WHAT IS THE RELATIONSHIP BETWEEN THE STATE'S DEBT AND OUR GROSS DOMESTIC PRODUCT! QUEL EST LE RAPPORT ENTRE LA DETTE DE L’ETAT ET NOTRE PRODUIT INTERIEUR BRUT !
English version
State debt, also known as public debt, is defined as all the loans
contracted by the State to finance its expenditure.
There are two types of State debt
1.
Domestic debt : Borrowings from domestic creditors.
2.
External debt : Borrowing from foreign creditors,
such as other governments, international financial institutions (such as the
IMF or the World Bank), and foreign investors.
State debt is an essential tool for economic management, but it requires
prudent supervision to avoid the risks associated with excessive debt.
Gross Domestic Product (GDP) is an economic measure representing the
total value of all goods and services produced in the country over a period of
one year. It is used to assess the size and health of an economy. It includes
the production of domestic and foreign companies operating in the country.
The debt-to-GDP ratio is an economic indicator that measures the amount
of public debt in the country in relation to the total value of all goods and
services produced by the country.
The debt-to-GDP ratio is calculated by dividing total public debt by GDP
and multiplying the result by 100 to obtain a percentage.
Example
If a country has a public debt of 5000 billion CFA francs and a GDP of
10000 billion CFA francs, the debt-to-GDP ratio would be 50%; that is to say,
this country could devote half of its economic output to repaying its debt. This is an acceptable ratio.
Low ratio (e.g., ratio below 60% ): Economists consider this ratio to
be a sound fiscal position, allowing the country to benefit from lower interest
rates and greater fiscal flexibility.
High ratio (e.g., above 70% ): Economists say this indicates an
increased risk to the country's creditworthiness, potentially threatening
investor confidence and leading to higher borrowing costs.
A country with a high ratio
1.
Doubts about a country's ability to repay its debts.
2.
Doubts about the country's ability to carry out its internal investment
projects.
3.
Doubts about the country's ability to deliver on its own promises and
decisions on budgetary and fiscal policy.
The ratio of State debt to GDP is therefore an important economic
indicator for assessing the country's financial health.
In the specific case of Gabon, the ratio, which currently stands at about
71%, while it was 20% in 2009, tells us that the country has borrowed a lot
compared to what it has produced in the same period. The downfall of Gabon's
rating by specialized agencies raises concerns about the country's ability to
repay its debts.
Gabon is in several dangers:
1.
Loss of confidence of investors who will impose higher interest rates to
lend money to Gabon.
2.
The IMF could impose fiscal austerity on Gabon; that is, to cut
government spending and raise taxes to reduce spending and use the more money
to service the debt.
3.
The impact on economic growth will be dramatic because austerity will
slow down economic growth.
Dear readers, the country's economic position requires a real debate. But
we are still waiting for the people who run the Gabonese economy to enlighten
us...
Version française
La dette de l'État, également appelée dette publique,
est définie comme l'ensemble des emprunts contractés par l’Etat pour financer
ses dépenses.
Il y a deux types
de dette de l'État
- Dette intérieure : Emprunts contractés auprès de créanciers nationaux.
- Dette extérieure : Emprunts contractés auprès de créanciers étrangers, tels que
d'autres gouvernements, des institutions financières internationales
(comme le FMI ou la Banque mondiale), et des investisseurs étrangers.
La dette de l'État est un outil essentiel pour la
gestion économique, mais elle nécessite une gestion prudente pour éviter les
risques associés à un endettement excessif.
Le Produit Intérieur Brut (PIB) est une mesure
économique représentant la valeur totale de tous les biens et services produits
dans le pays sur une période d’une année. Il est utilisé pour évaluer la taille
et la santé d'une économie. Il inclut la production des entreprises nationales
et étrangères opérant dans le pays.
Le rapport entre la dette et le PIB est un
indicateur économique qui mesure le montant de la dette publique du pays par
rapport à la valeur totale de tous les biens et services produits par dans le
pays.
