DECRYPTION OF THE FIRST GOVERNMENT OF THE TRANSITION! DÉCRYPTAGE DU PREMIER GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION !

 



 English version

 

Dear readers, the new transitional government was made public on Saturday. The least we can say is that the transition clearly indicates that it will not make an abrupt break. We see in this government a desire to keep continuity, while injecting new blood quite cautiously.

 

In this government, we find ghosts from the Omar Bongo era; technocrats who were ostracized by Ali Bongo, activists and analysts coming directly from the diaspora, and soldiers who are part of the CTRI.

 

The new government is small as it is made of 26 members, compared to 46 who made up the last Ali Bongo government.

 

Marcel Abeke, is a former executive of French miner Eramet (Comilog) who served under Omar Bongo. As the new petrol minister, he would be in charge of the most important sector of Gabon's economy.

 

To lead the environment, the transition called on a military man, Colonel Maurice Tocui, who would replace the British-Gabonese Lee White, who had recently negotiated a controversial debt-for-nature swap to fund.

 

Among the fresh figures, there is Mays Mouissi, a Paris-based economist and consultant who was appointed as economy minister.

 

The ministry of Defense will be led by Brigadier-General Brigitte Onkanowa.

 

The survivors of the Ali Bongo era are: Camélia Ntoutoume-Leclercq who remains Minister of National Education; Hermann Immongault, who moves from Foreign Affairs to become Deputy Minister to the Presidency of the Transition in charge of the Interior and Security; and Raphaël Ngazouzé, who has been entrusted with the Civil Service.

 

The most curious case is that of Hervé Patrick Opiangah who was called in to become Minister of Mines. Many in Gabon wonder what role this gentleman could have played in Ali Bongo’s destitution, to be given such a beautiful gift, given that he remains one of the most hated personalities in Gabon.

 

On retiendra finalement qu’Albert Ondo-Ossa n’a rien reçu ; de même que ses collègues d’Alternance 2023. Le seul qui a été récompensé est Raymond Ndong-Sima. On se demande bien sur quel critère Paul-Marie Gondjout a été choisi pour faire part du gouvernement, quand on sait que c’est un transfuge de l’Union Nationale, et que la frange restée fidèle à Paulette Missambo n’a rien reçu, même si elle faisait partie d’Alternance 2023.

 

 

 

 

Version française

 

Chers lecteurs, le nouveau gouvernement de la transition a été rendu public ce samedi. Le moins qu’on puisse dire est que la transition indique clairement qu’elle ne fera pas de rupture brusque. Nous décelons dans ce gouvernement, une volonté de faire dans la continuité, tout en injectant du sang neuf assez prudemment.

 

Dans ce gouvernent, on retrouve des revenants de l’époque Omar Bongo ; des technocrates qui furent mis au ban par Ali Bongo, des activistes et analystes venant directement de la diaspora, et des militaires faisant parti du CTRI.

 

Le nouveau gouvernement est restreint car composé de 26 membres contre 46 qui composaient le dernier gouvernement Ali Bongo.

 

Marcel Abeke, est un ancien cadre de la société minière française Eramet (Comilog) qui a servi sous Omar Bongo. En tant que nouveau ministre du Pétrole, il aura à sa charge le secteur le plus important de l'économie gabonaise.

 

Pour diriger l'environnement, la transition a fait appel à un militaire, le colonel Maurice Ntossui, qui remplacerait le Britanno-Gabonais Lee White, qui avait récemment négocié un financement controversé de dettes contre la nature gabonaise.

 

Parmi les nouveaux entrants, il y a Mays Mouissi, un économiste et consultant basé à Paris qui a été nommé ministre de l'Economie.

 

Le ministère de la Défense sera dirigé par le général de brigade Brigitte Onka Nowa.

 

Les rescapés de l’ère Ali Bongo sont : Camélia Ntoutoume-Leclercq qui demeure ministre de l'Éducation nationale ; Hermann Immongault, qui passe des Affaires étrangères à ministre délégué auprès de la présidence de la transition chargé de l'Intérieur et de la Sécurité ; et Raphaël Ngazouzé, qui lui s’est vu confier la Fonction publique.

 

Le cas le plus curieux est celui d’Hervé Patrick Opiangah qui a été appelé comme ministre des Mines. Beaucoup au Gabon se demandent quel rôle a bien pu jouer ce monsieur dans la destitution d’Ali Bongo, pour qu’on lui fasse un si beau cadeau, vu qu’il reste l’une des personnalités les plus détestées du Gabon.

 

On retiendra finalement qu’Albert Ondo-Ossa n’a rien reçu ; de même que ses collègues d’Alternance 2023. Le seul qui a été récompensé est Raymond Ndong-Sima. On se demande bien sur quel critère Paul-Marie Gondjout a été choisi pour faire part du gouvernement, quand on sait que c’est un transfuge de l’Union Nationale, et que la frange restée fidèle à Paulette Missambo n’a rien reçu, même si elle faisait partie d’Alternance 2023.

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