THE PDG, THE PARTY IN POWER, IS NOT LAWFUL; WHEN INFORMED OF THAT SITUATION, THE MINISTRY OF THE INTERIOR SAYS THAT IT DOES NOT CARE! LE PDG, PARTI AU POUVOIR, N’EST PAS EN RÈGLE AVEC LA LOI. INFORMÉ, LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR RÉPOND QU’IL S’EN FOUT!
English Version
A better illustration of the existential crisis of the regime Bongo-PDG in Gabon could not have been made than the exposure of the fact that the PDG is in reality a party not abiding by the rules established by the Gabonese constitution which remains, like it or not, the basic repository of legality in Gabon. As you can read below in this correspondence by Gerard Ella-Nguema informing officials of the Ministry of the Interior of the illegality of the PDG, the response of the Deputy Minister proves sufficiently that the walls of protection of the collective legality are nonexistent because the law is arbitrary and applied a variably according to the individual. In response to the Gabonese citizen that Gerard Ella Nguema happens to be, the Deputy Minister of the Interior says with grace and elegance
"It's all chat, it's crap. Take us to court!”
Here is the type of official to whom Ali Bongo entrusts with the responsibilities of the Gabonese government. When it accepted with indifference that the party-State is illegal, this gives a fairly strong idea of the consideration that this regime has for legality, its own in front of the law!
Happy reading (the documents presented to the Ministry of the Interior are in French below)
Version Française
Une meilleure illustration de la crise existentielle du pouvoir Bongo-PDG au Gabon n’aurait pu être faite, que la mise à nu du fait que le PDG soit en fait un parti se dispensant des règles établies par la constitution gabonaise qui reste qu’on le veuille ou non, le dépositoire fondamental de la légalité au Gabon. Comme vous pouvez lire ci-dessous, dans ce courrier de Gérard Ella-Nguema, informant les responsables du Ministère de l’Intérieur de l’illégalité du PDG, la réponse du Ministre Délégué nous prouve à suffisance que les remparts de protection de la légalité collective sont inexistants car la loi est arbitraire et appliquée à la tête du client. En réponse à ce citoyen Gabonais qu’est Gérard Ella-Nguema, le Ministre Délégué à l’Intérieur répond avec grâce et élégance:
« Tout ça c’est de la tchatche, c’est du blabla. Amenez-nous devant les tribunaux ! »
Voici le type de responsable à qui Ali Bongo confie les destinés de l’appareil de l’Etat gabonais. Quand on accepte dans l’indifférence que le parti-Etat soit illégal, cela donne une idée assez fixe de la considération qu’a ce pouvoir pour la légalité, sa propre légalité!
Bonne lecture
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