THE SHOWOFF JUSTICE IS FOOLING NO ONE! LA JUSTICE SPECTACLE DES BONGO NE TROMPE PERSONNE!
English version
Yesterday Magloire Ngambia, Etienne Ngoubou and many others, today Léandre Nzué, if we are to believe the sycophants of the Bongo regime, the search for moral probity in the management of public affairs would be the dearest wish of those who lead us. So committed to justice for all are they, that this regime does not hesitate to lock up the most important dishonest people, we are led to believe.
To ensure that the common people learn their lesson well, the regime applies a media outburst and a particularly voyeuristic treatment, to the unfortunate presumed culprits who are presented to the people as trophies. Dear readers, it is to the detriment of the fundamental principles of law and the serenity of justice that the regime irrationally treats the cases of these defendants who often have very visible political profiles.
The media escalation of these court cases has reached a level rarely seen in Gabon. There are real robbers in Gabon, people who have looted entire banks, but never spent a single night in prison. There are people who brought in ice cream from France by private jet, for their children's birthdays, at state expense; without ever being worried.
Why this sudden showoff justice? In authorized circles, it is said that the last episodes of showoff justice would aim to finish the mop-up of the last entrenchments of supporters of Brice Laccruche-Alihanga. They must all be punished, before the new king Noureddin Bongo-Valentin accedes to the throne, and once on the throne he will pardon all these beautiful people to demonstrate his magnanimity.
Dear readers, what we are witnessing is anything but an expression of justice. The Ngambia, Ngoubou and Nzué are certainly guilty of something; but are they more guilty than Mborantsuo, than Assélé, than Patience Dabany etc. ? We doubt it.
If arrests are to be made for embezzlement, what is Mborantsuo still doing at large?
In Gabon, everyone knows that politics pull justice by the handle. In Gabon, the justice system is very oriented and is often used as a lever for the regime to settle scores with the refractory.
We will not give up!
Version française
Hier Magloire Ngambia, Etienne Ngoubou et de nombreux autres, aujourd’hui Léandre Nzué, à en croire les chantres du régime Bongo, la recherche de la probité morale dans la gestion de la chose publique serait le vœu le plus cher de ceux qui nous dirigent. Si attaché à la justice pour tous que ce régime n’hésite pas à faire enfermer les indélicats les plus importants, veut-on nous faire croire.
Pour s’assurer que le petit peuple retienne bien sa leçon, le régime applique un déchaînement médiatique et un traitement particulièrement voyeur, aux malheureux présumés coupables que l’on présente au peuple comme des trophées. Chers lecteurs, c’est au détriment des principes fondamentaux du droit et de la sérénité de la justice, que le régime traite de manière irrationnelle les dossiers de ces accusés aux profils politiques souvent très visibles.
La surenchère médiatique atteinte par ces affaires judiciaires atteint un niveau rarement constaté au Gabon. Il ya des vrais brigands au Gabon, des gens qui ont pillé des banques entières, mais qui n’ont jamais passe une seule nuit en prison. Il y a des gens qui faisaient venir des glaces de France par jet prive, pour les anniversaires de leurs enfants, au frais de l’Etat ; sans jamais être inquiétés.
Pourquoi cette soudaine justice spectacle? Dans les milieux autorisés, il se dit que les derniers épisodes de justice spectacle auraient pour objectif de finir le curetage des derniers retranchements des partisans de Brice Laccruche-Alihanga. Il faut les punir tous, avant que le nouveau roi Noureddin Bongo-Valentin n’accède au trône, et une fois au trône il va gracier tout ce beau monde pour démontrer sa magnanimité.
Chers lecteurs, ce à quoi nous assistons est tout sauf l’expression de la justice. Les Ngambia, Ngoubou et Nzué sont assurément coupable de quelque chose ; mais sont-il plus coupables que Mborantsuo, qu’Assélé, que Patience Dabany etc. ? Nous en doutons.
S’il faut procéder à des arrestations pour cause de détournement de fonds, que fait encore Mborantsuo en liberté ?
Au Gabon, tout le monde sait que la politique tire la justice par le manche. Au Gabon, la justice est très orientée et sert souvent de levier au régime pour régler des compte aux récalcitrants.
On ne lâche rien !
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