EVEN WITHOUT CONSTITUTIONAL RESTRICTIONS, MEMBERSHIP OF A PRIVATE ASSOCIATION IS A BAD IDEA FOR A SITTING PRESIDENT! MÊME SANS RESTRICTION CONSTITUTIONNELLE, L’APPARTENANCE À UNE ASSOCIATION À CARACTERE PRIVÉ, EST UNE MAUVAISE IDÉE POUR UN PRÉSIDENT EN EXERCICE!
English version
Brice-Clotaire Oligui-Nguema has just been made Honorary President of
the social association Ossimane, which means Remembrance in the Fang language.
The Ossimane Association defines itself as “An association bringing
together the sons and daughters of the province of Woleu-Ntem with the aim of
participating in the development of our province. »
While the Gabonese constitution does not prevent a president from being
a member of an association, the adherence of Brice-Clotaire Oligui-Nguema to
Ossimane can be problematic for a variety of reasons. On this topic, this blog
makes the following observations:
- What does the
constitution say about membership in such associations?: The
Constitution outlines the powers, duties, and responsibilities of the
president. It serves as the fundamental document that governs their
actions. However, the constitution does not say that a sitting president
cannot belong to an association. However, the president is subject to Gabonese
laws, just like any other citizen. These laws include statutes related to
ethics, conflict of interest, and conduct while in in office. There are ethical
guidelines for the executive branch on matters such as financial
disclosure, and potential conflicts of interest. For the President to belong
to an association that aims explicitly to develop the Province of
Woleu-Ntem could be seen as conflict of interest because no other province
would have this advantage. The President is there to serve all Gabonese
and not just those of Woleu-Ntem.
- Political Norms
and Traditions: There are unwritten rules and traditions that have developed over
time and shape the behavior expected of presidents. These can include
expectations related to transparency, accountability, and respect for the
office. When a president hold separate meeting with members of a private
association, away from other Gabonese to discuss the development of that
specific part of the country, there is no transparency and accountability,
because this development is going to be financed with public money, in the
end.
- Public Opinion: A Presidents must
pay close attention to public opinion. While not legally binding, public perception
can play a significant role in shaping how the actions of a President and
their decisions are perceived. If the larger public sees their actions as
biased in favor of a particular group or province, this could have a
detrimental impact on the social cohesiveness of the country.
Dear readers, it's important to note that while these three points above
provide guidance, Brice-Clotaire Oligui-Nguema
ultimately has a great deal of discretion in his actions. The effectiveness of
these guidelines and norms depends on his commitment and ability to upholding
them.
The decision of whether Brice-Clotaire Oligui-Nguema should maintain
memberships in the Ossimane Association during his time in office, belongs to
him and only him. He must be aware that there are significant drawbacks to this
membership.
We all know that associations can provide opportunities for members to network
with individuals from high places in government, which can be valuable for career
advancement. As such, members of Ossimane would have a real advantage over
other Gabonese.
Membership in Ossimane could give people easy access to Brice-Clotaire
Oligui-Nguema in a way that would make them aware of opportunities before the
rest of the Gabonese people.
Ossimane could become a platform for advocating for certain causes or
policies, and Brice-Clotaire Oligui-Nguema's membership would lend credibility
and support to these efforts, regardless of their merit.
- Brice-Clotaire
Oligui-Nguema membership in Ossimane could create conflicts of interest if
the association's goals or activities directly conflict with his duties or
the interests of Gabon as a whole.
- Undue
Influence: Brice-Clotaire Oligui-Nguema’s membership in Ossimane could
give that association undue influence or credibility, potentially leading
to concerns about fairness and transparency.
Dear
readers, it's important to note that there are ethical considerations and
potential conflicts of interest that might arise. While the decision of whether
to maintain membership in Ossimane is a personal one for Brice-Clotaire
Oligui-Nguema to make, weighing the potential benefits and risks, this blog is
of the opinion that this is a bad idea. It is a big mistake by Brice-Clotaire
Oligui-Nguema to have openly adhered to that association.
Version
française
Brice-Clotaire Oligui-Nguema
vient d'être fait Président d'honneur de l'association sociale Ossimane, qui
signifie « Souvenir » ou « Reconnaissance » en langue Fang.
L'association Ossimane se
définit elle-même comme : « Une association regroupant les fils et filles
de la province du Woleu-Ntem dans le but de participer au développement de
notre province. »
Si la constitution gabonaise
n'empêche pas un président d'être membre d'une association, l'adhésion de
Brice-Clotaire Oligui-Nguema à Ossimane peut s'avérer problématique pour
diverses raisons. À ce sujet, ce blog fait les observations suivantes :
1.
