WELL ORDERED CHARITY DOES NOT BEGIN AT HOME, IN GABON!! LA CHARITÉ BIEN ORDONÉE, AU GABON, NE COMMENCE PAS PAR SOI!
English version
One of the most famous French proverbs originating from medieval time says, "The well-ordered charity begins with oneself." Several interpretations have been given to this proverb, depending on the context in which it was used, but everyone agrees to give it the generic meaning that says: "before caring for others, one must first think about himself!" This is true in the social, professional, educational, or political settings.
If we speak of this wise saying in this post, it is in response to the news that Ali Bongo, the President of the Gabonese Republic they are trying to present as “emerging”, but which social and political outlook still evoke rather tenacious images of a third, no, a fourth world, has chartered a plane to support the presidential campaign of candidate Ibrahim Boubacar Keita in Mali. When one is a Gabonese citizen and knows the problems overwhelming the average citizen, it is questionable whether this charity is well ordered because at the same time these words are written, fifty students are languishing in the jails of the Bongo regime for requesting the payment of scholarships. The Malian press reveals that in addition to this aircraft, Ali Bongo also provided a substantial financial allocation to the candidate's campaign. It should also be noted that this contribution resembles a françafrique support because the other heavyweights of Françafrique such as Blaise Compaore and Alassane Ouattara, also have been very attentive and generous toward the "chosen" candidate.
But for the Gabonese people, it is difficult to support this latest demonstration of cavalier use of public funds. The irony is that it is an open secret that Gabonese cash serves as a piggy bank for françafrique which can use Gabonese public funds to pay for compromising bills which are unresolvable by France because of the provisions of the French law and its Constitution. Several such examples have been revealed. In his monumental book " Démocratie Dynastique au Gabon," Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi explains in the chapter " Pouvoir et Ethnicité " how in Gabon, France, which spoke ostensibly or rupture under Sarkozy, acted in fact in a manner suggesting a return to yesterday's total and brutal imperialism. He tells us that for the 2009 presidential election in Gabon, Pierre-Mamboundou-Mamboundou and Andre Mba-Obame were declared unacceptable characters to the Elysee palace and the reason for this veto would have been found in the unwritten agreements between France and the Gabon, in fact between France and the Bongos, wishing that France has full access to Gabonese assets at any time and for any occasion. For example, this book tells us that it is the Gabonese Treasury which paid cash for the repair of damages caused by the French army in the Ivory Coast. The book details that 12 billion CFA francs were paid to a firm belonging to Alassane Ouattara, to perform certainly fake studies; that 94 billion CFA francs were paid by Gabon to a company owned by Mrs. Ouattara, for the rehabilitation of the Presidential Palace of the Republic of Côte d'Ivoire, destroyed by French bombings. Apart from these Ivorian expenditures, instead of France it is still Gabon which paid the ransom that was used for release of the members of Zoe's Ark in Chad. These types of operations no longer get easy funding by the French Treasury since the so called "black box" cases; but when you have a country like Gabon which can pay instead of France for such undercover operations, we understand that the power could only be entrusted to safe hands.
When the Gabonese taxpayer discovers all these expenditures not done to strengthen Gabon, but to advance the agenda of France, can anyone still be surprised that Gabon’s charity does not begin at home? That the Gabonese citizen is often the last recipient of his country's resources? That despite the trillions of CFA francs of annual budget, Gabon is still a country of the Fourth World? So, may the Gabonese people weep and lament that their country has been totally ripped from them because as long as geopolitical circumstances would continue to dictate that Gabon resources be leveraged to support a non-Gabonese agenda, and as long as Gabonese citizens will not put themselves in the way of these nefarious designs making Gabonese wealth the exclusive domain of non-national interests; people will continue to ask: "but where does Gabon’s money go?” Those who would not know the answer would have themselves to blame, because the documentation is available for all to read.
Version française
Un des plus célèbres proverbes français d’origine médiévale dit: «la charité bien ordonnée commence par soi-même». Plusieurs interprétations ont été données à ce proverbe, dépendant des contextes dans lequel il aurait été utilisé; mais tout le monde s’accorde à lui donner la signification générique qui dit: « qu’avant de s’occuper d’autrui, il faille d’abord penser à soi !» Ceci est valable dans le cadre social, professionnel, éducatif, ou politique.
