CARBONE CREDIT: THE NEW ECONOMIC UTOPIA OF ALI BONGO AND LEE WHITE! LE CREDIT CARBONE : LA NOUVELLE UTOPIE ÉCONOMIQUE D’ALI BONGO ET DE LEE WHITE!
English
version
The carbon credit is a mechanism set up to
help countries that are signatories of the Kyoto Protocol to keep their
promises to reduce greenhouse gases and consequently climate change, in the
world. Countries and industries that produce pollution, and therefore carbon,
propose to pay the countries that absorb this carbon, according to the amount
of carbon absorbed.
The carbon credit is defined as a unit
corresponding to the emission of one ton of CO2. Each company is allocated a
certain number of carbon credits, and if it emits carbon above this tolerance
threshold, it will have to pay a carbon tax to a central entity. All this is
set up by a regulatory body under the United Nations.
Countries like Gabon must measure the
amount of carbon that their forests would have sequestered and a carbon offset
project for these countries would be accompanied by the payment of carbon
credit; on the basis of documents certifying that these forests have removed
one ton of CO2 from the atmosphere. For each ton absorbed, the country will
receive an amount equivalent to the price of that ton on the carbon market.
Some speak of a potential payment of 50 euros per ton of CO2 equivalent.
The specialized press tells us that at the
next climate conference, Gabon would try to revise the method used by the
United Nations to calculate the carbon footprint of a country. Gabon would like
to be able to request as soon as possible to submit its CO2 absorption
capacities, in order to be paid. The Bongos have sniffed the money, they want
to get their hands on it as quickly as possible.
The next COP26 will be held from 31
October 2021 in Glasgow. In preparation for this conference, Gabon has introduced
a project to monetize the absorption power of its forest on the carbon credit
market. Libreville would try to involve Brazil in its approach.
Gabon, thanks to its forest basin, absorbs
given the importance of the photosynthesis of its forests, infinitely more
carbon than it emits. This capacity should allow them to sell, on the carbon
market, large quantities of carbon credits to CO2-emitting industries. But for
this, Gabon must have its carbon footprint certified, according to calculation
methods advocated by the UN. But Gabon is said to think that the United Nations
calculation methods would not be favorable to them.
Gabon would like to argue that its carbon
capacity be calculated using the decade 2000-2010 as a reference; but the
problem is that most carbon permit buyers are asking that selling countries
adopt closer reference years, in order to facilitate verifications.
For example, the Norwegian fund Central
African Forest Initiative (CAFI), had pledged to buy from Gabon 150 million
dollars of carbon credits (about 100 billion CFA francs), but it insisted that
Gabon assess its carbon footprint between the years 2006-2015. Gabon has not yet
done that and therefore, to date, CAFI has paid only $17 million to Gabon
(about 11.3 billion CFA francs).
To enhance its CO2 absorption capacity,
Gabon would like to calculate this capacity, no longer on the basis of its rate
of reduction of deforestation, but on its net carbon sequestration capacity.
For example, Gabon absorbed 140 million tons of CO2 in 2010, according to the
government; and in the same year, Gabon is said to have emitted only 35 million
tons. So, Gabon should be able to valorize 105 million tons.
Gabon is supported in its approach by
three countries: Papua New Guinea, Costa Rica and Suriname.
Version française
Le crédit carbone est un mécanisme
mis en place pour aider les pays signataires du protocole de Kyoto à tenir
leurs promesses de réduction des effets de serre et par conséquence du
changement climatique, dans le monde. Les pays et industries producteurs de
pollution, donc de carbone, proposent de payer les pays absorbeur de ce carbone,
en fonction de la quantité de carbone absorbée.
Le crédit carbone est défini
comme une unité correspondant à l’émission d’une tonne de CO2. Chaque
entreprise se voit attribuer un certain nombre de crédits carbone, et si elle émet
du carbone au-delà de ce seuil de tolérance, elle devrait payer la taxe carbone
a une entité centrale. Tout ceci est mis en place par un organisme de
régulation relevant des Nations Unies.
Des pays comme le Gabon
doivent mesurer la quantité de carbone que leurs forêts auraient séquestrées et
un projet de compensation carbone pour ces pays s'accompagnerait du paiement du
crédit carbone ; sur la base de documents certifiant que ces forêts ont
supprimé de l’atmosphère une tonne de CO2. Pour chaque tonne absorbée, le pays
recevra un montant équivalent au prix de cette tonne sur le marché carbone. Certains
parlent d’un potentiel paiement de 50 euros la tonne d’équivalent CO2.
La presse spécialisée nous apprend
qu’à la veuille de la conférence sur le climat, le Gabon tenterait de faire
réviser la méthode utilisée par les Nations unies pour calculer le bilan
carbone d'un pays. Le Gabon voudrait pouvoir solliciter le plus rapidement possible
de soumettre ses capacités d’absorption de CO2, afin de se faire payer. Les
Bongo ont flaire le pognon, ils veulent y mettre la main dessus le plus
rapidement possible.
La prochaine COP26 se
tiendra à partir du 31 octobre 2021 à Glasgow. En préparation de cette conférence,
le Gabon a introduit son projet du Gabon de monétiser le pouvoir d'absorption
de sa forêt sur le marché des crédits carbone. Libreville tenterait d'associer le
Brésil à sa démarche.
Le Gabon, grâce à son bassin
forestier, absorbe vu l’importance de la photosynthèse de ses forêts, infiniment
plus de carbone qu'il n'en émet. Cette capacité devrait lui permettrait de
vendre, sur le marché carbone, d’importantes quantités de crédits carbone aux
industries émettrices de CO2. Mais pour cela, le Gabon doit faire certifier son
bilan carbone, selon des méthodes de calcul prônées par l'ONU. Mais la Gabon
estimerait que les méthodes de calculs de l’ONU ne lui seraient pas favorables.
Le Gabon voudrait faire
valoir que sa capacité carbone soit calculée en utilisant pour référence la
décennie 2000-2010 ; mais le problème est que la plupart des acheteurs de
permis carbone demandent que les pays vendeurs adoptent des années de référence
plus rapprochées, afin de faciliter les vérifications.
Par exemple, le fond
norvégien Central African Forest Initiative (CAFI), s'était engagé à acheter au
Gabon 150 millions de dollars de crédits carbone (environ 100 milliards de
francs CFA), mais il insistait pour que le Gabon évalue son bilan carbone entre
les années 2006-2015. Ce que n’a pas fait le Gabon et par conséquent, à ce
jour, le CAFI n'a versé que 17 millions de dollars au Gabon (environ 11,3
milliards de francs CFA).
Pour valoriser sa capacité
d'absorption de CO2, le Gabon voudrait calculer cette capacité, non plus à
partir de son taux de réduction de la déforestation, mais sur sa capacité nette
de séquestration de carbone. Par exemple, le Gabon a en 2010 absorbé 140
millions de tonnes de CO2 d’après le gouvernement ; et dans la même année,
le dit Gabon n'avoir émis que 35 millions de tonnes. Donc le Gabon devrait
pouvoir valoriser 105 millions de tonnes.
Le Gabon est soutenu dans sa
démarche par trois pays : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Costa Rica et
le Suriname.
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