CASIMIR OYE-MBA: THE LAST OF THE ARISTOCRATS! CASIMIR OYE-MBA : LE DERNIER DES ARISTOCRATES !
English version
Each country has its men and women of the
governance environment, who make the go. Public opinion is interested in these
people; their actions are scrutinized, and their itineraries dissected. Often,
when the people come to meet many of them, they leave disappointed because they
realize that the person admired from afar, was not worth much. But there are
people who, from a distance, are impressive and once you get close to them, you
are still very impressed. They are real political aristocrats. Casimir Oye-Mba
was one of them!
In Gabon, we can safely say that the
generation of post-independence public men has known two aristocrats beyond any
categories; two people who walked on velvet throughout their public lives: Paul
Okoumba d’Okwatsegue and Casimir Oye-Mba.
To give you the dimension of these men,
both were ministers of foreign affairs. But so was a third; the slippery Alain
Claude Billie-By-Nze. But when you compare the three men, the first two play in
the Champions League, while the third belongs to a neighborhood championship.
It is not the same level.
Political aristocrats are rare because it
is difficult to be one. They often fly over everything: quality education;
bright public life; and above all give the impression that their paths are
spotless. They leave behind the impression of perfection.
But the problem is that very few African
political aristocrats actually succeed in politics. We saw it with Edem Kodjo
in Togo, another aristocrat who failed to become president, despite a dazzling
career as a diplomat. Similarly, in Cameroon where the political aristocrat
William Eteki-Mboumoua also ended up leaving behind only promises. Near us,
Paul Okoumba d’Okwatsegue died in anonymity, the new generations know nothing
about him.
In politics, and especially in Africa, if you
do not take risks, you do not move forward. The problem is that our political
aristocrats don't like to get dirty; then people less talented but more daring
than them, nail them to the pole. Political aristocrats are often contemplative
and, in the end, they do nothing. Garbage like Alain Claude Billie-By-Nze have
no qualms and are ready to do anything because the end justifies the means.
Aristocrats are unique in that because
they have a good education, they rely on competence and efficiency. But in
Gabon, the bastards are in power and a bastard will act the way of a bastard.
Aristocrats do not have extravagant behaviors and for this reason, many
Gabonese do not understand them, because they do not throw money around as the
parasites would like. The bastards do not hesitate to steal from the state to
satisfy all their most dubious impulses.
Casimir Oye-Mba was certainly the last of
the Gabonese political aristocrats; the bastards are more numerous every day.
Version française
Chaque pays a ses hommes et
femmes du sérail de gouvernance, qui y font la pluie et le beau temps. L’opinion
publique s’intéresse à ces personnes ; leurs faits et gestes sont scrutés et
leurs itinéraires décortiqués. Souvent, quand le peuple vient à rencontrer
beaucoup d’entre eux, il reste déçu car il s’aperçoit que la personne admirée
de loin, ne valait pas grand-chose. Mais il y a des gens qui, de loin son
impressionnant et une fois qu’on s’en approche, on est encore beaucoup impressionné.
Ce sont de véritables aristocrates politiques. Casimir Oye-Mba était de ceux-là !
Au Gabon, nous pouvons
affirmer sans risques de nous tromper que la génération des hommes publiques postindépendance
a connu deux aristocrates hors catégories ; deux personnes qui ont marché
sur du velours tout au long de leur vie publique : Paul Okoumba d’Okwatsegue
et Casimir Oye-Mba.
Pour vous donner la dimension
de ces hommes, tout les deux ont été ministres des affaire étrangères. Mais un troisième
l’a aussi été ; le dégoulinant Alain Claude Billie-By-Nze. Mais quand on
compare les trois hommes, les deux premiers jouent en ligue des champions,
tandis que le troisième appartient a un championnat de quartier. Ce n’est pas
le même niveau.
Les aristocrates politiques
sont rares car il est difficile d’en être un. Ils survolent souvent tout :
une éducation de qualité ; une vie publique lumineuse ; et surtout
donnent l’impression que leurs parcours soient sans taches. Ils laissent derrière
eux l’impression de la perfection.
Mais le problème est que très
peu d’aristocrates politiques Africains réussissent réellement en politique. On
l’a vu avec Edem Kodjo au Togo, un autre aristocrate qui n’a pas réussi à
devenir président, malgré une carrière de diplomate éblouissante. Pareillement
au Cameroun ou l’aristocrate politique William Eteki-Mboumoua a lui aussi fini
par ne laisser derrière lui que des promesses. Chez nous, Paul Okoumba
d’Okwatsegue est mort dans l’anonymat, les nouvelles générations ne savent rien
de lui.
En politique, et surtout en
Afrique, si on ne prend pas de risque, on n’avance pas. Le problème est que nos
aristocrates politiques n’aiment pas se salir ; alors des gens moins
talentueux mais plus audacieux qu’eux, les clouent sur le poteau. Les
aristocrates politiques sont souvent contemplatifs et au final, ils ne font
rien. Les ordures comme Alain Claude Billie-By-Nze n’ont pas d’état d’âme et
sont prêts à tout car la fin justifie les moyens.
Les aristocrates ont ceci de
particulier que parce qu’ils ont fait de bonnes études, ils comptent sur la
compétence et l’efficacité. Mais au Gabon, les salauds sont au pouvoir et un
salopard, ça fait forcement des saloperies. Les aristocrates n’ont pas des
comportements extravagants et pour cette raison, beaucoup de Gabonais ne les
comprennent pas, car ils ne sortent pas l’argent comme le souhaiteraient les
parasites. Les salopards eux, n’hésitent pas à puiser dans la caisse pour assouvir
toutes leurs pulsions les plus inavouées.
Casimir Oye-Mba était assurément
le dernier des aristocrates politique gabonais ; les salopards eux sont
plus nombreux chaque jour.
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