A VACCINE IS BEING TESTED IN GABON! UN VACCIN EST EN TRAIN D’ÊTRE TESTÉ AU GABON!
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Traduction
française
Le vaccin candidat contre l'ankylostome passe les obstacles de la phase I
Un nouveau vaccin candidat contre les ankylostomes, semble prometteur pour
prévenir une affliction affectant près d'un demi-milliard de personnes dans le
monde.
Les ankylostomes peuvent pénétrer la peau à partir de sols contaminés d’excréments
humains. Les larves se déplacent ensuite vers l'intestin grêle, où elles se
nourrissent de sang, ce qui entraîne des pertes de sang et de fer. L'infection
est principalement un problème dans les pays à revenu faible et intermédiaire,
bien qu'elle ne soit pas exclusive à ces pays. À l'heure actuelle, la
principale méthode pour lutter contre le problème consiste à administrer en
masse des anthelminthiques benzimidazole. Cette stratégie a des limites importantes :
elle ne guérit pas toutes les personnes infectées et ceux qui en sont guéris
peuvent être rapidement réinfectés.
Dans un effort de proposer une meilleure option pour lutter contre le
problème, une équipe internationale de chercheurs, qui inclue Docteur David
J.Diemert, de la George Washington University School of Medicine and Health
Sciences, a testé un nouveau vaccin candidat contre l'ankylostome. Les
résultats de l'essai de phase I ont été publiés dans la revue The Lancet
Infectious Diseases.
Le vaccin se compose de 2 antigènes de nématodes de type Necator Americanus,
car des études précliniques ont suggéré qu'un seul antigène ne serait pas
suffisant. Dans l'étude actuelle, les auteurs ont évalué Necator americanus
aspartic protease-1 (Na-APR-1) et Necator americanus glutathione
S-transférase-1 (Na-GST-1). Leur espoir était que ces antigènes induiraient des
anticorps neutralisants qui interféreraient avec les fonctions des protéines
natives et conduiraient à la mort du parasite ou à une interruption de la
transmission.
Les chercheurs ont ensuite recruté 32 adultes vivant au Gabon âgés de 18 à
50 ans. Les patients ont été répartis au hasard dans l'un des 3 groupes. Deux
groupes étaient basés sur la posologie; un groupe a reçu des doses de 30 μg des
vaccins expérimentaux et l'autre groupe a reçu une dose de 100 μg. Le troisième
groupe était le groupe témoin. Les injections ont été administrées par voie
intramusculaire, aux jours 0, 28 et 180. Comme il s'agissait d'une étude de
phase I, le critère d'évaluation principal était l'innocuité et le second critère
était l'immunogénicité.
Le vaccin a été bien toléré, les événements indésirables les plus courants
étant une douleur légère ou modérée au site d'injection, des maux de tête, des
myalgies et des nausées. Des anticorps IgG ont été induits pour chacun des
antigènes du vaccin, et les chercheurs ont rapporté que les taux moyens d'IgG
augmentaient à chaque dose successive.
La dose de vaccination plus élevée induisait systématiquement une
séroconversion et des pics de réponses IgG ont été observés 2 semaines après
l'administration finale du vaccin. Lors du suivi 6 mois après la dernière
administration du vaccin, les niveaux d'IgG avaient diminué régulièrement, bien
que les chercheurs aient déclaré que le groupe de 100 μg avait encore des
niveaux d'IgG significativement plus élevés que la valeur de base à ce stade.
«La co-administration de ces vaccins candidats contre les ankylostomes
était sûre et bien tolérée, et des anticorps IgG spécifiques de l'antigène ont
été induits contre les deux antigènes du vaccin», ont conclu les chercheurs,
notant qu'il s'agissait du premier essai de phase 1 jamais réalisé sur 2 nouveaux
vaccins contre les ankylostomes en Afrique subsaharienne.
Les chercheurs ont noté une limite: il est possible que les patients inclus
dans l’étude aient eu des faux négatifs lors du dépistage initial des
helminthes intestinaux. Si tel était le cas, cela aurait pu fausser la
comparaison des niveaux d'anticorps.
Cependant, les chercheurs ont déclaré que les résultats de l'essai de phase
I sont prometteurs. Ils prévoient de poursuivre leurs recherches avec une étude
des vaccins chez des enfants en bonne santé au Gabon et une étude de phase 2 vaccinale
aux États-Unis utilisant un modèle d'infection par l'ankylostome humain.
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