Le rapport dette/PIB est calculé en divisant la
dette publique totale par le PIB et en multipliant le résultat par 100 pour
obtenir un pourcentage.
Exemple
Si un pays a une dette publique de 5000 milliards de
francs CFA et un PIB de 10000 milliards de francs CFA, le ratio dette/PIB
serait de 50% ; c’est-à-dire que ce pays pourrait consacrer la moitié de
sa production économique pour rembourser sa dette. C’est un ratio acceptable.
Ratio faible (par exemple, ratio inférieur à 60%) : les économistes considèrent ce ratio comme étant une situation
financière saine, permettant au pays de bénéficier de taux d'intérêt plus bas
et d'une plus grande flexibilité budgétaire.
Ratio élevé (par exemple, supérieur à 70%) : les économistes disent que cela indique un risque accru pour la
solvabilité du pays, potentiellement menaçant la confiance des investisseurs et
conduisant à des coûts d'emprunt plus élevés.
Un pays ayant un
ratio élevé
- Doute sur la capacité d'un pays à rembourser
ses dettes.
- Doute sur la capacite du pays à réaliser ses projets
d’investissement internes.
- Doute sur la capacite du pays à respecter ses
propres promesses et décisions en matière de politique budgétaire et
fiscale.
Le rapport entre la dette de l'État et le PIB est donc
un indicateur économique important qui permet d'évaluer la santé financière du
pays.
Dans le cas spécifique du Gabon, le ratio qui
plafonne en ce moment à environ 71%, alors qu’il était de 20% en 2009, nous
indique que le pays a emprunté beaucoup par rapport à ce qu'il a produit dans
les mêmes temps. La dégringolade de la note du Gabon par les agences spécialisées,
soulève des inquiétudes quant à la capacité du pays à rembourser ses dettes.
Le Gabon court
plusieurs dangers :
- Perte de confiance des investisseurs qui vont imposer
des taux d'intérêt plus élevés pour prêter de l'argent au Gabon.
- Le FMI pourrait imposer au Gabon une austérité
budgétaire ; c’est-à-dire de réduire les dépenses publiques et augmenter
les impôts pour réduire les dépenses et utiliser plus d’argent au service
de la dette.
- L’impact sur la croissance économique sera
dramatique car l’austérité va freiner la croissance économique.
Chers lecteurs, la position économique du pays nécessite
un vrai débat. Mais nous attendons toujours que les gens qui dirigent l’économie
Gabonaise nous éclairent…
Bonjour !
ReplyDeleteTout ce que vous venez d'expliquer (et depuis plusieurs bulletins) s'applique dans les pays normaux. Dans quelle dictature avez-vous vu les gens qui dirigent l'économie venir éclaircir l'opinion ? Rappelez vous du temps des Bongo même quand tout allait mal on disait ça va! Lorsque vous êtes nommé c'est pour servir l'agenda du maitre un point un trait ! Je pense que c'est dans cette ambivalence que se trouve Mays M & consorts. Je me rappelle de l'époque où il était inviter régulièrement sur les plateaux de France 24 pour donner son analyse de l'économie gabonaise mais aujourd'hui il est muet comme une Taupe !Comme j'ai eu l'habitude de le dire un régime dictatorial s'accommode des intellectuels juste pour l'apparence/ l'emballage mais vous avez les pieds et les mains lier, que pouvait faire les Oyé MBA & consorts du temps des Bongo? À la limite on vous place là juste juste pour détruire votre crédibilité, voilà pourquoi les Mays M, Laurence Ndong ne peuvent plus rien dire où rien faire...Ce ne sont que des marionnettes tout est décidé depuis là haut ! Il leur reste qu'à s'empiffrer du mieux qu'ils peuvent jusqu'à leur remplacement
Bonjour, votre explication est limpide et démontre que les intellos sont peut-être inutiles à la dictature. Je vais préparer un billet sur l’utilité des intellos Gabonais dans la gestion de chose publique.
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