WHY GERMANY SUCCESSFULLY OPERATES WITHOUT THE NEED TO EXPLOIT SOME AFRICAN EX-COLONIES? POURQUOI L’ALLEMAGNE RÉUSSIT SANS AVOIR Á EXPLOITER DES EX-COLONIES AFRICAINES?




English version


Odile Tobner, the widow of the African giant that was Mongo Beti, his real name: Alexandre Biyidi-Awala, wrote that françafrique became for France, what drugs were for addicts, and that the phenomenon of addiction to the easy money from françafrique became so deep for French politicians that promises of any dissolution of this françafrique by presidents like Sarkozy or Hollande, resembled those resolutions by addicts who like to swear they would stop taking drugs 'tomorrow', never today. Everybody knows that this kind of statement is often empty and has no tomorrow. Despite all the promises made from François Mitterrand to François Hollande, françafrique has never been better than in 2013: Ali Bongo is at the head of Bongo, Côte d'Ivoire was replaced in safe hands, those of Ouattara, Togo has nothing to report; uranium from Niger is still sold off to French companies which pay a symbolic franc; in Congo - Brazzaville and Cameroon things purrs without much problem. Françafrique is not even dying; it is farting good health, long live françafrique!

However, if the demonstration of the usefulness of françafrique for France cannot be argued with the slightest doubt, it could also be demonstrated that over time the need for this system has contributed to limit the French economic genius. This demonstration is made to us by the simple comparison of the functioning of the German and French economies and industries. Germany has no umbilical cord with Africa, while France has privileges associated with the looting of the resources of its former African colonies. Yet when one takes stock, all economic indicators are in favor of Germany against France. The figures below are from 2012:

Unemployment: 10% France, Germany 6%
Growth Rate: 1% France, Germany 4%
Inflation: 2% France, Germany 1%
Exports of goods and services: 499 billion euros France, Germany 1.118 trillion euros
Trade Balance: -4 billion euros France; Germany +90 billion euros

This brief comparison gives you an idea of the difference in economic performance between France and Germany. However, it is France and not Germany that has access at vile price through françafrique, to raw materials essential to the modern economy such as oil, uranium, manganese, iron, etc. So it seems that the exploitation of Africa is not a guarantee of economic success and there are more effective ways to strengthen a country’s economy. While the French ensured their energy independence by deploying the Foccart networks all over Africa, German made the choice to resolutely work harder to find internal solutions that would make their products more attractive throughout the world. The big difference was at the level of the political and economic decisions taken by the leaders of these two countries. Germany, probably because of the result of the two world wars, became very discreet, internally effective and restrained in its actions, while France with its African empire that could be looted at any time, became loud, arrogant, messy, megalomaniac and lazy at will. When the Germans chose to produce more, in France it was decided to encourage policies that had the effect of producing less while demanding to earn more. When in France politicians talked a lot for very little results, in Germany they said: "here we do not talk too much, we work!"

In the end, without having to rob former African colonies, the German economy is one of the most competitive in the world. The costs of German industry production are lower than the ones in French industry, and income of German exports is nearly triple that of the French. But more importantly, historically, German leaders have cultivated the education of responsible citizens, hardworking people who are united against the challenges of the nation. Not France that has cultivated a mythology of self-aggrandizement depending on the plunder of African colonies, but whose benefits today no longer fit the needs of the modern world. Germany is today and for a long time to come, the No. 1 of the EU. The Germans have a national identity and know how to get respect by showing strength on the ground and not statements made of papier mache. The Germans did not clutter themselves by supporting, hoping a return in suitcases full of banknotes, incompetent potentates in Africa. The largest German company is Volkswagen and it is an automobile manufactures, while in France the number one is Total, an oil company with the biggest profits coming from Africa. What a symbol!



