ALI BONGO AND MAIXENT ACCROMBESSI MAY BE IN TROUBLE IN THE USA! ALI BONGO ET MAIXENT ACCROMBESSI POSSIBLEMENT DANS DE BEAUX DRAPS AUX USA!




English version


The largest U.S. newspaper by circulation, the Wall Street Journal, the newspaper of business and the world of finance in the United States, published today an explosive article on an investigation by the U.S. Department of Justice, on suspicious money transfers by Ali Bongo and his associates to the USA. We faithfully reproduce below for you, that article of the Wall Street Journal.



U.S. Probes Fund Flows From Gabon
Investigators Hunt Assets Linked to African Country's President, Family


By Joe Palazzolo, Chistopher M. Matthews and Drew Hinshaw


U.S. authorities are investigating the flow of funds from Gabon to the U.S. to determine whether any assets are traceable to public corruption in the central African country, according to a law-enforcement document and people familiar with the matter.


As part of a broader effort to address possible foreign graft, Homeland Security agents and Justice Department prosecutors have searched for assets in the U.S. linked to Gabonese President Ali Bongo and his family, as well as his chief of staff, Maixent Accrombessi, these people said. Prosecutors could seek to seize assets they believe are ill-gotten.


The case puts Gabon in the cross hairs of U.S. policy in Africa. President Barack Obama is looking to increase trade and military ties with stable African partners like Gabon, an economy growing at about 7% this year. But the Justice Department is taking a harder tack against corruption on the continent.


Two U.S. Senate probes into the movement of foreign assets into the country since 1999 concluded that Mr. Bongo's late father, Omar, who ruled the country for 41 years, used his position to amass a personal fortune during Gabon's oil boom.


The current U.S. probe came to light last year after customs officials at Los Angeles International Airport said they found more than $150,000 in the luggage of a onetime hairdresser and aide to Mr. Bongo. Agents seized the money from the man, Derek Ashby, because he hadn't disclosed the full amount on currency forms, according to documents filed in federal court in California in July.


In September, federal agents raided the Pennsylvania home of lobbyist Joseph Szlavik, weeks after he allegedly transported cash from Gabon to the U.S., said people familiar with the matter. Prosecutors are investigating whether Messrs. Szlavik and Ashby violated any criminal laws, according to the law-enforcement document.


Bringing bulk cash into the U.S. is legal, as long as the person carrying it declares the proper amount and states whether they are carrying it on someone else's behalf. Money-laundering laws prohibit knowingly engaging in a financial transaction that involves the proceeds of corruption.


Mr. Ashby told agents he hadn't bothered to count all of the cash because he was transporting it to Mr. Bongo's estranged wife in Los Angeles, Inge Collins, according to court documents.


"He was just unaware of the total amount he was provided," said Michael R. Kilts, a lawyer for Mr. Ashby. Mr. Szlavik declined to comment through his lawyer, Aitan Goelman. Neither man has been charged with a crime.


Since 2000, Ms. Collins has received millions of dollars in cash payments and wire transfers from Mr. Bongo and through Messrs. Ashby and Szlavik, said a person familiar with the matter.


Mr. Bongo's office said this month that it was aware of the probe but received word from the U.S. State Department that neither the president nor his government is under investigation by U.S. authorities. A State Department spokesman declined to comment, as did a spokesman for the Justice Department.


U.S. Attorney General Eric Holder announced a new asset-forfeiture program in 2010 aimed at "combating large-scale foreign official corruption."


From 2011 to 2012, Gabon held a United Nations Security Council seat and helped push through sanctions against Iran's nuclear program and support for the removal of Libyan leader Moammar Gadhafi.


In 2011, Mr. Bongo asked the U.S. Treasury for help training Gabonese auditors to investigate corruption there, said Eric Benjaminson, then U.S. ambassador.


That same year, Mr. Bongo had a conversation with Mr. Obama in which the U.S. leader expressed his desire for the Gabonese to increase anticorruption efforts, said Mr. Benjaminson, who was in the room. Mr. Bongo agreed, said Mr. Benjaminson.


A White House spokesman declined to comment.


Ms. Collins married Mr. Bongo in 1994 but separated from him a decade later. Mr. Ashby styled her hair for the wedding and was later asked to join Mr. Bongo's coterie of aides, said a person familiar with the matter.


Ms. Collins said she was cooperating with authorities and denied any wrongdoing.



Version française


Le plus important quotidien américain par tirage, le Wall Street Journal, le journal des affaires et du monde de la finance aux Etats-Unis, publie en ce jour un article explosif sur une enquête du ministère américain de la Justice, sur des transferts de fonds douteux d’Ali Bongo et de ses acolytes, vers les USA. Nous vous reproduisons ci-dessous, la traduction fidèle de l’article du Wall Street Journal.



Les Etats-Unis Sondent Les Flux Financiers US Emanant Du Gabon
Les Enquêteurs Cherches Les Actifs Liés A La Famille Présidentielle De Ce Pays Africain


Par Joe Palazzolo, Chistopher M. Matthews et Drew Hinshaw


Les autorités américaines enquêtent sur le flux de fonds en provenance du Gabon vers les Etats-Unis pour déterminer si ces actifs sont traçables à la corruption publique dans ce pays d'Afrique centrale, selon un document des autorités judiciaires et des personnes familières de l’enquête.


