JEAN-FRANÇOIS NTOUTOUME EMANE LEAVES THE PDG: THE END OF AN ERA!. JEAN-FRANÇOIS NTOUTOUME EMANE QUITTE LE PDG: LA FIN D’UNE ÉPOQUE!

Jean-François Ntoutoume Emane (photo: Gabonreview)


English version

The man had been since the 70s, the intellectual or rather ideologue face of a regime that has never ceased for a moment from being a dictatorship. It is he who had the mission to find the words and formulaic propaganda phrases designed to make the regime a little more tolerable in the eyes of the people and observers.

He has held the highest offices, at the presidential palace as well as in the government. He was Prime Minister before being Mayor of Libreville.

He has been a loyal servant to Omar Bongo, often pushing this loyalty to the level of caricature. Great amateur of theatrics often ostentatiously exaggerated to flatter Omar Bongo, Jean-François Ntoutoume Emane was considered by many Gabonese as the last of the Mohicans; one who would not turn his back either to the PDG nor to the Bongos. That is however what he has just done by declaring his withdrawal from Ali Bongo’s political party, and speaking of certain truths that few Gabonese would have suspected him to be able to state.

Obviously, in these times of extreme tension in Gabon, even Jean-François Ntoutoume Emane could not remain indifferent to the dangerous drift of Gabon.

Having not yet received the whole speech announcing his breaking with the PDG, he delivered, this blog which does not like to be superficial, cannot yet offer an in-depth analysis of this departure, as this requires an understanding of the motives of that departure. We will not carry out analyzes on the basis of second hand echoes. We ask for your patience as we expect that we would be provided with a copy of his speech.

Nevertheless, we can already say is that this departure, after those of Myboto, Andre Mba Obame, Jean Ping, René Ndemezo'o, not to mention the undertakings of Heritage et Modernité, produces an atmosphere of a end of an era in Gabon. The PDG is dead, only its carcass is still moving. Nobody believes in it. By the same token, the Bongo regime is dying because nothing is balanced and PDG sycophants of yesterday are now openly asking for his departure.

Ali Bongo is politically dead. Who his supporters in Gabon? Yves Fernand Manfoumbi? Are you kidding!

We return to this subject when obtaining the contents of the speech Jean-François Ntoutoume Emane.



Version française

L’homme était depuis les années 70, la vitrine intellectuelle ou plutôt idéologue d’un régime qui n’a jamais cessé un instant d’être une dictature. C’est à lui que revenait la mission de trouver les mots et les tournures formulaïques de propagande, qui devaient rendre le régime un peu plus potable aux yeux des populations et des observateurs.

Il a occupé les plus hautes fonctions, aussi bien à la présidence de la république, qu’au gouvernement. Il a été Premier Ministre avant d’être Maire de Libreville.

Il aura été un loyal serviteur d’Omar Bongo, poussant même souvent cette loyauté jusqu'à la caricature. Grand amateur d’envolées lyriques souvent ostentatoirement exagérées pour flatter Omar Bongo, Jean-François Ntoutoume Emane était considéré par beaucoup de gabonais comme le dernier des mohicans ; celui qui ne saurait tourner le dos ni au PDG ni aux Bongo. C’est pourtant ce qu’il vient de faire en déclarant se retirer de la formation politique d’Ali Bongo, et en assenant certaines vérités que peu de Gabonais l’auraient soupçonné capable d’énoncer.

Visiblement, en ces périodes d'extrême tension au Gabon, même Jean-François Ntoutoume Emane ne pourrait rester insensible à la dangereuse dérive du Gabon.

N’ayant pas encore obtenu la totalité du discours de rupture avec le PDG, qu’il a prononcé, ce blog qui n’aime pas faire dans le superficiel, ne peut pas encore vous livrer une analyse en profondeur de ce départ, car cela nécessite une bonne compréhension des mobiles de ce départ. Nous ne voulons pas procéder à des analyses sur la base d’échos de seconde main. Nous vous demandons un peu de patience car nous attendons que nous soit communiqué une copie de son discours.

Neanmoins, ce que nous pouvons déjà dire, est que ce départ, après ceux de Myboto, d’André Mba Obame, de Jean Ping, de Rene Ndemezo’o, sans oublier les péripéties d’Héritage et Modernité, renforce une atmosphère de fin d’époque au Gabon. Le PDG est mort, seule sa carcasse bouge encore. Plus personne n’y croit. Par concomitance, le régime Ali Bongo est à l’agonie, car rien n’y est équilibré et les thuriféraires du PDG d’hier demandent maintenant ouvertement son départ.

Ali Bongo est politiquement mort. Qui sont aujourd’hui ses soutiens au Gabon ? Yves Fernand Manfoumbi ? Vous voulez rire !

Nous reviendrons sur ce sujet dès l’obtention du contenu du discours de Jean-François Ntoutoume Emane

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