THE GABONESE PARADOXE: DICTATORSHIP TO PROTECT OUR HARD-WON FREEDOM! LE PARADOXE GABONAIS : LA DICTATURE POUR PROTÉGER NOTRE LIBERTÉ CHÈREMENT ACQUISE!
English version
Many Gabonese people are now talking only about liberation. They
worship the CTRI in general and Brice-Clotaire Oligui-Nguema in particular.
These Gabonese claim to have been freed; This is a very good thing. But
strangely, they put forward the argument that, in order to preserve this freedom,
the military must be left in power for 5, 10, 15 and even 20 years. Paradox of
paradoxes. We are so free that we want unelected people to lead us for a
generation.
When we study the political psychology of the Gabonese people, we
realize that the Gabonese see in republican political practice two great
weaknesses: one social, the other institutional.
·
The Social weakness lies in the tendency of
democracies to generate factions that continuously compete for power.
·
The institutional weakness results from the lack
of speed of democracy, because of the plurality of decision-making centers and
the continuous search for consensus.
Dear readers, you would have understood that what makes the strength of
the monarchical or totalitarian regime becomes the weakness of the republican
regime where there is a balance of forces.
The Gabonese are therefore becoming schizophrenic in their heads. The
concentrated authority of Brice-Clotaire Oligui-Nguema allows them to admire
the positions and decisions that are quick, unique, and in principle verbally
aimed at the general interest. But they forget that this mode of governance
does not work, because it is thanks to shared power, thanks to the plurality of
decision-making places, thanks to the endless discussions in parliament, that
the factors of freedom and good governance are guaranteed.
Dear reader, every Gabonese who supports Brice-Clotaire Oligui-Nguema's
desire for undivided power, by calling for the ignominy of a hyper-presidential
regime, is in fact committing suicide. But he does it joyfully, to the sound of
the psalmodic calls for a flight towards a hypothetical bliss.
Version française
Nombreux sont les Gabonais
qui ne parlent plus que de libération. Ils vouent un culte idolâtrique au CTRI
en général et à Brice-Clotaire Oligui-Nguema en particulier.
Ces Gabonais affirment avoir
été libérés ; c’est une très bonne chose. Mais, bizarrement, ils avancent
l’argument suivant lequel, pour préserver cette libération, il faille laisser
les militaires au pouvoir pendant 5, 10, 15 et même 20 ans. Paradoxe des
paradoxes. On est tellement libre que l’on souhaite que des gens non élus nous
dirigent pendant une génération.
Quand on étudie la
psychologie politique des Gabonais, on se rend compte que les Gabonais voient dans
la pratique politique républicaine, deux grandes faiblesses : l’une sociale,
l’autre institutionnelle.
·
La
faiblesse sociale réside dans la tendance des démocraties à générer des
factions qui se dispute le pouvoir continuellement.
·
La
faiblesse institutionnelle résulte du manque de célérité de la démocratie, à
cause de la pluralité des centres de décision et de la recherche continuel de
consensus.
Chers lecteurs, vous aurez
compris que ce qui fait la force du régime monarchique ou totalitaire, devient la
faiblesse du régime républicain où il y a un équilibre des forces.
Les Gabonais deviennent donc
schizophrènes dans leur tête. L’autorité concentrée de Brice-Clotaire
Oligui-Nguema leur permet d’admirer des prises de position et décisions
rapides, uniques, et en principe tendue verbalement vers l’intérêt général. Mais
ils oublient que ce mode de gouvernance ne marche pas, car c’est grâce au pouvoir
partagé, grâce à la pluralité de lieux de décision, grâce aux discussions
interminables au parlement, que sont garantis les facteurs de liberté et de
bonne gouvernance.
Chers lecteurs, chaque
Gabonais qui soutient les velléités de pouvoir sans partage de Brice-Clotaire
Oligui-Nguema, en demandant l’ignominie d’un régime hyper-présidentiel, est en
fait en train de se suicider. Mais il le fait joyeusement, au son des appels
psalmodiques pour un essor vers une hypothétique félicité.
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