WE WERE TOLD THAT GABON HAD "A GOOD DEBT", SAID JEAN-MARIE OGANDAGA. AND YET TODAY THE RESULT IS STRICKING: IT IS THE HANGOVER! ON NOUS AVAIT DIT QUE LE GABON AVAIT « UNE BONNE DETTE », DIXIT JEAN-MARIE OGANDAGA. ET POURTANT AUJOURD’HUI LE CONSTAT EST SANS APPEL : C’EST LA GUEULE DE BOIS !

 


 

 

English version

 

It was long ago, it seems, that Jean-Marie Ogandaga, then Ali Bongo's Minister of the Economy, trumpeted loud and clear that we should not worry about Gabon's debt, because it was a good debt; a structuring debt for the country's economy. Gabonese citizens such as Mays-Mouissi and Ntoutoume-Ayi did sound the alarm about the dizzying scale of this debt, but as usual, the Ali Bongo regime remained entrenched in its certainties.

 

But dunces are always caught up by their idiocy. The international press tells us this week that the regime in place has decided to launch a review of state contracts, with the aim of reducing the country's external debt.

 

The time is serious because Gabon will have to honor in 2022 important repayments in the order of 1314 billion CFA francs. To reduce its debt, Gabon would like to audit the economic operators to which it is indebted. A "task force" would have been set up for this purpose, under the direction of the Frenchman Pierre Duro, a former Elf-Gabon employee who has converted into financial consulting.

 

Today, the huge debt contracted by Ali Bongo since 2009, on behalf of Gabon, mobilizes 77% of the country's tax revenues. So, dear readers, only 23% of the country's revenue goes to the functioning of the nation, the rest is allocated to debt servicing and interest. The situation is catastrophic.

 

Let Jean-Marie Ogandaga come and give us a presentation explaining that these statistics are good!

 

  

 

Version française

 

Qu’il semble loin le temps où Jean-Marie Ogandaga, alors ministre de l’économie d’Ali Bongo, claironnait haut et fort qu’il ne fallait pas s’inquiéter de la dette du Gabon, car c’était une bonne dette ; une dette structurante pour l’économie du pays. Des gabonais comme Mays-Mouissi et Ntoutoume-Ayi avaient pourtant actionné la sonnette l’alarme sur l’ampleur vertigineuse de cette dette, mais comme à son habitude, le régime Ali Bongo est resté campé sur ses certitudes.

 

Mais les cancres se font toujours rattraper par leur idiotie. La presse internationale nous apprend cette semaine que le régime en place aurait décidé de lancer une revue des marchés d'Etat, avec comme objectif de réduire la dette extérieure du pays.

 

L’heure est grave car le Gabon va devoir honorer en 2022 d'importants remboursements de l’ordre de 1314 milliards de francs CFA. Pour réduire sa dette, le Gabon voudrait auditer les opérateurs économiques auprès desquels il est endetté. Une « task force » aurait été mise en place à cet effet, sous la direction du Français Pierre Duro, un ancien d'Elf au Gabon reconvertit dans le conseil financier.

 

Aujourd’hui, la dette abyssale contractée par Ali Bongo depuis 2009, au nom du Gabon, mobilise 77 % des recettes fiscales du pays. Donc, chers lecteurs, seules 23% des recettes du pays vont au fonctionnement du pays, le reste est alloué au service de la dette et à ses intérêts. La situation est catastrophique.

 

Que Jean-Marie Ogandaga vienne nous faire un exposé nous expliquant que ces statistiques sont bonnes !

 

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