AN UPGRADE OF THE BONGO REGIME’ SOFTWARE AND NOT THE END OF THAT REGIME! UNE ACTUALISATION DU LOGICIEL DU RÉGIME BONGO ET NON LA FIN DE CE RÉGIME!

 



  

English version

 

Dear readers, unlike the majority of Gabonese who are in the grip of a worrying euphoria following the seizure of power by Brice-Clotaire Oligui-Nguema, this blog looks, scrutinizes, analyzes, and comes to the conclusion that what is happening in Gabon is only the upgrading of the Bongo regime's software, while maintaining the fundamentals of this regime in place. Let us explain.

 

1.                   The author of the coup Brice-Clotaire Oligui-Nguema

All the corroborating information indicates that the author of the putsch, at least, the one who was asked to take responsibility, is the nephew by his mother, of Omar Bongo. So, it is a cousin by affiliation of Ali Bongo. In Africa, such links are very important. Through his father who is a former military officer, he is Fang of Woleu-Ntem. This ethnic mixing was crucial in the choice to make him the putschist-in-chief.

 

2.                   The putsch was allegedly organized by Ngouoni's securocrats and financiers

Ngouoni is a town in Haut-Ogooué, whose people were the main figures in the security system set up by Omar Bongo during his 42 years in power. We will mention generals such as Idriss Ngari, André Oyini, Jean Ntori-Longho, etc. But Ngouoni is also the hometown of Henri-Claude Oyima, another nephew of Omar Bongo, who heads BGFI Bank Group. Ngouoni is finally the point of origin of Brice-Clotaire Oligui-Nguema's mother. When one puts all this together, the origin of this putsch becomes crystal clear.

 

3.                   What is the purpose of this putsch?

The intelligence services of the Bongo regime had realized that the deterioration of that regime had reached the point where the people could not take them anymore and the very existence of the regime was being threatened by a popular movement which might lead to immediate and unpredictable outcomes. To insure that the regime could control it’s destiny, the intelligence services with the help of financing from Henri-Claude Oyima, decided that the Bongo-Valentin had to be sacrificed in order to stop the election process and give themselves two years to reorganize the State and restructure it in way that would protect their interest first and foremost. The proof of all this is that Ondo-Ossa who won the election, does not appear in any plans in restoration activities by the putschists.

 

Dear readers, should it be up to the military to decide and act in the place of a legitimate and constitutional civilian government? Is there such a thing as a good coup? Ideally, the answer to these questions is a resounding no. In Gabon the military should have deposed Ali Bongo and turn things over to a civilian government led by Albert Ondo-Ossa. This should have been the outcome.

 

The fact that Brice-Clotaire Oligui-Nguema has decided to keep power is a strong indication that his aim is to secure a certain continuity and not really challenge the system. This is just an upgrade, not a fundamental change in regime.

 

  

 

Version française

 

Chers lecteurs, contrairement à la majorité des Gabonais qui sont sous l’emprise d’une inquiétante euphorie suite la prise de pouvoir de Brice-Clotaire Oligui-Nguema, ce blog regarde, scrute, analyse, et arrive à la conclusion que ce qui se passe au Gabon n’est que l’actualisation du logiciel du régime Bongo, tout en maintenant les fondamentaux de ce régime en place. Nous nous expliquons.

 

1.       L’auteur du putsch Brice-Clotaire Oligui-Nguema

Toutes les informations concordantes indiquent que l’auteur du putsch, du moins, celui à qui il a été demandé d’en prendre la responsabilité, soit le neveu par sa mère, d’Omar Bongo. Donc c’est un cousin par affiliation d’Ali Bongo. En Afrique, de tels liens sont très importants. Par son père qui est un ancien officier militaire, il est Fang du Woleu-Ntem. Ce métissage ethnique a été crucial dans le choix de faire de lui le putschiste en chef.

 

2.       Le putsch aurait été organisé par les sécurocrates et les financiers de Ngouoni

Ngouoni est une bourgade du Haut-Ogooué, dont les ressortissants ont constitué les principales figures du système de sécurité mis en place par Omar Bongo pendant ses 42 ans de pouvoir. On citera des généraux comme Idriss Ngari, André Oyini, Jean Ntori-Longho, etc. Mais Ngouoni est aussi l’endroit dont est originaire Henri-Claude Oyima, un autre neveu d’Omar Bongo, qui est à la tête du groupe BGFI Bank. Ngouoni est enfin le point d’origine de la mère de Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Quand ont met tout ceci ensemble, l’origine de ce putsch devient on ne peut plus claire.

 

3.       A quoi sert ce putsch ?

Les services de renseignement du régime Bongo se seraient rendu compte que la détérioration de ce régime avait atteint le point où le peuple ne pouvait plus les supporter et que l'existence même du régime était menacée par un mouvement populaire qui pourrait conduire à des résultats immédiats et imprévisibles. Pour s'assurer que le régime puisse contrôler son destin, les services de renseignement, avec l'aide financière d'Henri-Claude Oyima, auraient décidé que les Bongo-Valentin devaient être sacrifiés pour arrêter le processus électoral et se donner deux ans pour réorganiser l'État et le restructurer de manière à protéger leurs intérêts avant tout. La preuve de tout ceci est qu’Ondo-Ossa qui a remporté l’élection, n’apparait aucunement dans les plans des activités de restauration par les putschistes.

 

Chers lecteurs, devrait-il appartenir aux militaires de décider et d'agir à la place d'un gouvernement civil légitime et constitutionnel ? Existe-t-il un bon coup d'État? Idéalement, la réponse à ces questions est un non catégorique. Au Gabon, l'armée aurait dû destituer Ali Bongo et remettre les choses à un gouvernement civil dirigé par Albert Ondo-Ossa. Cela aurait dû être le résultat.

 

Le fait que Brice-Clotaire Oligui-Nguema ait décidé de garder le pouvoir est un indice fort que son objectif est d'assurer une certaine continuité et non pas vraiment de remettre en cause le système. Il ne s'agit que d'un rafraichissement du logiciel, et non d'un changement fondamental de régime.

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