GUY NZOUBA-NDAMA IN BITAM: A POLITICAL PARTY WITHOUT A PARTICULAR IDEOLOGY! GUY NZOUBA-NDAMA À BITAM : UN PARTI POLITIQUE SANS IDÉOLOGIE PARTICULIÈRE!
Dear
readers, go listen to a speech by Canadian, American or European politicians;
based on its content, you would instantly know whether the politician speaking
was a conservative or liberal, the two clear political tendencies of the West. Similarly,
Western parliaments are divided based on ideologies. In mature democracies,
people vote according to these ideologies.
In Canada,
there is a marked difference between the Liberals and the Conservative Party. Everybody
knows the difference between the Democrats and the Republicans, in the United
States. In England, there is no mistake between the Conservative Party and the
Labour Party. Other Western democracies are politically organized in the same
way. When one of these party is in power in any of these countries, the
population knows and the rest of the world also knows because their actions,
utterances, and especially their policies, show what ideology is in charge.
The Liberals
as a political camp are known for their ideology. They believe in the welfare
of the citizens, liberal economic policies, equity and justice, among others.
Dear
readers, the difference between Western and Gabonese political parties, is that
they are led by their ideologies, their beliefs on how the system should be
run. They know what they and their parties stand for, and they are committed to
these ideas. In the case of Gabon by contrast, someone could be in Party A in
the morning, and by evening he has become a member of Party B. The next day
they could return to Party A.
The sad
truth is that in Gabon, there is no discernable difference between political
parties, beyond their names. The rate of defections between the PDG in power
and opposition parties; and the speed at which defectors are accepted and even
wooed, shows that there are strictly no ideological differences between those
in power and in the opposition.
We listen
to Guy Nzoumba-Ndama speech in Bitam and were sadden by its lack of depth and
direction. It was just words withing any real political meaning.
Version française
Chers lecteurs, allez écouter un discours de politiciens canadiens, américains ou européens; sur la base de son contenu, vous sauriez instantanément si le politicien qui parle est conservateur ou libéral, les deux tendances politiques claires de l’Occident. De même, les parlements occidentaux sont divisés sur des bases idéologiques. Dans les démocraties matures, les gens votent selon ces idéologies.
Au Canada, il y a une
différence marquée entre le parti Liberal et le Parti conservateur. Tout le
monde connaît la différence entre les Démocrates et les Républicains, aux
États-Unis. En Angleterre, il n’y a pas de confusion possible entre le Parti
conservateur et le Parti travailliste. D’autres démocraties occidentales sont
politiquement organisées de la même manière. Lorsque l’un de ces partis est au
pouvoir dans l’un de ces pays, la population le sait et le reste du monde le
sait aussi parce que leurs actions, leurs déclarations, et surtout leurs
politiques, montrent quelle idéologie est au pouvoir.
Les libéraux en tant que
camp politique sont connus pour leur idéologie. Ils croient au bien-être des
citoyens, aux politiques économiques libérales, à l’équité et à la justice,
entre autres.
Chers lecteurs, la
différence entre les partis politiques occidentaux et gabonais, c’est que les
premiers sont dirigés par leurs idéologies, leurs croyances sur la façon dont
le système devrait être géré. Ils savent ce qu’eux et leurs partis défendent,
et ils sont attachés à ces idées. Dans le cas du Gabon en revanche, quelqu’un
pourrait être dans le parti A le matin, et le soir, il serait devenu membre du
parti B. Le lendemain, il pourrait retourner au parti A.
La triste vérité est
qu’au Gabon, il n’y a pas de différence perceptible entre les partis
politiques, au-delà de leurs noms. Le taux de défections entre le PDG au
pouvoir et les partis d’opposition ; et la rapidité avec laquelle les
transfuges sont acceptés et même courtisés, montre qu’il n’y a strictement
aucune différence idéologique entre ceux qui sont au pouvoir et ceux qui sont dans
l’opposition.
Nous avons écouté le
discours de Guy Nzoumba-Ndama à Bitam et avons été attristés par son manque de
profondeur et de direction. Ce n’étaient que des mots qui n’avaient aucun sens
politique réel.
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