Dans le cadre d'un effort plus large pour examiner de possibles corruptions étrangères, les agents de la Sécurité Intérieure et les procureurs du ministère de la Justice ont recherché des avoirs aux États-Unis liés au président gabonais, Ali Bongo et sa famille; ainsi qu’à son chef de cabinet, Maixent Accrombessi, ont précisé ces enquêteurs. Les procureurs pourraient décider de saisir ces biens qu'ils estiment être mal acquis.


Cette affaire met le Gabon dans le viseur de la politique américaine en Afrique. Le président Barack Obama cherche à accroître les liens commerciaux et militaires avec des partenaires africains stables comme le Gabon, une économie en croissance d'environ 7% cette année. Mais le ministère de la Justice a adopté une tactique plus rigoureuse contre la corruption sur le continent.


Deux enquêtes du Sénat américain sur les mouvements des avoirs étrangers dans le pays depuis 1999 avaient conclu que le défunt père de M. Bongo, Omar, qui a dirigé le pays pendant 41 ans, avait utilisé sa position pour amasser une fortune personnelle tout au long du boom pétrolier du Gabon.


L’enquête américaine actuelle a commencé l'année dernière, après que des agents des douanes à l'aéroport international de Los Angeles aient annoncé avoir trouvé plus de 150.000 $ (75 millions de francs CFA) dans les bagages d'un ex-coiffeur travaillant pour M. Bongo. Les agents ont saisi l'argent de ce monsieur, Derek Ashby, parce qu'il n'avait pas divulgué, comme le stipule la loi, le montant total de cette somme sur les formulaires de devises, selon les documents qui ont été déposés en cour fédérale en Californie en Juillet dernier.


En Septembre, les agents fédéraux ont fait un raid sur la maison de Pennsylvanie du lobbyiste Joseph Szlavik, quelques semaines après qu’il eut lui aussi transporté de l’argent cash du Gabon vers les Etats-Unis, disent les personnes proches du dossier. Les procureurs enquêtent et veulent savoir si MM Szlavik et Ashby ont violé les lois en vigueur, selon le document des autorités judiciaires.


Transporter de l'argent en liquide vers les États-Unis est légale, aussi longtemps que la personne transportant la somme, déclare la quantité exacte et indique si elle transporte cet argent pour soi ou pour le compte de quelqu'un d'autre. Les lois contre le blanchiment d'argent interdisent de sciemment s'engager dans une opération financière qui implique les produits de la corruption.


M. Ashby a déclaré aux agents qu'il n'avait pas pris la peine de compter tout l'argent parce qu'il le transportait pour être remis à l’épouse en séparation de M. Bongo à Los Angeles, Inge Collins, selon des documents judiciaires.


«Il n’était tout simplement pas au courant de la somme totale qui lui a été remise», a déclaré Michael R. Kilts, un avocat représentant M. Ashby. M. Szlavik s’est refusé de tout commentaire par l’intermédiaire de son avocat, Aitan Goelman. Aucun des deux hommes n’a pour l’instant été inculpé de crime.
Depuis 2000, Mme Collins a reçu des millions de dollars de paiements en espèces et en virements de M. Bongo et par l’entremise de MM Ashby et Szlavik, a déclaré une personne proche du dossier.


Le Cabinet de M. Bongo a déclaré ce mois qu'il était au courant de l’enquête, mais dit avoir reçu le mot du Département d'État des États-Unis que ni le président ni son gouvernement n’étaient sous enquête par les autorités américaines. Un porte-parole du Département d'Etat a refusé de commenter, tout comme un porte-parole du ministère de la Justice.


Le Procureur Général américain Eric Holder (le Ministre de la Justice) a annoncé un nouveau programme de confiscation d’avoir en 2010 visant à «combattre la corruption à grande échelle des officiels étrangers».


De 2011 à 2012, le Gabon a siégé au Conseil de sécurité des Nations Unies et a contribué à faire passer les sanctions contre le programme nucléaire de l'Iran et a soutenu la destitution du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.


En 2011, M. Bongo a demandé au Trésor américain de l'aide à la formation des contrôleurs d’audits financiers gabonais pour enquêter sur la corruption dans ce pays, a affirmé Eric Benjaminson, alors ambassadeur des Etats-Unis au Gabon.


Cette même année (2011), M. Bongo a eu une conversation avec M. Obama dans laquelle le leader américain a exprimé son désir de voir les Gabonais accroître les efforts de lutte contre la corruption, a déclaré M. Benjaminson, qui était dans la salle lors de cette conversation. M. Bongo avait accepté de le faire, a déclaré M. Benjaminson.


Un porte-parole de la Maison Blanche a refusé de commenter.


Mme Collins a épousé M. Bongo en 1994, mais se sépara de lui une décennie plus tard. M. Ashby avait été son coiffeur pour ce mariage et a ensuite été invité à rejoindre la coterie d’employés de M. Bongo, a déclaré une personne proche du dossier.


Mme Collins a dit qu'elle coopère avec les autorités et a nié toute malversation.

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