THE SYLVIA BONGO FOUNDATION WAS FINANCED BY THE GABONESE PUBLIC TREASURY; TODAY, THE FOUNDATIONS OF THE TWO WIVES OF OLIGUI-NGUEMA ARE DOING THE SAME. WHAT HAS CHANGED ? LA FONDATION SYLVIA BONGO ÉMARGEAIT AU TRÉSOR PUBLIC GABONAIS ; AUJOURD’HUI LES FONDATIONS DES DEUX ÉPOUSES OLIGUI-NGUEMA FONT PAREIL. QU’EST-CE QUI A CHANGÉ ?
English version
Yesterday
we complained about the most vague status surrounding Sylvia Bongo's charitable
actions, to the point that her foundation had been declared of public utility;
therefore it was likely to receive public funds.
Brice-Clotaire
Oligui-Nguema, the liberator, has arrived, with his wives. Hold on tight, the
charities of his two wives have also just been classified as public utility.
Hello State subsidies.
Dear
readers, what has changed?
The
Gabonese constitution does not confer any special status to the wives of heads
of state. Endowing these ladies with public funds, through often bogus
foundations, is only a form of embezzlement of public funds.
Indeed,
these foundations will allow Brice-Clotaire Oligui-Nguema to buy the votes of
the Gabonese people by sending his wives to distribute trinkets to the
impoverished population. It is a very unhealthy system that we thought would no
longer exist under the CTRI; but no, on this point, Brice-Clotaire
Oligui-Nguema has decided to double the stakes.
Gabon
is really not out of the woods!
Version française
Hier nous nous plaignions du statut le plus
le flou qui entourait les actions caritatives de Sylvia Bongo, au point que sa
fondation avait été déclarée d’utilité publique ; donc elle était susceptible
de recevoir des fonds publics.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema, le libérateur, est
arrivé, avec ses épouses. Tenez vous bien, les organisations caritatives de ses
deux épouses viennent aussi d’être classées d’utilité public. Bonjour les
subventions de l’Etat.
Chers lecteurs, qu’est ce qui a changé ?
La constitution gabonaise ne confère aucun
statut particulier aux épouses de chef d’Etat. Doter ces dames de fonds
publics, par le truchement de fondations souvent bidons, n’est qu’une forme de détournement
de fonds publics.
En effet, ces fondations permettront à
Brice-Clotaire Oligui-Nguema d’acheter les voix des Gabonais en envoyant ses épouses
distribuer des babioles à la population paupérisée. C’est un système très malsain
que nous croyions ne plus exister sous le CTRI ; mais non, sur ce point Brice-Clotaire
Oligui-Nguema a décidé de doubler la mise.
Le Gabon n’est vraiment pas sorti de l’auberge !
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