ACCORDING TO LA LETTRE DU CONTINENT, THE GABONESE STATE COLLECTS ARREARS OWED TO COMPANIES. D’APRÈS LA LETTRE DU CONTINENT, L’ÉTAT GABONAIS ACCUMULE DES ARRIÉRÉS ENVERS LES ENTREPRISES
English Version
In his interview with his press on the occasion of the celebrations of 17 August, Ali Bongo said an amusing whopper by stating that the Gabonese economy was doing well and that all indicators were green: growth, tax revenues etc.; because the evidence from independent sources continue to show us that the country struggles to meet its economic commitments, not only on the field as we see with the project “Champ Triomphal”, but also from businesses as we are informed by the latest edition of the Lettre du Continent.
Indeed the French periodical says that the first mission of the new delegate of the French Council of Investors in Africa (CIAN), Etienne Giros, is to collect debts owed to French companies operating in Gabon, by the Ali Bongo regime. According to the CIAN, the Bongo regime has been holding for more than a year, a slate of more than 160 million euros (about 106 billion CFA francs) of arrears to 10 French companies. Laurent Fabius had promised the CIAN to break the deadlock with the Gabonese authorities. So dear readers, how could the regime explain that a country that is economically in good health, has such difficulties to meet its financial obligations, and at all levels? We will wait for Billie Bi Nze to come and explain that.
To give you an idea of what Jeune Afrique must be paid to publish rose colored infomercials about Ali Bongo, we inform you that the Lettre du Continent is publishing that for the year 2013, the Beninese President Yayi Boni, whose coverage by Jeune Afrique is much smaller than the one on Ali Bongo; has paid an amount of nearly 322 million CFA francs to Bechir Ben Yahmed for "media counseling and press relations." As you already know, this is far from journalism, what this so called press outlet does. We'll let you guess how much Ali Bongo has to pay in order to receive this much attention from Jeune Afrique.
Also discussed in this edition of La Lettre du Continent, is the attempt by Ali Bongo to rebuild the Teke networks between citizens of this community living in the neighboring countries of Gabon. The periodical says that Ali Bongo does this because he feels isolated in the sub-region and wants to enable this community fiber to find support in the Congo-Brazzaville that could be useful to him in his fight against Jean Ping, who will certainly be a challenger for the 2016 presidential election. It is León Paul Ngoulakia who would be responsible for organizing this community-building. But our view is that while we see nothing a priori wrong about transnational community contacts, we wonder still how the same people who protest against the alleged "relationship" between some senior Gabonese officials from the Fang ethnic group, with their community members from Cameroon or Equatorial Guinea community; are having a field day promoting the extension of their community banner outside the borders of Gabon. This is, dear readers, the demonstration of the principle of two weights, two measures. What would we not hear if it was Jean-Eyeghe Ndong who wanted to strengthen a Fang axis between Gabon and Equatorial Guinea? Dear readers, no waffling, let us push the thinking to its logical conclusion!
Finally, La Lettre du Continent talks about Herve Ndong Nguema as a person in a commanded mission to drag Jean Ping to court. He is presumably close to the Hydrocarbons Minister, Etienne Ngoubou, himself a proxy of Maixent Accrombessi; and was given by them the mission to mediate the litigation between Gabon and Addax Petroleum. Service for which he would charge 200,000 euros, or more than 130 million CFA francs, as a "delivery of service ". Dear readers you now understand how and by whom Hervé Ndong Nguema is motivated.
Version Française
Dans son interview à sa presse, à l’occasion des fêtes du 17 aout, Ali Bongo s’était fendu d’un amusant bobard en déclarant que l’économie gabonaise se portait à merveille et que tous les indicateurs étaient au vert: la croissance, les recettes fiscales etc.; car les évidences des sources indépendantes continuent de nous démontrer que le pays peine à honorer ses engagements économiques, non seulement sur le terrain comme nous le voyons avec le projet du Champ Triomphal, mais aussi auprès des entreprises comme nous en informe la dernière édition de la Lettre du Continent.
En effet le périodique français nous dit que la première mission du tout nouveau délégué du Conseil Français des Investisseurs en Afrique (CIAN), Etienne Giros, serait de recouvrer les créances dues aux entreprises françaises installées au Gabon, par le régime Ali Bongo. D’après le CIAN, le régime Ali Bongo détiendrait depuis plus d’un an, une ardoise de plus 160 millions d’euros (près de 106 milliards de francs CFA) d’arriérés de paiement auprès de 10 entreprises françaises. Laurent Fabius aurait promis au CIAN de débloquer la situation auprès des autorités gabonaises. Alors chers lecteurs, comment le régime pourrait-il expliquer qu’un pays qui se porte économiquement comme un charme, ait autant de peine à honorer ses engagements financiers, et ce à tous les niveaux? On va attendre que Billié Bi Nzé vienne nous expliquer cela.
Pour vous donner une idée de ce que doit toucher Jeune Afrique pour réaliser des publi-reportages à l’eau de rose sur Ali Bongo, nous vous signalons que la Lettre du Continent publie que pour l’année 2013, le Président Béninois Yayi Boni, dont la couverture par Jeune Afrique est bien plus modeste que celle faite à Ali Bongo, s’est acquitté d’un montant de près de 322 millions de francs CFA auprès de Béchir Ben Yahmed pour « conseil medias et relation presse ». Comme vous le saviez déjà, on est bien loin du journalisme dans cet organe dit de presse. Nous vous laissons deviner combien Ali Bongo doit débourser pour avoir droit à autant d’attention de la part de Jeune Afrique.
Il est aussi question dans cette édition de La Lettre du Continent, des tentatives d’Ali Bongo, de remettre sur pieds les réseaux Teke entre les ressortissants de cette communauté vivants dans les pays limitrophes du Gabon. Le périodique dit qu’Ali Bongo le fait car il se sent isolé dans la sous-région et veut activer cette fibre communautaire pour trouver des appuis au Congo-Brazzaville qui pourraient lui être utiles dans sa lutte contre Jean Ping qui sera certainement un challenger à la présidentielle de 2016. Ce serait León Paul Ngoulakia qui aurait pour mission d’organiser le rapprochement communautaire. Mais notre commentaire est que si nous ne voyons aucun à priori à propos de contacts communautaires transnationaux, nous nous étonnons tout de même que les mêmes personnes qui s’insurgent contre les supposées « relations » entre certains cadres Gabonais de la communauté Fang avec les membres de leur communauté originaires du Cameroun ou de Guinée-Equatoriale, s’en donnent à cœur joie dans la promotion de l’extension de leur étendard communautaire hors des frontières du Gabon. Vous avez encore là, chers lecteurs, la démonstration du principe des deux poids, deux mesures. Que n’aurait-on pas dit si c’était Jean Eyeghe-Ndong qui voulait renforcer l’axe Fang entre le Gabon et la Guinée-Equatoriale? Chers lecteurs, pas de langue de bois, poussons la réflexion jusque dans son aboutissement logique!
Pour finir, La Lettre du Continent nous parle d’Hervé Ndong Nguema comme étant en mission commandée pour trainer Jean Ping devant les tribunaux. Il serait en l’occurrence proche du Ministre des Hydrocarbures, Etienne Ngoubou, lui-même un supplétif de Maixent Accrombessi; et s’est vu confier par ces derniers la mission de médiation du contentieux gabonais avec Addax Petroleum. Service qu’il aurait facturé à 200000 euros, soit plus de 130 millions de francs CFA, à titre de « prestation de service ». Chers lecteurs vous comprenez désormais comment et par qui Hervé Ndong Nguema est motivé.
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