AT THE UNIVERSITY OF OREGON, THE MORALITY OF ALI BONGO-ERIC BENJAMINSON’S PARTNERSHIP CONTINUES TO BE WORRISOME TO MANY. Á L’UNIVERSITÉ DE L’OREGON, LA MORALITÉ DU PARTENARIAT ALI BONGO-ERIC BENJAMINSON CONTINUE DE FAIRE DES INQUIETS
Eric Benjaminson (photo: UO)
English version
UO Matters is an independent newsletter affiliated with members of the University of Oregon’s community. This newsletter in one of its recent edition, highlights the current problems of the poor state of education and the endemic corruption in Gabon. The article also mention the fact that Eric Benjaminson, the former US ambassador to Libreville and Ali Bongo’s supporter, has been completely quiet regarding these allegations of malfeasance by Ali Bongo. Commenting an article published in the New York Times about corruption in Gabon, OU Matters writes the following:
“From the NYT, I didn’t see a quote from former UO Ambassador and current Director of the $20M UO-Gabon project, Eric Benjaminson. Too bad, he must have some inside knowledge on this. Many in Libreville are angry at the luxurious lifestyles of officials, including Bongo and his entourage. At an investment summit last month, traffic jams clogged city streets as presidential vehicles swept along the coastal road. VIPs drank champagne at a red-carpet gala at a seafront hotel, just blocks from the city’s sprawling shanties. … Education is key to delivering on Bongo’s pledge to create opportunities for a growing young population, more than one- third of whom are unemployed. Yet at the state-run Omar Bongo University, the campus is littered with rubber bullets and tear gas canisters after police clashed with students protesting the lack of basics, such as text books and Internet access. Exam results pinned to a classroom wall showed that just 19 out of 176 students studying for an economy degree had passed. Like much of the political elite, whose offspring are educated in Europe or the United States, Bongo’s son was sent to exclusive British boarding school Eton.”
In the comment section of this article, we learn that Eric Benjaminson has interests in the timber industry in Gabon. We also learn that two officials of the University of Oregon went recently to Gabon to meet with the authorities to propose a potential partnership for sustainability training of Gabonese staff, at the price of 350,000 dollars a year. Apparently this educational program, called UO Sustainable City Year Program, has ran out of Oregon cities willing to pay that amount of money, and the University is now courting African governments to offer these expensive services.
For those of you who like us, continue to question and ask what exactly is the University of Oregon-Gabon project and what it does, click here and this link is the only thing we can find on the University of Oregon website that attempts to provide details on what this “virtual” center is and does. It seems fairly thin for the 20 million dollars paid by Gabon. But so goes “emergence”.
Thank you OU Matters for keeping this story alive!
Version française
UO Matters est un organe d’information indépendant affilié et publié par des membres de la communauté de l'Université de l'Oregon. Cet organe dans l'une de ses dernières éditions, met en évidence les problèmes actuels que sont l'état déplorable de l'éducation et la corruption endémique au Gabon. L'article mentionne également le fait qu’Eric Benjaminson, l'ancien ambassadeur des États-Unis à Libreville et partisan d'Ali Bongo, a toujours gardé totalement le silence sur ces situations de malfaisance par Ali Bongo. Commentant un article publié dans le New York Times sur la corruption au Gabon, OU Matters écrit ce qui suit:
«Dans le New York Times, je n'ai pas vu de commentaire de l'ancien ambassadeur et actuellement Directeur du projet de 20 millions de dollars UO-Gabon, Eric Benjaminson. Dommage, il doit avoir une certaine connaissance interne de ce sujet. Beaucoup à Libreville sont en colère compte tenu du mode de vie extravagant des officiels, y compris Bongo et son entourage. Lors d'un sommet sur l'investissement, le mois dernier, les embouteillages bouchaient les rues de la ville pendant que les véhicules présidentiels circulaient le long du bord de mer. Les VIP buvaient du champagne pendant un gala au tapis rouge dans un hôtel du bord de mer, à quelques pâtés des bidonvilles tentaculaires que l’on peut observer dans cette ville. ... L'éducation est essentielle pour la réussite de l'engagement de Bongo promettant de créer des opportunités pour une population jeune en croissance, plus d'un tiers d'entre eux sont sans emploi. Pourtant, à l'Université d’Etat Omar Bongo, le campus est jonché de balles en caoutchouc et de restes de grenades lacrymogènes après que la police y ait affronté les étudiants protestants contre le manque de matériel de base, tels que des livres et un accès Internet. Les résultats des examens épinglés sur un mur de la fac démontre que seulement 19 sur 176 étudiants en économie ont réussi aux examens. Comme une grande partie de l'élite politique, dont la progéniture est éduquée en Europe ou aux États-Unis, le fils de Bongo a été envoyé à l’exclusif pensionnat britannique d'Eton".
Dans la section des commentaires de cet article, nous apprenons qu’Eric Benjaminson a des intérêts dans l'industrie du bois au Gabon. Nous apprenons aussi que deux responsables de l'Université de l'Oregon se sont récemment rendus au Gabon pour y rencontrer les autorités et leur de proposer un éventuel partenariat pour la formation du personnel gabonais sur le développement durable, au prix de 350000 dollars par an, soit 175 millions de francs CFA. Apparemment, ce programme éducatif, appelé programme annuel OU-Ville Durable, est a cours de villes clientes dans l'Oregon prêtes à payer cette somme d'argent, et cette Université est maintenant en train de courtiser les gouvernements africains auxquels ces services coûteux sont offerts.
Pour ceux d'entre vous qui comme nous, continuent de se demander et poser la question de savoir ce qu’est exactement le projet Université de l'Oregon-Gabon et ce que fait ce projet, cliquez ici et ce lien contient les seules informations que nous avons pu trouver sur le site de l'Université de l'Oregon, essayant de fournir plus de détails sur ce qui est en fait un centre «virtuel». Cela semble assez mince pour les 20 millions de dollars versés par le Gabon. Mais ainsi va «l’émergence».
Merci UO Matters pour continuer à soulever l’intérêt de ce sujet!
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