NO MR. JEAN EYEGHE-NDONG, YOU SHOULDN’T HAVE! NON MONSIEUR JEAN EYEGHE-NDONG, VOUS N’AURIEZ PAS DU!
English version
"In politics, perception is reality" once wrote a political scientist of the American School in a pamphlet advising politicians and those aspiring to be so, to always ensure that their actions reflected their political positions, because in the long run, in the eyes of the people, politicians quickly become what they do and not what they say!
Jean Eyeghe-Ndong might need this advice, because the news coming from the Second District of Libreville, are not good. They are even very worrying and likely to tarnish the political credit accumulated by Jean Eyeghe-Ndong since 2009. Indeed, Alexis Bengone, son of Jean Eyeghe-Ndong, has been propelled as Mayor of the borough, following the victory in this district of the list led by the father. There is no other word to describe this retrograde act, we will use the word that is appropriate: nepotism; and for having opposed the hereditary succession in Gabon, Jean Eyeghe-Ndong cannot afford to practice what he himself condemned the Bongos of doing. No, this is unacceptable and frankly speaking, this is suicidal for him and his son.
By such an act, Jean Eyeghe-Ndong in his capacity as popular political leader, gives the impression to mock his cause and what has made him so popular. He gives the impression of a distressing hypocrisy and to act reflexively for family preservation and not to promote a Republican Gabon. However, there is no question here about challenging the personal, intellectual or moral qualities of Alexis Bengone. It is merely about indicating that by making his son Mayor of the Second District, Jean Eyeghe-Ndong has become politically compromised because he is doing as the Bongos and Mborantsuos in his political environment, and this does not bode anything good for the future of his leadership.
Dear readers, you know the affection that this blog has always had for Jean Eyeghe-Ndong and it would be a tragedy if this man who gave us evidence of such a great potential, ended as the other wrecks of Gabonese politics, roaming the corridors of the Bongos looking for a crumb to nibble. This is why in friendship and respect, we come here to ask him to reconsider the position of Mayor offered to his son and the offer it to a recipient who does not belong to his bloodline, his tribe, or his in-laws. It is Jean Eyeghe-Ndong who would come out ahead because there are future battles to fight and these do not need to be compromised because of a narrow and parochial vision based on "me" and not "we." Jean Eyeghe-Ndong must wake up before it's midnight; he can still rectify the situation!
Version française
«En politique, la perception est la réalité» avait jadis écrit un politologue de l’école américaine, dans un pamphlet conseillant aux politiciens et a ceux qui aspiraient de l’être, de toujours veiller à ce que leurs actions traduisent leurs positions politiques, car à la longue, aux yeux d’un peuple, un politicien devient rapidement ce qu’il fait et non ce qu’il dit!
Jean Eyeghe-Ndong pourrait avoir besoin de ce conseil, car les nouvelles qui nous viennent du Deuxième Arrondissement de Libreville, ne sont pas bonnes. Elles seraient mêmes inquiétantes et de nature à ternir le bagage politique accumulé par Jean Eyeghe-Ndong, depuis 2009. En effet, Alexis Bengone, fils de Jean Eyeghe-Ndong, vient d’être propulsé à la tête de la Mairie de cet arrondissement, suite à la victoire dans cet arrondissement, de la liste conduite par le père. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier cet acte rétrograde; nous utiliserons le mot qui s’impose: népotisme; et pour s’être opposé à la succession héréditaire au Gabon, Jean Eyeghe-Ndong ne peut pas se permettre de pratiquer lui-même ce qu’il a condamné aux Bongo. Non c’est inadmissible et pour parler franchement, c’est suicidaire et pour lui, et pour son fils.
Par un tel acte, Jean Eyeghe-Ndong en sa qualité de leader politique très populaire, donne l’impression de se moquer de la cause qu’il défend et qui l’a rendu si populaire. Il donne l’impression d’une hypocrisie affligeante et d’agir par réflexe de préservation familiale et non de promotion d’un Gabon républicain. Attention, il n’est pas question ici de remettre en cause les qualités personnelles, intellectuelles ou morale d’Alexis Bengone; il s’agit simplement d’indiquer qu’en faisant de son fils le Maire du deuxième arrondissement, Jean Eyeghe-Ndong se compromet politiquement car il fait du Bongo et du Mborantsuo dans son environnement politique; et cela ne saurait augurer quoique ce soit de bon pour l’avenir de son leadership.
Chers lecteurs, vous connaissez l’affection que ce blog a toujours eue pour Jean Eyeghe-Ndong et ce serait une tragédie si cet homme, qui nous a fait preuve d’un si grand potentiel, finissait comme les autres épaves de la politique Gabonaise qui arpentent les couloirs des Bongo à la recherche d’une miette à grignoter. C’est pour cela qu’en toute amitié et en tout respect, nous venons ici lui demander en amis, de reconsidérer la position de Maire offerte à son fils et la recadrer vers un bénéficiaire qui n’appartiendrait pas à sa lignée sanguine, tribale, matrimoniale. C’est Jean Eyeghe-Ndong qui en sortirait grandi car il y a des batailles futures à combattre et il ne faut pas les compromettre à cause d’une vision étriquée et nombriliste basée sur le «moi» et non le «nous». Que Jean Eyeghe-Ndong se réveille avant qu’il ne soit minuit, il peut encore rectifier le tir!
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