WHY THE GABONESE DIASPORA WORRIES THE BONGO AND THEIR PROJECT TO STAY IN POWER? POURQUOI LA DIASPORA GABONAISE INQUIÈTE LES BONGO ET LEUR PROJET DE CONSERVATION DU POUVOIR ?

 



  

English version

 

The term diaspora is commonly defined as the set of members of a people scattered throughout the world. By this definition, Gabon does have a diaspora; and the least we can say at the moment, is that most Gabonese in the diaspora are angry with those who run Gabon. The Bongos are getting back at them, because they are doing everything they can right now to prevent this diaspora from having an impact on the possibility of change in Gabon. As Mathias Otounga-Issibadjouo would say, the Gabonese diaspora is "undesirable" in Gabon.

 

The city of Paris in France is the cradle of the Gabonese diaspora. This, for obvious historical reasons. Over the years, this diaspora has spread to North America, in cities such as Montreal, Quebec City or Washington and New York.

 

But what does the growing presence of Gabonese who choose to live outside Gabon reveal? Quite simply, that university educated professionals who have experienced democracy and the rule of law, can no longer bear the tyranny of those who believe that Gabon is their property and who brutally repress everything that can overshadow them; starting with the independent intellectual elites.

 

So, these Gabonese of the diaspora settle abroad, always momentarily, without totally unpacking their suitcases, because they continually hope for the fall of tyranny from one moment to the next. Increasingly, members, young and old, of the diaspora, denounce the management of Gabon under the Bongo model, and call for the creation of a third Republic, free and democratic, in which every Gabonese will find their place.

 

Freed from dictatorship on a daily basis, members of the Gabonese diaspora are without fear, and can openly imagine and even propose another political future for Gabon.

 

Demonstrations, marches, conferences, meetings, petitions, appeals etc., the actions of denunciation of the Gabonese diaspora are multiplying and present an image of the governance of Gabon that embarrasses the Bongo. So, they need to demobilize this diaspora, decapitate it by infiltration, the purchase of consciences etc. But they can't buy everyone and not everyone is for sale.

 

So, the Bongos opened the hunt for Gabonese from the diaspora. They use the law, they use money and repression; to either bait them or crush them, the objective being always the same: to neutralize those who ask questions.

 

It is because they want to destroy this diaspora, that we now see within the Gabonese diaspora, a reproduction of the same divisionist and discriminatory patterns as in Gabon. But despite these obstacles, the role of the diaspora manages to show those who have remained in the country that they are supported by those who have left; and that finally, despite the remoteness, they are not alone in fighting in the country against this tyranny.

 

It is the possibility of synergy between the diaspora and those who remain in the country, which the Bongos consider as a potential existential risk to their survival in power. That's why they fiercely fight the Gabonese diaspora.

 

 

 

 

 

Version française

 

Le terme diaspora est communément défini d’être l’ensemble des membres d’un peuple dispersés à travers le monde. Par cette définition, le Gabon a bel et bien une diaspora ; et le moins que l’on puisse dire en ce moment, est que la plupart des Gabonais de la diaspora sont fâchés contre ceux qui dirigent le Gabon. Les Bongo le leur rendent bien, car ils font tout ce qu’ils peuvent en ce moment pour empêcher cette diaspora d’avoir un impact dans la possibilité de changement au Gabon. Comme dirait Mathias Otounga-Issibadjouo, la diaspora Gabonaise est « indésirable » au Gabon.

 

La ville de Paris en France est le berceau de la diaspora Gabonaise. Ce, pour d’évidentes raisons historiques. Au fil des années, cette diaspora s’est étendue jusqu’en Amérique du Nord, dans des ville comme Montréal, Québec ou encore Washington et New-York.

 

Mais que révèle la présence de plus en plus importante de Gabonais qui choisissent de vivre hors du Gabon ? Tout simplement que des cadres des cadres universitaires ayant fait l’expérience de la démocratie et de l’Etat de droit, ne peuvent plus supporter la tyranies de ceux qui croient que le Gabon est leur bien et qui répriment brutalement tout ce qui peut leur faire de l’ombre ; à commencer par les élites intellectuelles indépendantes.

 

Alors, ces Gabonais de la diaspora s’installent à l’étranger, toujours momentanément, sans défaire totalement leurs valises, car ils espèrent continuellement la chute de la tyrannie d’un instant à l’autre. De plus en plus, les membres, jeunes et moins jeunes, de la diaspora, dénoncent la gestion du Gabon sous le modèle Bongo, et appellent à la création d’une troisième République, libre et démocratique, au sein de laquelle chaque Gabonais y trouvera sa place.

 

Libérés de la dictature au quotidien, les membres de la diaspora Gabonaise sans peur ni crainte, peuvent ouvertement imaginer et même proposer un autre avenir politique pour le Gabon.

 

Manifestations, marches, conférences, réunions, pétitions, appels etc., les actions de dénonciation de la diaspora Gabonaise se multiplient et présentent une image de la gouvernance du Gabon qui embarrasse les Bongo. Alors, il leur faut démobiliser cette diaspora, la décapiter par l’infiltration, l’achat des consciences etc. Mais ils ne peuvent pas acheter tout le monde et tout le monde n’est pas à vendre.

 

Alors, les Bongo ont ouvert la chasse aux Gabonais de la diaspora. Ils se servent de la loi, ils se servent de l’argent et de la répression ; pour soit les appâter, soit les mettre hors d’état de nuire, l’objectif étant toujours le même : neutraliser les empêcheurs de tourner en rond.

 

C’est parce qu’on veut détruire cette diaspora, que l’on voit désormais au sein de la diaspora Gabonaise, une reproduction des mêmes schémas divisionnistes et discriminatoires qu’au Gabon. Mais en dépit de ces obstacles, le rôle de la diaspora parvient à montrer à ceux qui sont restés au pays qu'ils sont soutenus par ceux qui sont partis ; et que finalement, malgré l'éloignement, ils ne sont pas seuls à se battre au pays contre cette tyrannie.

 

C’est la possibilité de synergie entre la diaspora et ceux restés au Pays, que les Bongo considèrent comme un potentiel risque existentiel à leur survie au pouvoir. C’est pour cela qu’ils combattent farouchement la diaspora Gabonaise.

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