AFTER EATING AND DRINKING, ARE THEY GOING TO PAY FOR THE STUDENTS' SCHOLARSHIPS? APRÈS LES VICTUAILLES ET LA BEUVERIE, VA-T-ON PAYER LES BOURSES DES ÉTUDIANTS ?
English version
Brice-Clotaire
Oligui-Nguema had a good time in Makokou and Oyem. New Year's Eve had a great
spread and all the courtesans were well filled up. The celebrations were
beautiful. But when we know the situation in Gabon, they should celebrate with measure
and moderation.
History teaches us
lessons that should invite caution when we approach the intersection between
human nature and governance in a fairly profound way. A historical look
suggests that while distraction and fun may offer temporary relief to an
impoverished population, they will never be enough to sustainably satisfy the
deeper needs of a society. A people may be entertained for a while, but this
does not meet their basic needs such as justice, freedom, education, health and
well-being.
Dear readers,
manipulation through entertainment or distraction may be a tactic for social
control, but it can in no way replace truly meaningful reforms and fair
management of resources and citizens' aspirations. The population cannot be
satisfied with only basic needs or superficial distractions. Above all, it
needs to participate actively in political and social life; essential elements
for the long-term stability of a society.
We invite Brice-Clotaire
Oligui-Nguema to be more restrained in the excessive use of the media, spectacles
or excessive consumption, as tools of social control; while neglecting
essential issues such as inequality, access to health care, the payment of
scholarships, etc. Government must respond to deeper and more complex needs
than can be met by distractions.
A word to the wise...
Version
française
Brice-Clotaire
Oligui-Nguema a passé de bons moments à Makokou et à Oyem. Les réveillons ont été
bien garnis et tous les courtisans ont été bien repus. Les fêtes furent belles.
Mais quand on connait la situation du Gabon, on devrait fêter avec discrétion
et modération.
L’histoire
nous donnent des leçons qui devraient inviter à la prudence quand on aborde de manière
assez profonde l’intersection entre la nature humaine et la gouvernance. Un
regard historique nous suggère que bien que la distraction et l'amusement
puissent offrir un soulagement temporaire à une population paupérisée, ils ne seront
jamais suffisants pour satisfaire durablement les besoins plus profonds d'une
société. Un peuple peut se laisser divertir un certain temps, mais cela ne
répond pas à ses besoins fondamentaux tels que la justice, la liberté,
l'éducation, la santé et le bien-être.
Chers
lecteurs, la manipulation par le divertissement ou la distraction peut être une
tactique de contrôle social, mais elle ne peut en aucun cas remplacer des
réformes véritablement significatives et une gestion juste des ressources et
des aspirations des citoyens. La population ne peut se contenter uniquement de
besoins primaires ou de distractions superficielles. Elle a surtout besoin de
participer activement à la vie politique et sociale ; éléments essentiels
pour la stabilité d'une société à long terme.
Nous
invitons Brice-Clotaire Oligui-Nguema a plus de retenue dans l'utilisation
excessive des médias, des spectacles ou de la consommation à outrance, comme
outils de contrôle social ; tout en négligeant des problématiques
essentielles telles que les inégalités, l'accès à la santé, le paiement des
bourses etc. Le gouvernement doit répondre à des besoins plus profonds et plus
complexes que ceux que peuvent combler les distractions.
A
bon entendeur…
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