FORTUNATELY WE ARE ALL EQUAL BEFORE DEATH ! HEUREUSEMENT QUE NOUS SOMMES TOUS ÉGAUX DEVANT LA MORT !
English version
Death is a difficult
subject and, in today's world, often taboo. Any reflection on death is
profoundly paradoxical, in the sense that we often look at the death of others,
without worrying about our own, which will also happen; that is a certainty.
"Dust you are
and dust you will return" say those who read the so-called holy scriptures
from the point of view of Christians. Death is both agonizing and sacred. At
the height of our arrogance as living, we often choose not to think about
death, because our life is too beautiful, and we must enjoy it. Premature
deaths are for others. Deaths in landslides are for others, these beggars who
have no means. When you jump on a plane to go to the West for treatment, at the
slightest medical alert, how can you imagine that you could end up like the
most deprived Gabonese, in a field hospital that does not even have the necessity
to treat the flu?
Money, wealth,
beauty, glory, celebrity, fame, showmanship, honors etc., all this is useless
when we are facing death. We are finally on an equal footing. We all hope that
a medical intervention could save us.
For those who think
that the lack of hospital infrastructure in Gabon only affects the beggars,
make sure you never find yourself in urgent need of medical assistance in a
city like Mekambo. You will understand that day that in the face of death, we
are fortunately all equal!
Naturally, you will
certainly have funerals of stars, celebrities. It will be talked about in the
media. The coffin will be resplendent and the grave, almost a 4-star hotel. But
you will still be dead, like beggars, because of inadequate technical platform
in a field hospital.
The moral of the
story: if you improve the situation of the less fortunate among us, you
necessarily improve that of the well-off.
Version française
La mort est un sujet
difficile et, dans notre monde actuel, souvent tabou. Toute réflexion sur la
mort est profondément paradoxale, en ce sens que nous nous penchons souvent sur
la mort des autres, sans nous préoccuper de la notre qui pourtant va aussi
arriver ; c’est une certitude.
« Poussière tu
es et poussière tu retourneras » nous disent ceux qui lisent les écritures dites
saintes du point de vue des Chrétiens. La mort est à la fois angoissante et
sacralisée. Au plus fort de notre arrogance de vivants, souvent nous
choisissons de ne pas penser à la mort, car notre vie est trop belle et il faut
en profiter. Les morts prématurées, c’est pour les autres. Les morts dans des éboulements,
c’est pour les autres, ces gueux qui n’ont pas de moyens. Quand on saute dans
un avion pour aller se faire soigner en occident, à la moindre alerte médicale,
comment peut-on imaginer que l’on pourrait finir comme le plus démuni des
Gabonais, dans un hôpital de campagne n’ayant même pas le nécessaire pour
soigner une grippe ?
L'argent, la
richesse, la beauté, la gloire, la célébrité, la frime, les honneurs etc., tout
cela ne sert plus à rien lorsque nous sommes face à la mort. Tous et toutes,
nous sommes enfin sur le même pied d'égalité. Nous espérons tous qu’une
intervention médicale pourrait nous sauver.
Que ceux qui pensent
que le manque d’infrastructures hospitalières au Gabon n’affecte que les gueux, assurez-vous
de ne jamais vous retrouver dans un besoin d’assistance médicale urgent dans
une ville comme Mekambo. Vous comprendrez ce jour-là que face à la mort, nous
sommes heureusement tous égaux !
Naturellement, vous
aurez certainement des funérailles de stars, de célébrités. On en parlera dans
les media. Le cercueil sera resplendissant et la tombe, presqu’un hôtel 4
étoiles. Mais on sera quand même mort, comme tous les gueux, pour fautes de
plateau technique adéquat dans un hôpital de campagne.
Moralité de l’histoire :
si on améliore la situation des moins nantis d’entre nous, on améliore
forcement celle des aisés.
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