CONFLICTS BETWEEN OIL COMPANIES AND THEIR EMPLOYEES ARE BEFORE THE GABONESE COURTS! LES CONFLITS ENTRE COMPAGNIES PÉTROLIERES ET LEURS SALARIÉS, SONT DEVANT LES TRIBUNAUX GABONAIS!
In Gabon,
several oil companies have either closed or significantly reduced their
activities in 2020. Many of them are bogged down in conflicts with their former
employees; before the Gabonese courts.
The
company Global Sourcing And Supply (GSS), which was dissolved at the end of
October 2017, and was to close its liquidation within the three-year period
provided for by the Ohada law (Organization for the Harmonization in Africa of
Business Law), i.e. by 2020, faces ongoing legal proceedings before the court
of Port-Gentil. Indeed, its 400 ex-employees would contest the conditions of
their dismissal. They are asking for more adequate severance pay.
Likewise,
the American company Exterran, which laid off its employees in early 2015, is
still working with the court to try to evade payment of the unpaid liabilities
claimed by 67 of its former employees. A liability of CFAF 1 billion in total.
Despite the findings of the Ministry of Labor, whose inspectors had confirmed
Exterran's payment irregularities, the employees did not succeed in the first
instance in court. They appealed this decision on March 3, 2020.
For its
part, the American company Weatherford, which laid off more than 200 employees
in 2016 following the fall in the price of the barrel of oil, is still awaiting
court decisions concerning its various disputes before the Port-Gentil court
with its former employees.
Another
American company, Baker Hughes, has been sued since 2015 by around twenty
former employees for unfair dismissals. It is the subject of two separate
procedures.
Dear
readers, these cases are far from isolated: the tribunal of Port-Gentil is full
of similar procedures; but the questionable reputation of this tribunal does
not inspire confidence in the chances of Gabonese workers fighting against
these oil companies. In addition, despite the ongoing procedures, the companies
in question have mostly already evacuated their expatriate executives and equipment
from the country.
Version française
La société Global
Sourcing And Supply (GSS), qui fut dissoute fin octobre 2017, et devait
clôturer sa liquidation dans le délai de trois ans prévu par la loi Ohada
(Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires), c’est-à-dire
en 2020, fait face à une procédure judiciaire en cours devant le tribunal de
Port-Gentil. En effet, ses 400 ex-employés contesteraient les conditions de
leur licenciement. Ils réclamant une indemnité de départ plus adéquate.
De même, la
compagnie américaine Exterran, qui avait licencié ses employés au début 2015, s’emploie
toujours devant les tribunaux, pour tenter d'échapper au paiement du passif
impayé réclamé par 67 de ses ex-employés. Un passif de 1 milliard de FCFA au
total. En dépit du constat du ministère du travail, dont les inspecteurs avaient
confirmé les irrégularités de paiement d'Exterran, les employés n'ont pas
obtenu gain de cause en première instance devant le tribunal. Ces derniers ont
fait appel de cette décision le 3 mars 2020.
De son côté, la
société américaine Weatherford, qui licencia plus de 200 employés en 2016 suite
à la chute du prix du baril du pétrole, attend toujours les décisions de
justice concernant ses divers conflits devant le tribunal de Port-Gentil avec
ses ex-salariés.
Une autre société
américaine Baker Hughes est, quant à elle, poursuivie depuis 2015 par une
vingtaine d'ex-salariés pour licenciements abusifs. Elle fait l'objet de deux
procédures distinctes.
Chers lecteurs,
ces cas sont loin d'être isolés : le tribunal de Port-Gentil regorge de
procédures similaires ; mais la réputation sulfureuse de ce tribunal n’inspire
nullement confiance quant aux chances des travailleurs Gabonais devant ces
compagnies pétrolières. De plus, malgré les procédures en cours, les compagnies
en question ont pour la plupart déjà évacué leur cadres expatriés et matériel
du pays.
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