WHO WOULD HAVE THOUGHT? SOME GABONESE PREFER DESPOTISM TO DEMOCRACY! QUI L’AURAIT CRU ? CERTAINS GABONAIS PRÉFÈRENT LE DESPOTISME À LA DÉMOCRATIE!
English version
Benjamin Franklin is one of the founding fathers of the United States
of America; and on July 4, 1776, he famously said the following:
“Those who would give up essential Liberty, to purchase a little
temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety."
What does this mean? It means that liberty and safety are not mutually
exclusive ideas – meaning whether one can only exist in the absence of others.
In fact, we must ask that the authorities guaranty both for us, it’s their job.
A few days ago we told you about a conversation we had with a relative
of a Gabonese securocrat. Today we can reveal to you that this securocrat is
one of those who are behind the ongoing palace revolution.
With hindsight, this palace revolution already worries us because of
its first inconsistency, and not the least. Indeed, during his meeting with the
clerics, Brice-Clotaire Oligui-Nguema, the leader of the moment, said that the
security forces knew that the CGE was going to rig the elections, and that they
let the CGE take this process to its logical end, before catching them
red-handed.
Very well; but what bothers us on this blog is that after neutralizing
the CGE and their master Ali Bongo, the military did not let the democratic
process go to its conclusion. Why
the need to take power?
Would it not have been better for democratic coherence, if the military
really wanted to put the country on the right path, to allow the one who had
been elected by the Gabonese, and work with him afterwards to rebuild the
country?
This blog is very doubtful about the role that Brice-Clotaire
Oligui-Nguema plays. How would an Ondo-Ossa presidency have been harmful or
dangerous for Gabon? That is our
problem.
For the past few days, we have seen the Bongo-Valentins being paraded in
the media, presenting them as the worst predators; which is also true. But who
is Henri-Claude Oyima? Who is Pascaline Bongo? Who is Marie-Madeleine
Mborantsuo and her children? Who are the other equally predatory members of the
Bongo family? Why are the Bongo-Valentins the only villains when they are all
guilty? Finally, why couldn't Albert Ondo-Ossa have been a viable alternative
to lead Gabon?
Dear readers, when we see Gabonese dancing and celebrating the
military, we understand. But when we ask them what they think about putting the
democratic process on the shelf, they say: "first let the military manage
during a transition and then once the country is repaired, they will hand the
country over to civilians." It is this attitude that reminds us of
Benjamin Franklin's statement.
The Gabonese who refuse democratic order and prefer to suspend their
freedom of choice by giving a blank cheque to the military, deserve neither
democracy nor freedom, let alone security.
Version française
Benjamin Franklin est l'un
des pères fondateurs des États-Unis d'Amérique; et le 4 juillet 1776, il avait
déclaré ce qui suit :
« Ceux qui
abandonneraient la liberté essentielle, pour avoir un peu de sécurité
temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. »
Qu'est-ce que cela signifie
? Cela signifie que la liberté et la sécurité ne sont pas des idées
mutuellement exclusives – c'est-à-dire si l'une ne puisse exister qu'en
l'absence de l’autre. En fait, nous devons demander aux autorités de garantir à
tous ces deux principes, c'est leur travail.
Il y a quelques jours nous vous
parlions d’une conversation que nous avions eu avec une proche d’un sécurocrate
Gabonais. Nous pouvons aujourd’hui vous révéler que ce sécurocrate est de ceux
qui ont fait la révolution de palais en cours.
Avec le recul, cette révolution
de palais nous inquiète déjà par sa première incohérence, et non la moindre. En
effet, lors de sa rencontre avec les religieux, Brice-Clotaire Oligui-Nguema, le
leader du moment, a déclaré que les forces de sécurité savaient que les CGE
allait truquer les élections, et qu’ils ont laissé le CGE aller jusqu’au bout
de sa logique avant de les prendre la main dans le sac.
Très bien ; mais ce qui nous
dérange sur ce blog, est qu’après avoir neutralisé la CGE et leur maitre Ali
Bongo, les militaires n’aient pas laissé le processus démocratique aller à son
terme. Pourquoi la nécessité de prendre le pouvoir ?
N’aurait-il pas été préférable
pour la cohérence démocratique, si les militaires voulaient vraiment mettre le
pays sur le droit chemin, de permettre à celui qui avait été élu par les
Gabonais, et travailler avec lui par la suite pour rebâtir le pays.
Ce blog est très dubitatif quant
au rôle que l’on fait porter à Brice-Clotaire Oligui-Nguema. En quoi une présidence
Ondo-Ossa aurait-elle été nocive ou dangereuse pour le Gabon ? C’est cela
notre problème.
Depuis quelques jours, on
nous fait une parade des Bongo-Valentin dans les media, les présentant comme
les pires prédateurs ; ce qui est vrai par ailleurs. Mais qui est Henri-Claude
Oyima ? Qui est Pascaline Bongo ? Qui est Marie-Madeleine Mborantsuo
et ses enfants ? Qui sont les autres membres tout aussi prédateurs de la
famille Bongo ? Pourquoi seuls les Bongo-Valentin sont voués aux gémonies
alors qu’ils sont tous coupables ? Enfin, pourquoi Albert Ondo-Ossa n’aurait
pas pu être une alternative viable pour diriger le Gabon ?
Chers lecteurs, quand nous
voyons les Gabonais danser et célébrer les militaires, nous comprenons. Mais
quand nous leur posons la question de savoir ce qu’ils pensent de la mise au
placard du processus démocratique, ils nous répondent : «il faut d’abord
laisser les militaires gérer pendant une transition et après une fois que le
pays sera réparé, ils vont remettre le pays aux civils ». C’est cette
attitude qui nous fait penser à la déclaration de Benjamin Franklin.
Les Gabonais qui refusent l’ordre
démocratique et préfèrent suspendre leur liberté de choisir en donnant un chèque
en blanc aux militaires, ne méritent ni la démocratie, ni la liberté, encore
moins la sécurité.
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