THE DEMOCRATIC FANTASIES OF OUR COMPATRIOT JEAN GASPARD NTOUTOUME-AYI. LES FANTASMES DÉMOCRATIQUES DE NOTRE COMPATRIOTE JEAN GASPARD NTOUTOUME-AYI
English version
Dear readers, we do not flatter Jean Gaspard Ntoutoume Ayi in saying that this gentleman is without a doubt one of the most brilliant minds that we have had to appreciate since 2016.
This man has embodied, in his role as Jean Ping's campaign spokesperson, our aspirations, our opinions, our revolts, our hopes, and even our bitterness.
But we are amused to see that in the current context of a tug of war that continues with a regime that we know now to be obsolete, Mr. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi devotes himself to shenanigans that his great intelligence should forbid him to get involved with.
Indeed, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi is very talented, but the problem is that some of us are as well, and we see clearly that his campaign message saying that he wants to bring the democratic fight into the Chamber of the Gabonese National Assembly, is only a fantasy without a future. One more and certainly one too many.
Yes we believe in ideas and debates in the National Assembly, but we believe this for a pluralistic democracy. Gabon is anything but that.
Between Jean Gaspard Ntoutoume Ayi's campaign speeches and the political reality that Gabonese people face daily, the distance is too great. Every day, Gabonese are brutally immersed in a reality that is unforgiving. A reality in which the political fault lines are definitely fixed; and where political friendships are less solid than a ten thousand CFA franc bill.
The choice of Jean Gaspard Ntoutoume Ayi is to participate in rigged elections and go to play political theater with Ali Bongo’s minions in the National Assembly; our choice is to say no to such illusions and to align ourselves with the only choice that involves us all and that no one should flee from: to fight against this regime.
We will not give up!
Version française
Chers lecteurs, nous ne jetons pas des fleurs à Jean Gaspard Ntoutoume Ayi en affirmant que ce Monsieur est sans doute l’un des plus brillants esprits qui nous ait été donné d’apprécier depuis 2016.
Cet homme a incarné, dans son rôle de porte-parole de campagne de Jean Ping, nos aspirations, nos opinions, nos révoltes, nos espoirs, et même souvent notre amertume.
Mais nous sommes amusés de constater que dans le contexte actuel d'un bras de fer qui continue avec un régime que nous savons obsolète, Monsieur Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’adonne à un cinéma que devrait lui interdire sa grande intelligence.
En effet, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi est très doué, mais le problème est que certains d’entre nous le sont aussi et voyons clairement que son message de campagne voulant qu’il aille porter le combat démocratique dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale Gabonaise, ne soit qu’un fantasme sans lendemain. Un de plus et certainement un de trop.
Oui nous croyons aux idées et aux débats à l’Assemblée Nationale, mais nous y croyons dans le cadre d’une démocratie pluraliste. Le Gabon est tout sauf cela.
Entre le discours de campagne à l’eau de rose politique que propose Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et la réalité politique que les Gabonais vivent quotidiennement, la distance est trop grande. Tous les jours, les Gabonais sont brutalement immergés dans une réalité qui ne leur fait pas de cadeau. Une réalité dans laquelle les lignes de fractures politiques sont définitivement figées ; et où les amitiés politiques sont moins solides qu’un billet de dix mille francs CFA.
Le choix de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi est de participer à des élections simulacres et d’aller faire du théâtre politique avec les obligés d’Ali Bongo à l’assemblée nationale ; notre choix à nous est de dire non à de telles illusions et de nous aligner sur le seul choix qui nous implique tous et que personne ne peut et ne doit fuir : se battre contre ce régime.
On ne lâche rien !
Bonjour, j'ai suivi la rencontre de Mr Jean Gaspard Ndoutoume Ayi et j'ai compris sa position. Il ne condamne pas ceux qui comme vous ne veulent pas prendre part "au simulacre des élections législatives " prochaines. Il dit Simplement qu'entre prendre le pouvoir par la force ou les urnes, il choisit la dernière option, fusse-t-il dans un pays non démocratique comme le Gabon. Il est donc fidèle à son combat et agit dans ce sens. D'autres pensent que c'est par la force qu'il faut désormais opérer pour arriver au pouvoir vu que la voie démocratique n'a pas abouti jusqu'ici. Seulement, l'action de ces derniers se limite à critiquer ceux qui ont choisi l'autre option. Il vont jusqu'à reprocher au peuple Gabonais de prendre part aux événements festifs tels que Gabon neuf provinces. Or, à leur tour, ils ne proposent rien comme loisirs ou autres moments de récréation à ce même peuple afin que ce derniers choisissent entre les manifestations organisées par le pouvoir en place et
ReplyDeletecelles organisée par l'opposition. La nature a horreur du vide. Pire, il reprochent à ce même peuple de ne pas être assez courageux pour renverser lui seul le pouvoir en place. Or ce peuple a toujours joué son rôle lors des élections présidentielles, notamment en 2009 et 2016. Ce sont les leaders qui ont manqué de stratégie à chaque fois.
Merci de votre intervention
ReplyDeleteNotre propos n’est pas de reprocher à M. Ntoutoume-Ayi d’aller aux législatives ; mais plutôt de le faire en prenant pour argument que sa présence au parlement changerait quelque chose à la trajectoire du Gabon. Pour nous, avec les Bongo au gouvernail du Gabon, penser que le parlement serait rien d'autre qu’une chambre d’écho du pouvoir est assez étrange.
Comme toujours, l’avenir nous instruira.
Bien à vous