COULD ALI BONGO’S POLITICAL MARKETING REST ON EMPTYNESS? LE MARKETING POLITIQUE D’ALI BONGO PEUT-IL REPOSER SUR DU VIDE?


Photo: dataqualitycampaign.org


English version

Outside of people making noise around Ali Bongo and his team’s recreational operations, serious citizens are entitled to keep a strict accounting of the state of the country compared to its available funds. In Gabon, there is a lot of talk but unfortunately the figures are often absent from the debate as to get everyone to agree. In this post, we engage in an numbered exercise of the state budgets from fiscal year 2010 to this day, and ask that you evaluate this amount compared to what has been done and so you can make up your own opinion about the use of your money; because never forget that this is your money and not that of the Bongos.

In 2010 the budget of the Gabonese state was voted to be FCFA 2,096,000,000,000
In 2011 the budget of the Gabonese state was voted to be FCFA 2,230,000,000,000
In 2012 the budget of the Gabonese state was voted to be FCFA 2,453,000,000,000
In 2013 the budget of the Gabonese state is of FCFA 3,141,000,000,000

So dear readers, we can all safely estimate that in four years of full exercise of power, and unchallenged since no opposition was allowed to have a voice to the chapter, Ali Bongo and his team officially managed the tune of 2096 + 2230 + 2453 + 3141 = FCFA 9,920,000,000,000. When you know that the official payroll of the Gabonese public service hovers around 50 billion CFA francs, in four years if 48 months elapse, we will evaluate that approximately 50 x 48 = 2400 billion CFA francs were paid in wages. By subtracting the salaries from the total budget of 4 years, we get the figure of 9920 - 2400 = 7620 billion CFA francs.

Dear readers, we must understand that after payment of wages, the Ali Bongo team disposed of about 7620 billion CFA francs to run Gabon, that is to say, pay the debt maturities, to run the government, investing in infrastructure, paying student grants etc... So it is by having this figure in mind that you should assess and draw conclusions from what has been done so far, because when you are presented with 10 km of paved roads, you must put it in the proper financial context. The 10 km of paved roads may have been cause for celebration in a country with a budget in four years, of 1,000 billion CFA francs. But when there are more than 7000 billion, should we take pride in that 10 km of road were paved? Are we not entitled to ask where did the vast majority of this money go? Are we not entitled to ask why the Gabonese students, owners of these 7000 billion continue to attend school in a football stadium?

Dear readers, facing circus entertainers, one would have to implement the scientific screening consisting of measure everything in the proper context so that the political marketing running amok in Gabon would be put in its place. You are all capable of observation and deduction and no one should convince you to take positions in opposition to your most important interests as a citizen. Political marketing run amok as used by Ali Bongo and Richard Attias wants to convince the gullible that Gabon is now recognized worldwide as one of the places in Africa that are most conducive to business and investment. But just read the neutral international press, as the Brazilian or London press of this past week, you would realize that no one in the world can lend to this Gabon of the Bongos the reputation of preferred destination for direct foreign investment. In 4 years, so far, there have only been talks of investment by companies of mafia like character such as Olam or Gunvor.

The insightful Gabonese citizen is entitled to ask what happened to the seven trillion of budget money. In a country aspiring to good governance, the answer to this question should be known to all citizens, and let no one tell us about great works because there is nothing being built in Gabon right now that cost in its entirety even 1000 billion CFA francs. We repeat, nothing, nothing at all! Political marketing has its limits that insightful good citizens know how to detect.


Version française

En dehors des tamtameurs qui font du bruit autours des opérations ludiques d’Ali Bongo et de son équipe, les citoyens sérieux sont en droit de tenir une stricte comptabilité de l’état du pays par rapport à ce que révèle sa fiscalité. Au Gabon, on parle beaucoup mais malheureusement les données chiffrées sont souvent absentes du débat de manière à mettre tout le monde d’accord. Dans ce billet, nous nous livrons à un exercice chiffré des budgets de l’état depuis l’exercice 2010 à ce jour, et vous demandons d’évaluer ce montant par rapport à ce qui a été réalisé et ainsi vous pourrez vous faire votre propre opinion de l’utilisation de vos deniers, car n’oubliez jamais que ce sont les vôtres et non ceux des Bongo.

