THE RELENTLESS REGRESSION OF GABON! L’IMPLACABLE REGRESSION DU GABON !

 



 

English version

 

For the ordinary Gabonese citizen today, the country is like an old vessel that is leaking from all sides. They are very curious to know the reason for this national debacle at a time when the oligarchic and autocratic totems who hold power, tell them with extreme frenzy and boundless enthusiasm, that everything is fine and that we must continue with the Bongos.

 

However, in terms of wealth and potential and given its demographics, Gabon is spoilt for choice as to what it could rely on to begin its progress. There is no need to list them, but the wealth available to Gabon are too numerous for the country to show this image of a disaster zone.

 

Today, in all and for all, Gabon is falling into the abyss of decadence. Why? The hypotheses as well as the answers are multiple; while solutions are slow to come in order to appease the minds of citizens.

 

The observation is overwhelming: our country is in regression! The population is suffocating and a kind of total defeatism and an extreme letup of the popular masses, continue to settle. The regime in power could not be more in a political impasse as popular anguish and anxiety continue to spread.

 

In fact, for almost 55 years, the ruling spheres in Gabon have always remained the same, we are witnessing a form of hallucinating sclerosis, especially since this old Bongoist order still holds the reins of the rudder of the State, while the rest of the Gabonese sink into indifference. This means that the symbolic regression of the meaning of the notion of State has reached the heights of the absurd.

 

The regression of a society has always been synonymous with the defection of its civil society and the political failure of its rulers. It is, in simpler terms, the consequence of the decline of values, the discrediting of competence and the negative recalibration of the scale of social values.

 

Inexorably, therefore, Gabon is regressing day by day; taking a kind of free fall path. But in reality, regressions are multifactorial; they are partly directly related to administrative delays and pathological bureaucracy, and also of a technological nature relating to delays in the development of industrial infrastructures and scientific research centers; and finally related to typically mental aspects and intrinsically due to the intellectual syncopations and blockages of the governing bodies.

 

But the most dangerous regression remains, without a shadow of a doubt, the moral one. It is indeed the one that contaminates the country as a whole. It is like a very chronic collective cramp that subverts the sociological and cultural foundations of the nation.

 

When the moral health of a country is affected, mismanagement sets in in the face of the decline of honesty. In a way, in Gabon, we are in a form of disturbing collective demoralization. That is why it is so necessary to revitalize the blind spots of ethics, morality, and patriotism, because pessimism and the flight of common sense have annihilated the hopes that still resisted the fatalism of the masses, the defeatism of our youth and the intellectualist misery of our intelligentsia.

 

It is time for us to look face to face at the gaping wounds of the social fabric, to analyze their causes and therefore to advocate adequate solutions.

 

 

 

 

Version française

 

Pour le simple citoyen Gabonais aujourd’hui, le pays est comme un vieux rafiot qui prend de l’eau de toutes parts. Il est bien curieux de savoir la raison de cette débandade nationale au moment où les totems oligarchiques et autocratiques qui tiennent le pouvoir, leurs disent avec une extrême frénésie et un enthousiasme débordant, que tout va bien et qu’il faille continuer avec les Bongo.

 

Pourtant, en matière de richesses et de potentiel et vu sa démographie, le Gabon est dans l’embarras du choix quant à sur quoi il pourrait miser pour amorcer son progrès. Nul besoin de les énumérer, mais les richesses dont dispose le Gabon sont trop nombreuses pour que le pays montre cette image de zone sinistrée.

 

Aujourd’hui, en tout et pour tout, le Gabon tombe dans le gouffre de la décadence. Pourquoi ? Les hypothèses autant que les réponses sont multiples ; alors que les solutions tardent à venir afin d’apaiser les esprits des citoyens.

 

Le constat est accablant : notre pays est en régression ! La population en suffoque et une sorte de défaitisme total et un extrême relâchement des masses populaires, continuent de s’installer. Le régime au pouvoir est on ne peut plus dans une impasse politique vu que le bouillonnement et l’angoisse populaires continuent de se propager.

 

Au fait, depuis pratiquement 55 ans, les sphères dirigeantes au Gabon sont restées toujours les mêmes, on assiste à une forme de sclérose hallucinante d’autant plus que ce vieil ordre BongoÏste tient encore de plus belle les rênes du gouvernail de l’État, alors que le restant des Gabonais sombre dans l’indifférence. C’est dire que la régression symbolique de la signification de la notion d’Etat a atteint les cimes de l’ubuesque

 

La régression d’une société a, de tout temps, été synonyme de défection de sa société civile et de défaillance politique de ses gouvernants. Elle est, en termes plus simples, la conséquence de la déchéance des valeurs, la décrédibilisation de la compétence et le réétalonnage à la négative de l’échelle de valeurs sociales.

 

Inexorablement donc, le Gabon régresse de jour en jour ; empruntant une sorte de sentier en chute libre. Mais en réalité, les régressions sont multifactorielles ; elles sont en partie liées directement aux lenteurs administratives et à la bureaucratie pathologique, et aussi d’ordre technologique ayant trait aux retards enregistrés en matière de développement des infrastructures industrielles et de pôles de recherche scientifique ; et enfin liées à des aspects typiquement mentaux et intrinsèquement dues aux syncopes et blocages intellectuels des instances dirigeantes.

 

Mais la plus dangereuse régression reste sans l’ombre d’un doute celle qui est morale. C’est en effet, celle-là qui contamine le pays dans son ensemble. Elle est telle une crampe collective très chronique qui subvertit les fondements sociologiques et culturels de la nation.

 

Quand la santé morale d’un pays est atteinte, la gabegie s’installe face à la reculade de l’honnêteté. On est en quelque sorte, au Gabon, dans une forme de démoralisation collective inquiétante. C’est pourquoi, il est si nécessaire de revitaliser les angles morts de la déontologie, de la morale, et du patriotisme, car le pessimisme et la fuite du bon sens ont annihilé les espoirs qui résistaient encore au fatalisme des masses, au défaitisme de notre jeunesse et à la misère intellectualiste de notre intelligentsia.

 

Il est temps pour nous de regarder face-à-face les blessures béantes du tissu social, d’en analyser les causes et d’y préconiser donc des solutions adéquates

Comments

Popular posts from this blog

GAGAN GUPTA’S MASTERFUL TRICK! LA MAGISTRALE ENTOURLOUPE DE GAGAN GUPTA !