt well to impostor
and lack of seriousness. That’s why, after 55 years of power, the Bongos no
longer amuse us!
Version française
Les signes sont là devant
nous. Seuls les volontairement aveugles refusent encore de les voir. Les
nombreuses frustrations palpables des Gabonais sont le fruit de leur désenchantement
vis-à-vis de ce régime qui les dirige et par conséquent de tout ce qu’il
incarne.
Dans les chaumières, les
Gabonais tournent en dérision la figure d’Ali Bongo, un chef d’Etat non
seulement illégitime, mais pratiquement invisible depuis son AVC en 2018. Il n’est
plus qu’une parodie de Chef d’Etat dans l’esprit des citoyens.
Le régime tente de masquer
cette dérision, par l’appareil répressif et le déploiement d’un dispositif de
propagande important rappelant au Gabonais qu’Ali Bongo existe. Partant de là, les
appels à la candidature d’Ali Bongo pour se succéder à lui-même, par des gens
comme Franck Nguema, résonnent de plus en plus comme une insulte à la dignité
du peuple Gabonais. Cette servilité face à l’imposture n’impressionne plus
personne au Gabon et tout le monde connait le résultat de telles attitudes après
55 ans de pouvoir.
Qui dit imposture parle forcément
de fraude, de pratiques dilatoires dans lesquelles on se réfugie pour
entretenir l’illusion. Les Bongo n’arrêtent pas depuis 1967 de promettre aux
Gabonais que grâce à eux, le Gabon passerait de pays de paysans en pays industriel.
Que nos bourgades villageoises deviendraient des villes modernes ; que nos
chemins boueux et tortueux seraient rectifiés, élargies et bitumés. Qu’il y aurait
école et université pour chaque élève qui se donnerait la peine de vouloir étudier ;
et que chaque malade aura hôpital répondant à ses maux. Que dire des lignes électriques
qui illumineraient tout le territoire ?
Chers lecteurs, planifier
et réaliser tout ceci est un défi qui s’accommode mal de l’imposture et du
manque de sérieux. Voici pourquoi, après 55 ans de pouvoir, les Bongo ne nous
amusent plus !
Comments
Post a Comment