THE REGIME'S REPRESSIVE MACHINE IS MOVING. THEY ANNOUNCE INVESTIGATIONS THAT THEY REPRESS THEMSELVES. SO GOES THE COMEDY! LA MACHINE REPRESSIVE DU RÉGIME S’EMBALLE. ILS ANNONCENT DES ENQUÊTES QU’ILS REPRESSENT EUX-MÊMES. AINSI VA LA COMÉDIE !
In Gabon we have just
witnessed a very worrying situation that saw a woman, an employee of CNSS as an
auditor, being kidnapped in broad daylight in front of the headquarters of this
parastatal company, sequestered for several hours, then brought back to the
same place naked and traumatized. All this, without the attackers being
worried.
Dear readers, who in
Gabon can afford to act like this with impunity? For this blog, there is no
doubt that these repeated kidnappings and intimidations come from members of
the regime themselves who operate via their paramilitary groups to harass the intractable.
These intimidation
campaigns are also proof that the regime has no desire for its pseudo-reforms
to succeed, because this regime cannot reform itself and risk scuttling itself
by eliminating its own way of subsistence. It uses the administrative apparatus
to announce reforms, and the judiciary that is supposed to be independent and
impartial, to announce investigations; but in the end, invariably and
repeatedly, neither the announced reforms nor the promised investigations lead
to the expected outcomes. What's more, compatriots who want to know more by
doing real field work, find themselves attacked and intimidated like this lady
of CNSS.
The government, which
wants to present an honorable face on its international façade and a positive
record to donors in terms of fundamental freedoms and good governance, must
announce these reforms and investigations. But what they say during the day, they
hurry and strive to suffocate at night.
Dear readers, we must
all refuse the enclosure in which the regime is trying to lock us. We join all
organizations, political, associative, human rights, and others, in expressing
our solidarity and condemn this aggression and kidnapping against our compatriots
of CNSS.
Version française
Au Gabon nous venons
d’assister à une situation très inquiétante qui a vu une dame, employée de la
CNSS au poste d’auditrice, être enlevée en plein jour devant le siège de cette
entreprise parapublique, séquestrée pendant plusieurs heures, puis ramenée au même
endroit toute nue et traumatisée. Tout ceci, sans que les assaillants ne soient
inquiétés.
Chers lecteurs, qui
au Gabon peut se permettre d’agir de la sorte en toute impunité ? Pour ce blog, il n’y a aucun doute que ces
enlèvements et intimidations répétées, viennent des membres du régime eux-mêmes
qui actionnent leurs groupes paramilitaires pour harasser les récalcitrants.
Ces campagnes d’intimidation
sont aussi la preuve que le régime ne veut aucunement que ses pseudo-réformes aboutissent,
car ce régime ne peut se réformer lui-même et risquer de se saborder en éliminant
sa propre raison d’être. Il utilise l’appareil administratif pour annoncer des
reformes, et l’appareil judiciaire censé être indépendant et impartial, pour
annoncer des enquêtes ; mais à la fin, invariablement et à répétition, ni
les reformes annoncées, ni les enquêtes promises, ne connaissent les dénouements
attendus. Qui plus est, les compatriotes qui veulent en savoir plus en faisant
un véritable travail de terrain, se retrouvent agressés et intimidés comme
cette dame de la CNSS.
Le pouvoir, qui veut présenter
un visage honorable sur sa façade internationale et un bilan positif aux
bailleurs de fonds en matière de libertés fondamentales et bonnes gouvernances,
se doit d’annoncer ces reformes et enquêtes. Mais ce qu’il dit le jours, il s’empresse
et s’acharne à l’étouffer la nuit.
Chers lecteurs, nous devons tous
refuser le huis clos dans lequel le régime tente de nous enfermer. Nous nous
joignons à toutes les organisations, politiques, associatives, des droits de
l’homme, et autres, pour exprimer notre solidarité et leur condamner cette agression
et séquestration contre compatriotes de la CNSS.
Comments
Post a Comment