FREEDOM IS ASSUMED! LA LIBERTÉ S'ASSUME!
English version
In 1990, when the Gabonese people, with the students at the forefront,
came out to demand political and social change for the country, they wanted a
free and democratic Gabon. It was this slogan that made many women and men
thirsting for freedom, dignity and modernity in the country. It is still the
case; We presume.
In 2024, the regime has changed, but the beautiful slogan of yesteryear
has very quickly been eclipsed by another one now calling for a less civilian
and rather military state. Today, many citizens are calling for such a state to
be established. This is an outrage.
We who say that fundamentally, power should not be in the hands of the military
but should be in the hands of civilians; are accused of all of Israel's sins.
The inclusive national dialogue has just concluded. Findings have been
published. But these conclusions are insufficient, because we still wonder what
the Gabon of tomorrow will be made of:
• After the
suspension of political parties, what will be the composition of future
political positions?
• What will be the
vision of the future Gabon in terms of education, labor, and citizenship?
• What will be the
economic policies of Gabon in the future?
• What place will the
future Gabon give to freedoms and equality between all citizens? What does it
have in store for young people to enable them to prosper and thrive in their
country?
Dear readers, shouting Oligui-Nguema "OYE" is not enough to
answer these questions. The Gabonese people must assume their freedom and tell
the rulers what they want. It is at this price that freedom will come.
Version française
En 1990, lorsque le peuple Gabonais,
avec les étudiants en fer de lance, est sorti pour réclamer un changement
politique et social pour le pays, il voulait un Gabon libre et démocratique.
C’était son slogan qui a fait rêver nombre de femmes et d’hommes assoiffés de
liberté, de dignité et de modernité dans le pays. Il en est toujours ainsi ;
nous le présumons.
En 2024, le régime a changé,
mais le beau slogan d’antan s’est très vite éclipsé devant un autre
revendiquant désormais un État moins civil et plutôt militaire. De nos jours, nombreux
sont les citoyens qui demandent qu’un tel Etat s’installe. C’est un scandale.
Nous qui disons que
fondamentalement, le pouvoir ne devrait pas être entre les mains des
militaires, mais devrait revenir aux civils ; sommes accusés de tous les pêches
d’Israël.
Le dialogue national
inclusif vient de se conclure. Des conclusions ont été publiés. Mais ces conclusions
sont insuffisantes, car on se demande encore de quoi sera fait le Gabon de
demain :
·
Après
la suspension des partis politiques, quel sera la composition des
positionnement politiques futurs ?
·
Quelle
sera la vision du Gabon futur en ce qui concerne l’éducation, le travail, le
citoyen ?
·
Quelles
seront les politiques économiques du Gabon futur ?
·
Quelle
place accordera le Gabon futur aux libertés, à l’égalité entre tous les
citoyens? Que réserve-t-il aux jeunes pour leur permettre de prospérer et de
s’épanouir dans leur pays ?
Chers lecteurs, crier
Oligui-Nguema « OYE » ne suffit pas pour répondre à ces questions. Le
peuple Gabonais doit assumer sa liberté et dire sur la place publique aux
gouvernants, ce qu’il veut. C’est à ce prix que la liberté arrivera.
Bonjour !
ReplyDeleteJe me pose souvent la question de savoir si le gabonais veut réellement la liberté ? J'entends certains dire : Que le Président du CTRI peut rester 10 ou 20 ans mais le plus important c'est qu'il développe le pays! Comment peut - on vouloir d'une chose et de son contraire? L'élite gabonaise d'aujourd'hui emploi des entourloupes, des expressions ambiguës pour justifier la prise du pouvoir de l'actuel homme fort du Gabon ! Cela me rappelle l'époque où MBA ABESSOLO parlait de Démocratie conviviale? Il y a une nouvelle élite qui vient de se former au Gabon et pour dire la vérité il y a deux types de gabonais qui soutiennent aveuglément le CTRI ceux qui suivent comme des moutons parce qu'ils attendent qu'ont leur indique la voie à suivre comme toujours et ceux qui ont été nommés ou qui ont eu un parent récompenser voilà pourquoi beaucoup qui faisait du bruit hier ne parlent plus aujourd'hui !
Gabon énervant, je sais l'importance que vous accordez aux intellectuels comme facteur de développement humain - mais pourquoi au Gabon nos élites agissent - ils ainsi ? À quoi cela sert il d'avoir un doctorat en sciences politiques, littérature, économie...si une fois nommé c'est pour faire pire qu'un illettré ? L'élite Gabonaise a une part de responsabilité dans la médiocrité de la gestion du pays et dans la nouvelle forme de dictature qui veut s'installer
Nous nous posons exactement les mêmes questions que vous. Un billet à propos de nos intellectuels est en préparation. Merci.
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