Si nous retenons ce sage proverbe dans ce billet, c’est en réaction à la nouvelle qu’Ali Bongo, le Président de cette République Gabonaise qu’on essaie de présenter comme émergente, mais dont le faciès social et politique continu d’évoquer l’image d’un tiers, non, d’un quart monde plutôt tenace, aurait affrété un avion au soutien de la campagne présidentielle du candidat Ibrahim Boubacar Keïta, au Mali. Quand on est gabonais et qu’on connaît les problèmes accablant le citoyen moyen, on peut se demander si cette charité est plutôt bien ordonnée car au moment même où ces mots sont écrits, une cinquantaine d’étudiants croupissent dans les geôles du régime Ali Bongo pour avoir revendiqué le paiement des bourses d’études. La presse Malienne révèle par ailleurs qu’outre cet avion, Ali Bongo aurait aussi apporté une dotation financière conséquente pour la campagne du candidat. Il faut aussi remarquer que cette contribution ressemble à un support françafricain car les autres ténors du pré-carré tels que Blaise Compaoré ou Alassane Ouattara se sont aussi montrés très attentifs et généreux envers ce candidat « choisi ».
Mais pour les Gabonais, il est difficile de supporter cette énième démonstration d’utilisation légère des deniers publics. Le comble est qu’il soit un secret de polichinelle que la trésorerie Gabonaise serve de tirelire à la françafrique qui dispose des deniers publics Gabonais pour régler des ardoises compromettantes et impossibles à régler par la France à cause des clauses de la loi Française et de sa Constitution. Plusieurs cas de figure ont été révélés. Dans son livre monumental: « Démocratie Dynastique au Gabon », Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi explique dans le chapitre « Pouvoir et Ethnicité » comment au Gabon, la France qui tint un discours ostensiblement porté vers la rupture, sous Sarkozy, a agi dans les faits d’une manière évoquant un retour à l’impérialisme total et brutal d’hier. Il nous apprend que pour la présidentielle de 2009 au Gabon, Pierre Mamboundou-Mamboundou et André Mba-Obame avaient été déclarés personnages inacceptables pour l’Elysée et que la raison de ce veto se trouverait dans les accords non-écrits entre la France et le Gabon; en fait entre la France et les Bongo, voulant que la France dispose des avoir Gabonais en tout temps et en toute occasion. Par exemple, ce livre nous apprend que c’est le Trésor Public Gabonais qui a payé, rubis sur ongle, les réparations des dégâts causés par l’armée Française en Côte d’Ivoire. Le livre détaille que 12 milliards de francs CFA ont été payés à un cabinet appartenant à Alassane Ouattara, pour réaliser de études certainement bidons; que 94 milliards de francs CFA ont été payés par le Gabon à une société, propriété de Madame Ouattara, pour la réfection de la Présidence de République de Côte d’Ivoire, détruite par les bombardements Français. En dehors de ces dépenses Ivoiriennes, en lieu et place de la France, c’est encore le Gabon qui a payé la rançon qui a servi à la libération des membres de l’Arche de Zoé au Tchad. Ce genres d’opérations n’obtiennent plus de financements du Trésor Français depuis l’affaire dite « des caisses noires », mais quand on dispose d’un pays comme le Gabon qui peut payer à la place de la France pour les opérations de barbouzerie, on comprend que le pouvoir ne puisse y être confié qu’à des mains sures.
Quand le contribuable gabonais découvre toutes ces dépenses faites non pas pour renforcer le Gabon, mais pour faire avancer l’agenda de la France, peut-on encore s’étonner que la charité au Gabon ne commence pas par soi? Que le citoyen Gabonais soit souvent le dernier bénéficiaire des ressources de son pays? Qu’en dépit des milliers de milliards de budget annuel, le Gabon reste un pays du quart monde? Alors, que les Gabonais pleurent et se lamentent que leur pays leur ait été totalement arraché, car tant que la géopolitique exigera que les ressources du Gabon soit mises à contribution pour soutenir un agenda extra-Gabonais, et tant que le citoyen Gabonais ne se mettra pas au travers de la route de ces desseins néfastes faisant des richesses Gabonaises la propreté exclusives des non intérêts non nationaux; on continuera à se demander : « mais où donc passe l’argent du Gabon? » Ceux qui ne sauront pas la réponse ne devront s’en prendre qu’à eux-mêmes, car la documentation est disponible à tous, pour lecture.
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