THESE PAID FRANÇAFRIQUE SPEAKING ENGAGEMENTS WHICH OBJECTIFY AFRICANS. CES CONFÉRENCES RÉMUNÉRÉES FRANÇAFRICAINES QUI CHOSIFIENT LES AFRICAINS
English version
Those of us who still believe that reading Cesaire, Hampâté-Ba and other great black thinkers is a must, will recognize the problem we pose in this post as the ball that is being dragged by black people since the capture by Antonio Gonzalves of the first Black in 1442, and his subsequent presentation to the court of Lisbon as an exotic object, which soon alas, became an "object for profit." You see dear readers, if the discovery of the "new world" in 1492, made the African into a "person-merchandise", unfortunately in the 21ist century, this identity remains glued to the African. But today, there is even need to chain the African, or whip him; for he has learned the lesson of the master so well that he objectifies himself before them.
How not, dear readers, to assimilate these paid speeches which now abound in françafrique Africa, to acts of reification, that is to say of objectification and depersonalization of Africans. These paid conferences where French officials or French politicians, without any preparation, just tell for the price of gold, to Africans, platitudes and basic evidence; cannot be explained but in the context of a socio-anthropological reality saying that thoughts outside the West do not exist and receiving these Western thoughts, even when they are absurd and devoid of any content, must cost a precious tribute to all Africans finding themselves in such a position of privilege.
In a country like Congo-Brazzaville, which gave birth to pens like those of Jean Malonga, Tchikaya U Tam'si, Emmanuel Dongala, and Sony Labou Tansi, to name but a few, is it still necessary in 2013, to pay 30,000 euros to Jean Francois Cope, in addition to transportation and accommodation, for a period of 48 hours during which he left the Congolese people with economic and philosophical pronouncements such as:
"I think Africa is at a crossroads ... this reality is of course Africa’s issue, but it is also the issue of the world ... the world must now look to the future of Africa as his own future ... we need the world to be there to encourage ... education is the key to everything ... For me Africa is primarily that of the 21st century ... the mobile phone is a major change, and internet and new technologies also ... Africa has historically a relation to time and space that is different ... "
Dear readers, the selected pieces above, are taken from Jean Francois Cope words, recently in Brazzaville; and as you can see, Denis Sassou Nguesso paid 30,000 euros to hear this flow of bullshit, to listen to things that are already known to all Congolese and Africans older than 12 years old. But the real scandal is that if Cope had been invited to attend a conference in France, Europe, Asia or in the United States, we bet that his remarks would have been more substantial because he would have known that he would have to face people eager to hear sensible things and not dictators who anyway do not care about what is said, the key for them being to have printed in their propaganda newspapers that the dictator was visited by Cope and everyone was smiling, confirming the good historical brotherly relations between France and Africa etc..!
Dear readers, here is where we still are. Françafrique Africa is governed by the principle of enslavement. It behooves us all to face the New York Forum Africa and other methods put forward to bribe French political legally, by cries which should tear down our deafness and indifference and put an end to this objectification of blacks. Western eyes should not be de facto accepted, when this look proves to be both derogatory and objectifying. There are Africans capable of analyzing Africa more deeply than Cope, Attias, Kouchner Attali etc would ever be able to... To pay to listen to a speech that no one in the world would agree to lend an ear to, even for free; one must be an African dictator to do this!
Version française
Ceux d’entre nous qui croient encore que lire Césaire, Hampâté-Ba et les autres grands penseurs noirs soit un passage obligé, reconnaitront la problématique que nous posons dans ce billet comme étant le boulet que traine la personne noire depuis la capture par Antonio Gonzalves du premier Noir en 1442, et sa présentation subséquente à la cour de Lisbonne comme objet exotique, qui très vite hélas, deviendra un "objet à profit". Voyez-vous chers lecteurs, si avec la découverte du « nouveau monde » en 1492, on fit de l’africain une "personne marchandise", malheureusement au 21unième siècle, cette identité reste collée à l’africain. Sauf qu’aujourd’hui, on n’a même plus besoin d’enchainer cet africain, ni de le fouetter; il a tellement bien appris la leçon des maitres, qu’il se chosifie lui-même devant ces derniers.
Comment, chers lecteurs, ne pas assimiler les conférences rémunérées qui pullulent désormais en Afrique françafricaine, à des actes de réification, c'est-à-dire de chosification et de dépersonnalisation des africains. Ces conférences rémunérées où des hauts fonctionnaires ou hommes politiques français, sans préparation aucune viennent raconter à prix d’or, aux africains, des lieux communs et des évidences élémentaires; ne peuvent s’expliquer que dans le cadre d’une réalité socio-anthropologique voulant que la pensée en dehors de l’occident n’existe point et que recevoir cette pensée occidentale, même absurde et vide de contenu, doive en coûter un précieux tribut à tout nègre se retrouvant dans une telle position de privilège.
Dans un pays comme le Congo-Brazaville, qui a donné naissance à des plumes comme celles de Jean Malonga, Tchicaya U tam'Si, Emmanuel Dongala, ou Sony Labou Tansi, pour ne citer que ceux-là; faut-il encore en 2013, devoir payer 30000 euros à un Jean François Copé, en plus du transport et de l’hébergement, pour un séjour de 48 heures au cours duquel il laissera aux congolais des profondeurs philosophiques et économiques telles que:
« Je pense que l’Afrique est à la croisée des chemins…cette réalité est bien sûr l’affaire de l’Afrique, mais c’est aussi l’affaire du monde…le monde doit maintenant considérer l’avenir de l’Afrique comme son propre avenir…il faut que le monde soit là pour encourager…l’éducation est la clé de tout…Pour moi l’Afrique c’est d’abord celle du 21unième siècle…le téléphone portable constitue un changement majeur, internet et les nouvelles technologies aussi…l’Afrique a historiquement un rapport au temps et à l’espace qui est différent… »
Chers lecteurs, ces morceaux choisis sont tirés du propos de Jean François Copé, fait récemment à Brazzaville; et comme vous pouvez le constater, Denis Sassou Nguesso a payé 30000 euros pour entendre ce débit de conneries; pour écouter des choses que sait déjà tout congolais ou africain âgé de plus de 12 ans. Mais le vrai scandale est que si Copé avait été invité à participer à une conférence en France, en Europe, en Asie ou aux Etats-Unis, nous parions que son propos aurait été plus substantiel car il aurait su qu’il aurait face à lui des gens désireux d’entendre des choses sensées et non des dictateurs qui de toute façon se foutent de ce qui est dit, l’essentiel étant de faire imprimer dans leur presse aux ordres que le dictateur a reçu la visite de Copé et que tout le monde était souriant, confirmant les bonnes relations fraternellement historiques entre la France et l’Afrique etc.!
Chers lecteurs, voici où nous en sommes encore. L’Afrique françafricaine reste dirigée par le principe de l'asservissement. Il nous incombe donc à tous de faire face à ces New York Forum Africa et autres méthodes misent en place pour graisser la patte des politiques français en toute légalité, et pousser un cri qui déchirera la surdité de nos indifférences et mettra fin à cette chosification du nègre. Le regard occidental ne doit pas être accepté de facto, quand ce regard se révèle être à la fois dénigrant et chosifiant. Il y a des africains capable d’analyser l’Afrique bien plus profondément que ne le feront jamais les Copé, Attias, Kouchner, Attali etc…Payer pour écouter un discours que nul dans le reste du monde accepterait d’y prêter oreille même gratuitement, il faut être dictateur africain pour le faire!
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