Version française


Odile Tobner, la veuve du géant africain que fut Mongo Béti, de son nom d’état civil: Alexandre Biyidi-Awala; a écrit que la françafrique était devenue pour la France, ce que la drogue est pour les toxicomanes; et que le phénomène d’accoutumance à l’argent facile venant de la françafrique était devenu tellement profond chez les politiciens hexagonaux, que toute promesse de dissolution de cette françafrique par des présidents comme Sarkozy ou Hollande, ressemblaient ces résolutions de toxicomanes qui aiment jurer qu’ils arrêteraient de prendre les drogues « demain », jamais aujourd’hui. Tout le monde sait que ce genre de déclaration reste souvent sans lendemains. En dépit de toutes les promesses faites depuis François Mitterrand jusqu’à François hollande, la françafrique ne s’est jamais mieux portée qu’en 2013: Ali Bongo veille sur le territoire gabonais, la Côte d’Ivoire a été replacée entre des mains sûres, celles de Ouattara; le Togo n’a rien à signaler; l’uranium du Niger est toujours bradé aux entreprises françaises qui le paient au franc symbolique; au Congo-Brazzaville et au Cameroun ça ronronne sans trop de problème. La françafrique n’est même pas agonisante, elle pète de santé, vive la françafrique!

Pourtant, si la démonstration de l’utilité de françafrique pour la France ne peut plus faire l’objet du moindre doute, on peut aussi démontrer qu’à la longue, la nécessité de ce système a aussi contribuée à limiter le génie économique français. Cette démonstration nous est faite par la simple comparaison du fonctionnement des économies et industries allemandes et françaises. L’Allemagne n’a pas de cordon ombilical avec l’Afrique, tandis que la France bénéficie de privilèges liés au pillage des ressources de ses ex-colonies africaines. Pourtant quand on fait le bilan, tous les indicateurs économiques sont à la faveur de l’Allemagne face à la France. Les chiffres ci-dessous sont de 2012:

Chômage: 10% France; 6% Allemagne
Taux de croissance: 1% France; 4% Allemagne
Inflation: 2% France; 1% Allemagne
Exportation de biens et services: 499 milliards d’euros France; 1118 milliards d’euros Allemagne
Balance commerciale : -4 milliards d’euros France; + 90 milliards d’euros Allemagne

Cette comparaison sommaire vous donne une idée de l’écart en performance économique entre la France et l’Allemagne. Pourtant, c’est la France et non l’Allemagne qui dispose de l’accès à vils prix grâce à la françafrique, aux matières premières indispensables à l’économie moderne que sont le pétrole, l’uranium, le manganèse, le fer, etc. Il semble donc que l’exploitation de l’Afrique ne soit pas un gage de succès économique et qu’il y ait des méthodes plus efficaces de renforcer son économie. Pendant que les français s’assuraient une indépendance énergétique en déployant les réseaux Foccart sur l’Afrique, les allemands eux faisaient résolument le choix de travailler plus dur pour trouver des solutions internes qui rendraient leurs produits plus attractifs partout dans le monde. La grosse différence s’est donc située au niveau des décisions politiques et économiques prises par les dirigeants de ces deux pays. L’Allemagne, certainement à cause du résultat des deux guerres mondiales, est devenue très discrète, efficace en interne et retenue dans ses actions; alors que la France, grâce à son empire africain qui pouvait être pillé à satiété, est devenue tonitruante, arrogante, brouillonne, mégalomane et paresseuse à volonté. Quand les Allemand choisissaient de produire plus, en France on décidait d’encourager des politiques qui avaient pour conséquence de produire moins tout en exigeant de gagner plus. Quand en France les politiciens parlaient beaucoup pour très peu de résultats, en Allemagne on disait: "ici on ne parle pas trop, on travaille!"

Au finish, sans avoir à spolier d’anciennes colonies africaines, l'économie Allemande est l’une des plus compétitives du monde. L’industrie allemande a des coûts de production plus bas que l’industrie Française, et les revenus des exportations allemandes sont près du triple de celles des français. Mais plus important, depuis toujours, les gouvernants allemands ont cultivé l’éducation de citoyens responsables, travailleurs et unis face aux défis de la nation. Pas la France qui a elle cultivé une mythologie de grandeur qui dépendait du pillage des colonies africaines, mais dont les bénéfices aujourd’hui ne cadrent plus avec les besoins du monde moderne. L'Allemagne est aujourd’hui et pour longtemps, le n°1 de l'UE. Les Allemands ont une identité nationale et savent se faire respecter par des arguments de terrain solides et non des affirmations de grandeur en papier mâché. Les allemands ne s’encombrent pas à soutenir à bout de bras, en espérant des valises de billets en retour, des potentats incompétents en Afriques. La plus grande entreprise allemande est Volkswagen qui est dans la fabrique d’automobile, tandis qu’en France le numéro un est Total, une compagnie pétrolière dont les plus grands bénéfices viennent d’Afrique. Tout un symbol!

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