THE DISTRESS OF GABONESE TALENTS! LE DESARROI DES TALENTS GABONAIS!
Yesterday Jules
Bourdes-Ogouliguende, Marc-Saturnin Nang-Nguema, Jean-Pierre Nzoghe-Nguema and
so many others left us. Today, Casimir Oye-Mba has just left us. The feeling is
the same in the minds of all Gabonese: "But what a waste! So many talents in Gabon for this
result?"
The observation leads us to
the conclusion that Gabonese talents go through existence without really
leaving an impact to the extent of the intrinsic enormity of the potential of
abilities that is theirs. We notice that during their lives, many Gabonese
talents see their aspirations disturbed, displaced, devalued, forgotten,
exploited and distorted. At the end of their lives, they leave behind only
regrets.
The consequence is that
because Gabonese talents are sabotaged, the legibility of Gabon's future
remains elusive, undefined, that is to say, not expounded or particularly
thought out.
Today, the thinking of
Gabonese talents seems to have been interrupted and is failing to help advance
and accompany the general evolution of the country, and they remain riveted and
suspended to a rhetoric often without a tomorrow. Indeed, what the weight of
Gabonese talents in a country where the regime considers that a Maixent
Accrombessi is more useful to them than a Casimir Oye-Mba?
The destitution of the
involvement of Gabonese talents in the effective management of their country,
does not mean that these talents no longer know how to think; but simply
highlights the crisis situation in which the Bongo regime corners them and
locks them up in a persuasive or brutal way (censorship through co-optation or
repression for the recalcitrants).
Since then, in Gabon, the
Bongo regime has imposed the "single thought", encouraging talents to
remain silent. These talents are going away one by one, leaving behind only
regrets.
The remains of Casimir Oye-Mba
return to Gabon on this Friday. Let's salute this valiant Gabonese talent who
could have given so much to Gabon, if and only if...
Version française
Hier Jules
Bourdes-Ogouliguende, Marc-Saturnin Nang-Nguema, Jean-Pierre Nzoghe-Nguema et
tant d’autres nous ont quitté. Aujourd’hui, Casimir Oye-Mba s’en va. Le
sentiment est le même dans l’esprit de tous les Gabonais : « mais
quel gâchis ! Tant de talents au Gabon pour ce résultat ?»
L’observation nous amène à la conclusion que
les talents Gabonais traversent l’existence sans vraiment laisser des traces a
la mesure de l’énormité intrinsèque du potentiel de capacités qui est le leur. On
remarque qu’au cours de leur vie, beaucoup de talents Gabonais voient leurs
repères perturbés, déplacés, dévalorisés, oubliés, exploités et dénaturés. A la
fin de leur vie, ils ne laissent derrière eux que des regrets.
La conséquence est que parce que les talents
Gabonais sont sabotés, la lisibilité du futur du Gabon reste fuyante, non définie,
c’est-à-dire non élaborée ni particulièrement pensée.
Aujourd’hui, la pensée des talents Gabonais semble
avoir été interrompue et à défaut d’avancer et d’accompagner l’évolution
générale du pays, reste rivée et suspendue à une rhétorique souvent sans lendemain.
En effet que pèsent les talents Gabonais dans un pays où le régime considère qu’un
Maixent Accrombessi lui est plus utile qu’un Casimir Oye-Mba ?
Le dénuement de l’implication des talents
Gabonais dans la gestion effective de leur pays, ne veut pas dire que ces
talents ne savent plus penser ; mais souligne simplement la situation de
crise dans laquelle le régime Bongo les acculent et les enferment de manière
persuasive ou brutale (censure par la cooptation ou répression pour les récalcitrants).
Depuis, au Gabon, le pouvoir Bongo impose la
« pensée unique », en encourageant les talents à se taire. Ces talents s’en
vont un à un, ne laissant derrière eux que des regrets.
La dépouille de Casimir Oye-Mba revient au
Gabon ce vendredi. Saluons ce valeureux talent Gabonais qui aurait pu tant donner
au Gabon, si et seulement si…
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