A PRESIDENTIAL ELECTION THAT EXCITES NO ONE! UN SCRUTIN PRÉSIDENTIEL QUI N’ENTHOUSIASME PERSONNE !

 

 

 

English version

The twin presidential and legislative elections, which are being prepared in Gabon in August 2023, do not seem to arouse much interest among the population. Indeed, many Gabonese citizens doubt the good faith of the public authorities, despite statements often out of step with reality, which the members of the regime and their electoral friends of the opposition strive to make public.

Many Gabonese do not seem convinced that these elections could make much difference in the country's situation; especially young people, hard hit by unemployment and lack of prospects, who are no longer interested in politics. The government, for its part, and its electoralist accomplices of all kinds, continue to hammer that this vote would be very crucial.

The Bongo regime has never kept any promises; and it is not after 56 years that they will repent. This explains this colossal lack of interest in an election deemed "a foregone conclusion".

The opposition electoralists are so disappointed by the lack of interest of Gabonese in their elections, that they are asking Gabonese to vote "on principle". This is proof that they themselves know that the result is "a foregone conclusion". But their only argument today is to tell Gabonese that a good citizen votes, even in a bogus election. It's shameful!

People know it's a charade, that's why they won't vote and will prefer to go about their business. There is a disaffection of Gabonese towards politics and elections. This is what happens when all elections have always been won de facto by the regime. Consequently: Gabonese no longer jostle in polling stations. In fact, many Gabonese like this blog, now say: "No vote! We want freedom! »

In Gabon, the holding of elections is no more than an exercise allowing the regime to regenerate itself by taking refuge behind a window-dressing democracy. Of this trompe l'oeil political life, the Gabonese people have had enough!

 

 

Version française

Les scrutins jumelés de la présidentielle et des législatives, qui se préparent au Gabon an Aout 2023, ne semblent pas susciter de grand intérêt au sein de la population. En effet, bon nombre de citoyens Gabonais doutent de la bonne foi des pouvoirs publics, malgré des déclarations souvent en déphasages avec la réalité, que s’évertuent à faire et les gens du régime et leurs amis électoralistes de l’opposition.

De nombreux Gabonais ne semblent pas convaincus que ces élections pourraient changer grand-chose dans la situation du pays ; surtout les jeunes, durement frappés par le chômage et le manque de perspectives, qui ne s'intéressent plus à la politique. Le gouvernement, quant à lui, et ses complices électoralistes de tous poils, continuent de marteler que ce vote serait très capital.

Le régime Bongo n’a jamais tenu aucune promesse ; et ce n’est pas après 56 ans qu’il va se repentir. C’est cela qui explique ce colossal désintérêt pour une élection jugée «jouée d'avance».

Les électoralistes de l’opposition sont si dépités par le manque d’intérêt des gabonais envers leurs élections, qu’ils en sont à demander aux Gabonais d’aller voter «par principe». C’est ici la preuve qu’ils savent eux même que le résultat est «joué d'avance». Mais ils n’ont pour seule argument aujourd’hui que de dire aux Gabonais qu’un bon citoyen vote, même dans une élection bidon. C’est léger !

Les gens savent que c'est une mascarade, c'est pour ça qu'ils ne voteront pas et préfèreront vaquer à leurs occupations. Il y a une désaffection des Gabonais envers la politique et les élections. C’est ce qui arrive quand depuis toujours, toutes les élections sont acquises de facto au régime. Conséquences : les Gabonais ne se bousculent plus dans les bureaux de vote. En fait, nombreux sont les Gabonais qui comme ce blog, disent désormais : « Pas de vote ! Nous voulons la liberté ! »

Au Gabon, la tenue d’élections n’est plus qu’un exercice permettant au régime de se régénérer en se réfugiant derrière une vitrine de démocratie. De cette vie politique en trompe l’œil, les Gabonais en ont assez !