WHAT MODEL FOR GABON? QUEL MODEL POUR LE GABON ?
Gabon has existed as an independent country for 63 years but is lagging
behind in terms of development. Gabon has several problems: almost everyone is
involved in politics or clings to a politician; the Gabonese economy creates
wealth, but it is not distributed equitably to the entire population; everyone
turns to the state to solve the slightest problems.
The model of governance by the hyper-presidency has shown its limits,
and it is surprising that some Gabonese encourage Brice-Clotaire Oligui-Nguema
to continue on this path.
Similarly, the economic model adopted by Gabon since 1967,
characterized by the predominance of hydrocarbons and wood, which are the main
financial resource of the State, has also proven its limits over time.
Dear readers, there is therefore a need for Gabon to take a new
trajectory, especially in this context of transition.
This blog advocates for a market politics and economy. Politics must be
a competition where the best wins, as well as the economy. No more free passes.
We want an economy where there will be less administration but much more wealth
creation. An economy where there are fewer offices but more boots on the ground.
The time has come for the Gabonese people to get out of a social system
of permanent demands without reflection, to move towards a social contract
where everyone would take their responsibilities. Society must be aware of the
problems it faces and have realistic plans on a short-term scale.
The Gabonese citizen must be part of the logic of a knowledge-based
political and economic system, which meets the requirements of the new
competitiveness based on competence, knowledge and know-how. In other words,
Gabon will now have to innovate continuously, train continuously, use
information and communication technologies continuously, and direct
institutional wills towards this new incentive approach. And to get to that
point, you have to have a certain culture of change, risk, and competence.
Unfortunately, what we observe with Brice-Clotaire Oligui-Nguema tends
to move away from this model to recreate "light" bongoism. This
cannot be acceptable!
Version française
Le Gabon existe comme pays indépendant
depuis 63 ans, mais traine le pas en termes de développement. Le Gabon a
plusieurs problèmes : tout le monde ou presque fait de la politique ou s’accroche
à un(e) politicien(ienne) ; l’économie Gabonaise créé de la richesse, mais
celle-ci n’est pas repartie équitablement à l’ensemble de la population ;
tout le monde se tourne vers l’Etat pour résoudre les moindres problèmes.
Le modèle d’une gouvernance
par l’hyperprésidence a montré ses limites, et il est étonnant que certains
Gabonais encouragent Brice-Clotaire Oligui-Nguema à poursuivre sur cette voie.
De même, le modèle
économique adopté par le Gabon depuis 1967, caractérisé par la prédominance des
hydrocarbures et du bois, qui sont la principale ressource financière de l’Etat,
a aussi prouvé ses limites dans le temps.
Chers lecteurs, il y a donc
nécessité pour le Gabon de prendre une nouvelle trajectoire, notamment dans ce
contexte de transition.
Ce blog plaide pour une
politique et une économie de marché. La politique doit être une compétition ou
le meilleur gagne, de même que l’économie. Fini les passe-droits. Nous
souhaitons une économie où il y aura moins d’administration mais beaucoup plus de
création de richesses. Une économie où il y a moins de bureaux mais plus de
terrains.
Le temps est venu pour les
Gabonais de sortir d’un système social de revendications permanentes sans
réflexion, pour aller vers un contrat social où chacun prendrait ses
responsabilités. La société doit prendre conscience des problèmes auxquels elle
fait face et avoir des plans réalistes à l’échelle du faisable sur du court
terme.
Le citoyen Gabonais doit s’insérer
dans la logique de la politique et de l’économie fondées sur la connaissance, et
répondant aux exigences de la nouvelle compétitivité fondée sur la compétence,
le savoir, et le savoir-faire. En d’autres termes, le Gabon devra désormais
innover en continue, former en continue, utiliser les technologies de
l’information et de la communication en continue, orienter les volontés
institutionnelles vers cette nouvelle approche incitative. Et pour en arriver
là, il faut être en possession d’une certaine culture du changement, du risque,
et de la compétence.
Malheureusement, ce que nous
observons avec Brice-Clotaire Oligui-Nguema tend à s’éloigner de ce modèle pour
nous recréer du bongoïsme « light ». Cela ne saurait être acceptable !
Comments
Post a Comment