Que dit la
Constitution sur l'adhésion à de telles associations ?: La Constitution décrit les pouvoirs, les devoirs et les responsabilités du
président. Elle sert de document fondamental qui régit ses actions. Cependant,
la constitution ne dit pas qu'un président en exercice ne peut appartenir à une
association. Cependant, le président est soumis aux lois gabonaises, comme tout
autre citoyen. Ces lois comprennent des lois relatives à l'éthique, aux
conflits d'intérêts et à la conduite dans l'exercice de ses fonctions. Il
existe des lignes directrices éthiques pour le pouvoir exécutif sur des
questions telles que la probité financière et les conflits d'intérêts
potentiels. Pour le Président, appartenir à une association qui vise
explicitement à développer la province du Woleu-Ntem pourrait être considéré
comme un conflit d'intérêts, car aucune autre province ne bénéficierait de cet
avantage. Le Président est là pour servir tous les Gabonais et pas seulement
ceux du Woleu-Ntem.
2.
Normes et
traditions politiques : Il existe des
règles et des traditions non écrites qui se sont développées au fil du temps et
façonnent le comportement attendu des présidents. Il peut s'agir d'attentes
liées à la transparence, à la responsabilité et au respect de la fonction.
Lorsqu'un président tient une réunion en aparté avec les membres d'une
association privée, à l'écart des autres Gabonais, pour discuter du
développement d’une partie spécifique du pays, il n'y a pas de transparence et
de responsabilité, car ce développement va être financé avec de l'argent
public, en fin de compte.
3.
Opinion publique
: Un président doit prêter une attention particulière
à l'opinion publique. Bien qu'elle ne soit pas juridiquement contraignante, la
perception du public peut jouer un rôle important dans la façon dont les
actions d'un président et ses décisions sont perçues. Si le grand public
considère que ses actions sont biaisées en faveur d'un groupe ou d'une province
en particulier, cela pourrait avoir un impact négatif sur la cohésion sociale
du pays.
Chers lecteurs, il est important de noter que si ces
trois points ci-dessus sont indicatifs, Brice-Clotaire Oligui-Nguema dispose ultimement
d'une grande discrétion dans ses actions. L'efficacité de ces directives et
normes dépend de son engagement et de sa capacité à les respecter.
La décision de savoir si Brice-Clotaire
Oligui-Nguema doit demeurer membre de l'association Ossimane pendant son mandat,
lui appartient ; et à lui seul. Il doit être conscient qu'il y a des
inconvénients importants à cette adhésion.
Nous savons tous que les associations peuvent offrir
à leurs membres l'occasion de réseauter avec des personnes occupant des hauts postes
au sein du gouvernement, ce qui peut être précieux pour l'avancement
professionnel. A ce titre, les membres d'Ossimane auraient un réel avantage sur
les autres Gabonais.
L'adhésion à Ossimane pourrait donner aux gens un
accès facile à Brice-Clotaire Oligui-Nguema, d'une manière qui leur ferait savoir
qu’il y ait des opportunités avant le reste du peuple Gabonais.
Ossimane pourrait devenir une plate-forme de
plaidoyer pour certaines causes sociales ou politiques, et l'adhésion de
Brice-Clotaire Oligui-Nguema donnerait crédibilité et soutien à ces efforts,
quel que soit leur mérite.
·
L'appartenance de
Brice-Clotaire Oligui-Nguema à Ossimane pourrait créer des conflits d'intérêts
si les objectifs ou les activités de l'association entrent directement en
conflit avec ses devoirs ou les intérêts du Gabon dans son ensemble.
·
Influence indue :
L'appartenance de Brice-Clotaire Oligui-Nguema à Ossimane pourrait donner à
cette association une influence ou une crédibilité indue, ce qui pourrait
susciter des préoccupations quant à l'équité et à la transparence.
Chers lecteurs, il est important de noter
qu'il existe des considérations éthiques et des conflits d'intérêts potentiels
qui peuvent survenir dans le cas d’espèce. Bien que de maintenir ou non son adhésion
à Ossimane soit une décision personnelle à Brice-Clotaire Oligui-Nguema ;
en pesant les avantages et les risques potentiels, ce blog est d'avis que c'est
une mauvaise idée. C'est une grosse erreur de la part Brice-Clotaire
Oligui-Nguema d’avoir ouvertement adhéré à cette association
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