En 2010 le budget de l’état gabonais avait été voté à 2096 milliards FCFA
En 2011 le budget de l’état gabonais avait été voté à 2230 milliards FCFA
En 2012 le budget de l’état gabonais a été voté à 2453 milliards FCFA
En 2013 le budget de l’état gabonais a été arrêté à 3141 milliards FCFA

Donc chers lecteurs, nous pouvons ensemble estimer sans risque de nous tromper qu’en 4 années d’exercice plein de pouvoir, et ce sans partage car aucune opposition n’a été admise à avoir voix au chapitre, Ali Bongo et son équipe ont officiellement géré la coquette somme de 2096 + 2230 + 2453 + 3141 = 9920 milliards FCFA. Quand on sait qu’officiellement la masse salariale de la fonction publique gabonaise oscille autour de 50 milliards de francs CFA, en quatre années si 48 mois s’écoulent, nous évaluerons donc qu’environ 50 x 48 = 2400 milliards de francs CFA auraient été payés en salaires. En soustrayant le paiement des salaires du montant total des budgets en 4 ans, on revient au chiffre de 9920 – 2400 = 7620 milliards de francs CFA.

Chers lecteurs, il faut bien comprendre qu’après paiement des salaires, l’équipe Ali Bongo a disposé d’environ 7620 milliards de franc CFA pour faire tourner le Gabon; c'est-à-dire payer les échéances de la dette, faire fonctionner les administrations, investir dans l’infrastructure, payer les bourses de étudiants etc… C’est donc en ayant ce chiffre en tête que vous devrez jauger et tirer conclusion de ce qui a été accompli à ce jour; car quand on vient vous présenter 10 kilomètres de routes bitumées, il faut remettre tout cela dans son contexte financier. Ces 10 km de routes bitumées auraient été cause de célébration dans un pays ayant un budget en 4 ans, de 1000 milliards de francs CFA. Mais quand on dispose de plus de 7000 milliards, doit-on tirer fierté de ce que 10 km de route aient été bitumées? N’est-on pas en droit de demander où est passée la grande majorité de ce fond? N’est-on pas en droit de se demander pourquoi les élèves gabonais, propriétaires de ces 7000 milliards, continuent d’aller en classe dans un stade de football?

Chers lecteurs, face aux amuseurs de cirque, il va falloir appliquer le tamisage scientifique consistant à tout mesurer dans le contexte approprié, pour que le marketing politique à la noix qui sévit au Gabon soit remis à sa place. Vous êtes tous capables d’observation et de déduction et personne ne devrait plus vous convaincre de prendre des positions en opposition avec vos intérêts de citoyen les plus importants. Le marketing politique à la noix d’Ali Bongo et Richard Attias veut faire croire aux naïfs que le Gabon est aujourd’hui reconnu à travers le monde pour être l’un des lieux en Afrique les plus propices aux affaires et aux investissements. Mais il vous suffit de lire la presse internationale neutre, comme la presse brésilienne ou londonienne de la semaine écoulée, pour vous rendre compte que nul au monde ne saurait prêter au Gabon des Bongo cette réputation de destination privilégiée pour les investissements directs étrangers. En 4 ans, jusqu’ici, on ne parle que de l’implantation d’entreprises à caractère mafieux comme Olam ou encore Gunvor.

Le citoyen gabonais perspicace est en droit de se demander ce qui est advenu des 7000 milliards de franc de budget. Dans un pays aspirant à la bonne gouvernance, la réponse à cette question devrait être connue de tous les citoyens; et qu’on ne vienne surtout pas nous parler de grand travaux car il n’y a rien en chantier au Gabon en ce moment qui dépasse dans sa totalité les 1000 milliards de francs CFA. Nous le répétons, rien, rien du tout! Le marketing politique a ses limites que la perspicacité du bon citoyen sait déceler.

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