REGARDING AFRICAN OBJECTS SEQUESTERED IN WESTERN MUSEUMS! À PROPOS DES OBJECTS AFRICAINS SÉQUESTRÉS DANS LES MUSÉES OCCIDENTAUX !
English version
Dear readers, it
appears that western museums are guarding African artefacts from the very
cultures that created them. How ironic?
According to many reports, there are 70,000 african objects
at the Musee du Quai Branly in France; there are about 69,000 at the British
Museum; 37,000 at the Weltmuseum in Austria; 75,000 at the Future Humboldt
Forum in Germany; and 180,000 at the Musee Royal de l’Afrique Centrale in
Belgium. In addition, there is an unknown number of African objects in the
hands of private collectors. Dear readers, Africa was pillaged of its objects.
When two of our compatriots went to interrupt the sell of a
Bieri symbol at Sotheby’s recently, we all saw the paternalistic attitude of
those who keep the majority of our continent’s cultural artefacts out of the
hands of their rightful owners. These people actually think that african objects
are better off in western museums where they are preserved “properly” in
air-conditioned galleries. Many of these objects are made of wood, they argue
and ask how would have they survived in Africa with all the heat and humidity
if they hadn’t been taken? This is the heigh of arrogance, isn’t it?
This attitude is in the logic of colonialism, that never ask
how did these objects exist until the moment they were taken by Europeans in
the first place, if Africans had not been taking care of them before and for
centuries? Now that European museums institutions are earning fortunes from
these objects is clearly obscene!
The truth is that colonial powers goals were to absolutely destroy
the cultures they encountered. In becoming the curators of African objects,
western powers give themselves the role of defining Africa for its future
generations. They become the ones to explain to us what Bieri is, because if
you want to see a Bieri you have to travel to Paris. This is extremely dangerous,
and we must not accept it.
Version française
Chers
lecteurs, il semble que les musées occidentaux séquestrent les objets africains
contre et loin des cultures mêmes qui les ont créés. Quelle ironie ?
Selon de
nombreux rapports, il y aurait 70000 objets africains au Musée du Quai Branly
en France; il y en aurait environ 69000 au British Museum; 37000 au Weltmuseum
en Autriche; 75000 au Future Humboldt Forum en Allemagne; et 180000 au Musée
Royal de l’Afrique Centrale en Belgique. En outre et en plus, il existe un
nombre inconnu d’objets africains entre les mains de collectionneurs privés.
Chers lecteurs, l’Afrique a été pillée de ses objets.
Lorsque deux
de nos compatriotes sont allés interrompre la vente d’un symbole Bieri chez
Sotheby’s récemment, nous avons tous vu l’attitude paternaliste de ceux qui
gardent la majorité des objets culturels de notre continent hors des mains de
leurs propriétaires légitimes. Ces gens pensent en fait que les objets
africains sont mieux lotis dans les musées occidentaux où ils sont conservés
« correctement » dans des galeries climatisées. Beaucoup de ces
objets sont en bois, argumentent-ils, et se demandent comment auraient-ils
survécu en Afrique avec toute la chaleur et l’humidité, s’ils n’avaient pas été
emportés en Europe? C’est le summum de l’arrogance, n’est-ce pas?
Cette attitude
est dans la logique du colonialisme, qui ne se demande jamais comment ces
objets ont existé jusqu’au moment où ils ont été pris par les Européens en
premier lieu, si les Africains n’en avaient pas pris soin avant et pendant des
siècles ? Maintenant nous constatons que les institutions et musées européens
gagnent des fortunes grâce à ces objets, c’est clairement obscène!
La vérité est
que les objectifs des puissances coloniales étaient de détruire absolument les
cultures qu’elles rencontraient. En devenant les conservateurs d’objets
africains, les puissances occidentales se donnent pour rôle de définir
l’Afrique pour les générations futures. Ce sont eux qui nous expliquent ce
qu’est Bieri, car si vous voulez voir un Bieri, vous devez vous rendre à Paris.
C’est extrêmement dangereux et nous ne devons pas l’accepter.
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