THE BONGO REGIME IS ESSENTIALLY POPULICIDE! LE RÉGIME BONGO EST ESSENTIELLEMENT POPULICIDE !
English version
The term populicide originates from
the French Revolution. This word appears in December 1792 during the trial of
Louis XVI. It was first pronounced by Alexandre Deleyre, a parliamentarian of Gironde
who had said: "Louis XVI is guilty; and of what crime? of a populicide"
Populicide is defined as the
mistreatment of a people to the point of discontent, poverty, famine, death, or
finally to flee the country. It is a continuous and slow extermination of a
nation and its people over time. To escape a slow death through destitution,
some choose to flee. This is what is happening in Gabon; The country is being
killed slowly!
Despite an unequivocal diagnosis, no
voice at the level of officials in the country's governing bodies proposes a
reliable and serious plan to rescue the country. These leaders are either
incapable, ignorant, or complicit, profiteers and collaborationists.
After 55 years in power, the corrupt
caste that has ruined the country and the people, with the complicity of
officials at all levels, is not yet full. They still want to stay in power.
Everything is taking place under the authority of a complicit Parliament, a
complicit government and a complicit administration. The sleepy judicial system
seems unable to react. Neither seen nor known, the criminals of the republic
thrive.
The bodies of supervision of state
action are invariably absent or dilettante. When they wake up too rarely, as we
have seen with the case of the Esther Miracle, they only issue descriptive
opinions of the facts, without follow-up or real sanctions. All this mafia
orchestration is done on purpose. They all benefit: those who occupy
decision-making positions within the government, and those who are their tacit accomplices
within the opposition.
The people are more than ever
helpless. In recent times, in the current pre-election period, electoralists
are competing in flattering and promising words to cherish the hopes of the
people and meet their expectations. But that is
deceiving the people once again.
The people who should be reacting have
been so populicided that they can no longer even react. But these people would
benefit from remembering the words of Pastor Martin Niemëller (1892-1984) on
the cowardice of German intellectuals during Hitler's reign: "When they
came to get the communists, I did not protest, I was not a communist, when they
came to get the trade unionists I did not protest, I was not a trade unionist,
when they came to get the Jews, I didn't
protest, I wasn't Jewish, and then they came to get me, there was no one left
to protest. »
This is to remind all of us, who are
affected by this regime in our lives, our dreams, our families etc., that our
timid attitudes only accelerate our populicide. Therefore, our intellectuals,
our thinkers, our journalists, our trade unionists, etc., must react.
Deceiving the people with promises of
electoral victories that will never materialize in the current situation, must
stop.
The psychic deterioration of the
Gabonese people is underway. Time is running out; but sincere, willing, capable
and ambitious Gabonese can correct the trajectory. Honest officials who can
work to stop the misery of the country must come to power. This will prevent the
continuing of the destruction of our national components; the attack on the
physical and mental integrity of our populations, the submission of the people
to intolerable living conditions.
The Bongos' personal projects are
suicidal for the Gabonese people. We need a collective ambition, which will allow
Gabon to be rebuilt by people with a sense of the State towards a future
awaited by all since 1967.
Version française
Le terme populicide tire son origine de la révolution
française. Ce mot apparait en décembre 1792 lors du procès de Louis XVI. Il fut
prononcé en premier par Alexandre Deleyre, un député de la Gironde qui avait
dit : « Louis XVI est coupable ; et de quel crime ? d'un populicide »
Le populicide est défini comme la
maltraitance d’un peuple jusqu’au mécontentement, à la pauvreté, à la famine, à
la mort, où enfin à la fuite loin du pays. C’est une extermination continue et
continuelle d’une nation et de son peuple dans le temps. Pour échapper à une
mort lente par le dénuement, certains choisissent la fuite. Voici ce qui se
passe au Gabon ; le pays est tué à petit feu !
Malgré un diagnostic sans appel, aucune voix
au niveau des responsables dans les instances dirigeantes du pays, ne propose
un plan fiable et sérieux de sauvetage du pays. Ces dirigeants sont soit
incapables, soit ignorants, soit complices, profiteurs et collaborationnistes.
Après 55 ans de pouvoir, la caste corrompue
qui a ruiné le pays et le peuple, avec la complicité des responsables à tous
les niveaux, n’est pas encore repue. Elle tient encore à rester au pouvoir.
Tout se déroule sous l’autorité d’un Parlement complice, un gouvernement
complice et d’une administration complice. Le système judiciaire déleste,
semble incapable de réagir. Ni vu ni connu, les criminels de la république prospèrent.
Les organes de surveillance de l’action de l’Etat
sont invariablement absents ou dilettantes. Quand ils se réveillent trop rarement,
comme nous l’avons vu avec l’affaire de l’Esther Miracle, ils n’émettent que des
avis descriptifs des faits, sans suivi ni véritables sanctions. Toute cette
orchestration mafieuse est faite à dessein. Ils profitent tous : ceux qui
occupent les postes de décisions au sein du pouvoir, et ceux qui leur apportent
une complicité tacite au sein de l’opposition.
Le peuple lui est plus que jamais désemparé. Ces
derniers temps, dans la période préélectorale actuelle, les électoralistes
rivalisent en mots flatteurs et prometteurs pour caresser les espoirs du peuple
et répondre à ses attentes. Mais c’est tromper le peuple de nouveau.
Le peuple qui devrait réagir, a tellement été
populicidé, qu’il n’arrive même plus à réagir. Mais ce peuple gagnerait à se
rappeler la parole du pasteur Martin Niemëller (1892-1984) sur la lâcheté des
intellectuels allemands pendant le règne d’Hitler: « Quand ils sont venus
chercher les communistes, je n’ai pas protesté, je n’étais pas communiste,
quand ils sont venus chercher les syndicalistes je n’ai pas protesté, je
n’étais pas syndicaliste, quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai pas
protesté, je n’étais pas juif, puis ils sont venus me chercher, il ne restait
plus personne pour protester. »
Ceci pour rappeler à nous tous, qui sommes affectés
par ce régime dans nos vies, nos rêves, nos familles etc., que nos attitudes
timorées ne font qu’accélérer notre populicide. Par conséquent, nos Intellectuels,
nos penseurs, nos journalistes, nos syndicalistes etc., doivent réagir.
Il faut arrêter de tromper le peuple avec des
promesses de victoires électorales qui ne se matérialiseront jamais en l’état
actuel des choses.
La détérioration psychique du Gabonais est en
marche. Le temps presse ; mais des Gabonais sincères, volontaires, capables
et ambitieux, peuvent corriger la trajectoire. Il faut que des responsables
honnêtes qui peuvent travailler pour stopper la misère du pays, arrive au
pouvoir. Ceci nous évitera la poursuite que nous subissons de la destruction de
nos composantes nationales ; de l’atteinte à l’intégrité physique et
psychique de nos populations, de la soumission du peuple à des conditions
d’existence intolérable.
Les projets personnels des Bongo sont
suicidaires pour les Gabonais. Nous avons besoin d’une ambition collective, qui
fera reconstruire le Gabon par des personnes ayant le sens de l’État vers un
avenir attendu par tous depuis 1967.
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