GABON’S DEFAULT IS NOW ACTUAL; IT IS USELESS FOR THE REGIME TO CONTINUE TO LIE! LA CESSATION DE PAIEMENT DU GABON EST DÉSORMAIS EFFECTIVE; INUTILE POUR LE RÉGIME DE CONTINUER À MENTIR!
English version
Some days ago, as in a last hurray by a press at the service of a dictatorial regime finding itself in the abyss of failure, the Gabonese government daily "Gabon Matin" had a surreal headline: "The Coffers of The State are Not Empty". But in a dictatorship, even when the dictator is naked and that the people giggle, pointing at his unfortunate family jewels exposed to popular derision, the regime’s minions still have to do their job, which means that they have to continue to scream and cry that the dictator is wearing the most beautiful costume. This is where things are in Gabon, dear readers, because despite the regime's attempts to tell fables to public opinion, all serious observers and the international financial press are unanimous: Gabon is lacking in liquidity. The country is insolvent!
But to counter all forms of misinformation from the Bongo regime, we must first define the what a default is. Article L.631 -1 of the Commercial Code in France defines the state of default as being “unable to meet one’s current liabilities with the available assets." Current liabilities are the assumed commitment that requires immediate payment, that is to say more precisely the immediate expenses and debt service. The available assets are what one can have in the short term, which is to say in existing fund or in the bank. In this specific case of Gabon, the insolvency simply means that the Treasury does not have currently sufficient liquidity to meet its immediate commitments. Gabon is therefore unable to pay its creditors and is in default. When this is understood, it becomes obvious to understand that this whole suspension of common funds for the fight against poverty and the restoration of equal pay, is only a diversion to entertain children. The truth is elsewhere and Ali Bongo has invented a fable to justify why his regime could not honor the payment of common funds.
But the most important question is to understand how and why Gabon, a producer of oil and other raw materials that are sold at very high prices on world markets, became insolvent. Equatorial Guinea neighboring Gabon, which produces oil since 1993, currently produces around 322,000 barrels per day and its State has an annual budget of about $ 6.5 billion, or 3250 billion CFA francs and a public debt estimated at 9.3%. Gabon has been producing oil for a long time, over 40 years, with current production being about 228,000 barrels per day and has a budget of more than 3000 billion CFA francs and a public debt estimated at 22.2%. However, although unfortunately both countries suffer from dictatorships, the financial situation of Equatorial Guinea is more comfortable than that of Gabon. The difference of nearly 100,000 barrels / day of production does not explain why Equatorial Guinea is in better financial health, because Gabon fills the difference with other wealth produced via others raw materials such as Manganese etc. So, dear readers, what's wrong, where does Gabon’s money go? Why with substantially the same budget, Equatorial Guinea has surpluses and Gabon is insolvent just after the start of the new fiscal year?
Dear readers, this blog cannot give you the answers; the only people likely to have these answers are those who manage the national windfall. There must be a great debate in this country so that we know what is being done to our common heritage. The regime must stop lying and finally talk to Gabonese people as citizens who have the right to know what is happening.
Version française
Il y a quelques jours, comme un dernier baroud d’honneur d’une presse au service d’un régime dictatorial se trouvant dans les abimes de l’échec, le quotidien gouvernemental gabonais «Gabon Matin» titrait de manière surréaliste: «Les Caisses de L’Etat Ne Sont Pas Vide». Mais dans une dictature, même quand le dictateur est tout nu et que le peuple pouffe de rire en pointant du doigt ses malheureux bijoux de famille exposés à la raillerie populaire, les sous fifres doivent faire leur boulot; c’est dire affirmer à cor et à cri que le dictateur porte le plus beau des costumes. On en est là au Gabon, chers lecteurs, car en dépit des tentatives du régime de vouloir raconter des fables à l’opinion, tous les observateurs sérieux et la presse financière internationale sont unanimes: le Gabon est en manque de liquidité. Le pays est en cessation de paiement!
Mais pour contrecarrer toutes les formes de désinformations émanant du régime Ali Bongo, nous devons d’abord définir ce qu’est la cessation de paiement. L’article L.631-1 du Code du Commerce en France défini l’état de cessation des paiements comme étant «l'impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible». Le passif exigible est l’engagement prit qui nécessite un paiement immédiat, c'est-à-dire plus précisément les charges immédiates et le service de la dette. L’actif disponible est ce dont on peut disposer à très court terme, c'est-à-dire l'existant en caisse ou en banque. Dans le cas présent du Gabon, la cessation de paiement signifie simplement que le Trésor public ne dispose pas en ce moment de liquidités suffisantes lui permettant d’honorer ses engagements immédiats. Le Gabon est par conséquent l’impossibilité de payer ses créanciers; il est en cessation de paiement. Quand on a compris cela, on a évidemment compris que toute cette histoire de suspension des fonds communs pour lutter contre la pauvreté et rétablir l’égalité salariale, n’est qu’une diversion pour amuser les enfants. La vérité est ailleurs et Ali Bongo s’est inventé une fable pour justifier pourquoi son régime ne pouvait honorer le paiement des fonds communs.
Mais la question la plus importante est de savoir comment et pourquoi le Gabon, producteur de pétrole et d’autres matières premières vendues à prix très élevés sur les marchés mondiaux, est devenu insolvable. La Guinée Equatoriale voisine du Gabon, qui n’exploite le pétrole que depuis 1993, produit aujourd’hui près de 322000 barils par jour et son Etat a un budget annuel d’environ 6,5 milliards de dollars, soit 3250 milliards de francs CFA et une dette publique évaluée à 9,3%. Le Gabon produit du pétrole depuis bien longtemps, plus de 40 ans; sa production actuelle est d’environ 228000 barils par jour; il a un budget de plus de 3000 milliards de francs CFA et une dette public évaluée à 22,2%. Pourtant, même si ces deux pays souffrent malheureusement de dictatures, la situation financière de la Guinée Equatoriale est plus confortable que celle du Gabon. La différence de près de 100000 barils/jour de production n’explique pas que la Guinée Equatoriale ait une meilleure santé financière, car le Gabon comble cette différence avec les autres richesses produites comme le Manganèse etc. Alors, chers lecteurs, cherchez l’erreur, où passe l’argent du Gabon? Pourquoi avec sensiblement le même budget, la Guinée Equatoriale est excédentaire et le Gabon est en cessation de paiement à peine la nouvelle année fiscale entamée?
Chers lecteurs, ce blog ne saurait vous en donner les réponses; les seules personnes susceptibles de vous répondre sont ceux qui gèrent la manne nationale. Il faut un grand déballage dans ce pays pour qu’on sache ce qui est fait de notre patrimoine commun. Le régime doit arrêter de mentir et parler enfin aux Gabonais comme à des citoyens en droit de savoir ce qui se passe.
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