KOUNABELISM AT ALL LEVELS IS VERY DISHEARTENING FOR GABON! LE KOUNABELISME À TOUS LES NIVEAUX EST TRÈS DÉSESPÉRANT POUR LE GABON !

 



 

English version


In Gabon, we note to deplore it, that among those who spent years condemning Sylvia Bongo for her fake charities that mocked the misery of the Gabonese people, many today wear t-shirts stamped with the emblems of the foundations of the two wives of Brice-Clotaire Oligui-Nguema. In their heads, they find themselves normal and logical.

In Gabon, many yesterday were crying out for freedom of expression and political plurality; today the same people are saying that Oligui-Nguema should stay in power for 10-15 or 20 years.  In their heads, they find themselves normal and logical.

Dear readers, democracy is deceptively simple in both form and appearance, but it is intricate and complex in its real-life manifestation. The fact of the matter is that ib Gabon, some people who call themselves democrats, tolerate a form of governance that reeks of dictatorship and totalitarianism.

In Gabon many bragg that they are restoring institutions. Though this is a plausible affirmation, the real danger lies in the fact that they are perpetuating certain wrong practices and corrupting the very soul of what should be our democracy. Their encouraging of ambient sycophancy is one such practice, and it has the effect of defiling the sanctity of our political climate and discourse.

Sycophancy is defined as ‘obsequious behavior towards someone important in order to gain advantage’. The tendency to flatter someone in power, and do things normally considered demeaning to human dignity with the ulterior motive of pleasing someone in authority is one of the most obnoxious sights to see. In Gabon, this is done even by the ones believed to be educated and cultured, and this is utterly repulsive. In doing so, the dignity of these sycophants is compromised, which is the very negation of a democratic way of life.

The amusing part of it is the way those in power seem to enjoy all the attention. Gradually, they not only enjoy it but begins to also expect it. If someone does not care to show such servility, there is every chance that that person will face the wrath of those in power sooner or later. That’s Gabon.

Sycophancy in Gabon has assumed a national character and is well-entrenched as truly acceptable. It has become a part and parcel of our culture. Ask anyone practicing these things. They do it because that’s how it is usually done. They do it to please the master, with the ulterior aim of getting some favor. They take comfort in the belief that it would do them some good. At least, it will not endanger their prospects. That would obviously mean that people do these things not because they are happy or willing to do it. Perhaps they will be cursing the recipient of their sycophantic genuflections even as they seem to be paying obeisance to him/her. Look at the hollowness of it all!

The flip-side of a culture of sycophancy is that honest people who do not want to enact this charade will find themselves in the bad side of the master. Such innocent mortals suffer in this murky situation. Their merit or efficiency would not count, thereby demoralizing the really capable hands. That certainly ill-behooves a modern nation.

Gabon has a long way to go!

 

 

 

Version française


Au Gabon, nous observons pour le déplorer que parmi ceux qui ont passé des années à condamner Sylvia Bongo pour ses œuvres de charité factices qui se moquaient de la misère des Gabonais, nombreux portent aujourd’hui des t-shirts frappés des emblèmes des fondations des deux épouses de Brice-Clotaire Oligui-Nguema. Dans leur tête, ils se trouvent normaux et logiques.

Au Gabon, nombreux sont ceux qui hier réclamaient a cor et à cri la liberté d’expression et la pluralité politique ; aujourd’hui les mêmes disent qu’Oligui-Nguema devrait rester au pouvoir pendant 10-15 ou 20 ans.  Dans leur tête, ils se trouvent normaux et logiques.

Chers lecteurs, la démocratie est d'une simplicité trompeuse à la fois dans la forme et le fond, mais elle est complexe et compliquée dans sa manifestation réelle. Le fait est qu'au Gabon, certaines personnes qui se disent démocrates tolèrent une forme de gouvernance qui tient de la dictature et du totalitarisme.

Au Gabon, beaucoup se vantent d'être en train de restaurer les institutions. Bien qu'il s'agisse d'une affirmation plausible, le véritable danger réside dans le fait qu'ils perpétuent certaines mauvaises pratiques et corrompent l'âme même de ce qui devrait être notre démocratie. Leur encouragement à la tartuferie ambiante est l'une de ces pratiques, et cela a pour effet de souiller le caractère sacré de nos climats et discours politiques.

La tartuferie politique est définie comme « un comportement obséquieux envers quelqu'un d'important afin d'obtenir des avantages ». La tendance à flatter quelqu'un au pouvoir et à faire des choses normalement considérées comme dégradantes pour la dignité humaine avec l'arrière-pensée de plaire à quelqu'un en autorité est l'un des spectacles les plus odieux à voir. Au Gabon, cela est fait même par ceux que l'on croit être éduqués et cultivés, et c'est tout à fait répugnant. Ce faisant, la dignité de ces tartufes est compromise, ce qui est la négation même d'un mode de vie démocratique.

Ce qui est amusant, c'est la façon dont ceux qui sont au pouvoir semblent apprecier toute cette attention. Peu à peu, non seulement ils l'apprécient, mais commencent aussi à la demander. Si quelqu'un ne se soucie pas de faire preuve d'une telle servilité, il y a toutes les chances que cette personne fasse face à la colère de ceux qui sont au pouvoir tôt ou tard. C’est cela le Gabon.

La tartuferie au Gabon a pris un caractère national et est désormais bien ancrée comme acceptable. C'est devenu une partie intégrante de notre culture. Demandez à n'importe qui la pratique. Ils le font parce que c'est comme ça que les choses se font habituellement. Ils le font pour plaire au maître, dans le but ultérieur d'obtenir une faveur. Ils se réconfortent en croyant que cela leur serait bénéfique. Au moins, cela ne mettra pas en danger leurs perspectives. Cela signifierait évidemment que les gens le font non pas parce qu'ils sont heureux ou disposés à le faire. Peut-être qu'ils maudisent même le destinataire de leurs génuflexions flagorneuses, pendant même qu'ils semblent lui rendre hommage. Admirez la vacuité de tout cela !

Le revers d'une culture de tartuferie est que les gens honnêtes qui ne veulent pas participer à cette mascarade se retrouveront du mauvais côté du maître. De tels mortels innocents souffriront dans cette situation trouble. Leur mérite ou leur efficacité ne compteront pas, démoralisant ainsi les gens vraiment capables. Cela ne sied certainement pas à une nation moderne.

Le Gabon a encore un long chemin à parcourir !

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