THE PROBLEM OF SECTARIAN FESTIVITIES FOR MINISTERS BY MEMBERS OF THEIR ETHNIC GROUPS! LE PROBLÈME DES FÊTES SECTAIRES DES MINISTRES PAR LES MEMBRES DE LEUR ETHNIE D’ORIGINE!
English
version
In Gabon,
the Bongo regime has established a tradition: the celebration of the
appointments of ministers by members of their ethnic group of origin. This blog
finds this practice detestable and especially anti-republican.
In fact, a
minister in a normal country is not the representative of an ethnic group; but
that of the whole republic. This way of seeing members of the ministers’ ethnic
groups celebrating their appointment is a subliminal way of telling the rest of
the country that their concerns about this ministerial department will only be
secondary as the minister should deal with his own people first.
When
people presenting themselves as dignitaries of the Pongwè community published
in the daily L’Union, words of thanks to the Bongos for the nomination of
Rose-Christiane Ossouka-Raponda; and that their acolytes of the Fang community
of Oyem went into ecstasies over that of Guy-Patrick Obiang-Ndong, we are a
long way from the republic. This is a message that the regime maintains and
sends regularly to the different ethnic components of Gabon
When one
become a minister, one ceases to be what they previously embodied. Each of one’s
action becomes the expression of the republic. When they speak, they are no
longer Rose-Christiane Ossouka-Raponda or Guy-Patrick Obiang-Ndong, giving an
opinion; but a minister speaking to give the republic's point of view.
Everything done and everything said supposes that the republic is a stakeholder
in these facts and these words.
When one
is a minister, any word is symbolic of the republic. The republic must always
be put forward. Showing off in a sectarian and ethnic manner is not good for
ministers nor for the republic.
For the
republic, we will not give up!
Version Française
Au Gabon, le régime Bongo a institué une tradition : la célébration des
nominations des ministres par les membres de leur ethnie origine. Ce blog
trouve cette pratique détestable et surtout anti-républicaine.
En fait, un ministre dans un pays normal, n’est pas le représentant d’un
groupe ethnique ; mais celui de la république tout entière. Cette façon de
voir les membres des groupes ethniques des ministres célébrer leur nomination
est une manière subliminale de dire au reste du pays que leurs préoccupations
concernant ce département ministériel ne seront que secondaires car le ministre
devrait d’abord s’occuper des siens.
Quand des gens se présentant comme étant des dignitaires de la communauté
Pongwè publient dans le quotidien L’Union, un mot de remerciement aux Bongo
pour la nomination de Rose-Christiane Ossouka-Raponda ; et que leurs acolytes
de la communauté Fang d’Oyem s’extasient de celle de Guy-Patrick Obiang-Ndong,
on est bien loin de la république. C’est un message que le régime entretien et
envoie avec régularité aux différentes composantes ethniques du Gabon
Quand vous devenez ministre, vous cessez un temps d’être ce que vous incarniez
auparavant. Chacun de vos faits et gestes devient l’expression de la république.
Quand vous parlez, vous n’êtes plus Rose-Christiane Ossouka-Raponda ou Guy-Patrick
Obiang-Ndong, donnant un avis ; mais un ministre s’exprimant pour donner
le point de vue de la république. Chaque chose faite et chaque chose dite
suppose que la république est partie prenante de ces faits et de ces mots.
Quand on est ministre, toute sortie est symbolique de la république. Le république
doit toujours être mise en avant. S’exhiber de manière sectaire et ethnique n’est
bon ni pour les ministres, ni pour la république.
Pour la république, nous ne lâchons rien !
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